Jamais on a vu, jamais l’on n'verra (enq.) |
Une informatrice énonce la formulette poétique « Jamais on a vu, jamais l’on n'verra » Cette formulette ou ritournelle poétique était dite lorsque l’on voulait arrêter de chanter ou conter. |
Remède contre les verrues |
Mme Mimault explique deux manières de guérir les verrues. |
Remède contre la bronchite |
Mme Mimault explique comment guérir les bronchites avec du sirop d’escargot. Les poitevins étaient selon elle en avance sur les médecins, car la bave d’escargot contient de la pénicilline. |
Remède pour arrêter une hémorragie |
Mme Mimault explique comment arrêter une hémorragie avec des toiles d’araignées et du vinaigre. |
Croyances pour un bébé qui ne veut pas téter |
Mme Mimault explique des croyances de sorcellerie quant au fait qu’un bébé ne tète pas, ainsi que la résolution d’un curé. |
Croyance sur l’ensorcellement par un marchand de poisson |
Mme Mimault racontes des croyances concernant un marchand de poisson considéré comme ayant ensorcelé des personnes malades. Il avait été chassé. |
Chat animal du diable et loup garou |
Mme Mimault raconte une croyance autour du chat et d’un monsieur, son propriétaire, qui se disputait avec le diable.
Elle évoque également un loup-garou ayant reçu un coup de bâton. |
Le passage d’un don |
Mme Mimault explique comment se transmet le don d’une sorcière ou d’un sorcier par voie de descendance. Elle raconte une anecdote à ce sujet. |
Le petit ageasson (Coi.) / L'ageasson (Laf.) |
La voisine de Mme Mimault interprète la chanson en poitevin Au printemps la mère ajhasse dans laquelle une mère qui donne naissance à une petite pie qui s’envole dans l’église et interrompt le prêtre pendant le sermon.
La voisine cherche parfois les paroles. Elle est aidée par Mme Mimault qui termine la chanson avec elle. |
Le déjeuner oublié ou la danse du troupeau (Coi.) / Les moutons égarés (Laf.) |
Mme Mimault interprète le premier couplet de la chanson Moè quant i étais chez mon père. Elle ne semble pas se rappeler de la suite. |
Croyance sur la bûche de Noël |
Mme Mimault explique comment la bûche bénie de Noël peut préserver de l’orage. |
Galette de la Ste Bauduche |
La voisine de Mme Mimault explique la croyance autour de la galette de la Sainte-Bauduche permettant d’avoir du beau temps. |
Croyance pour éloigner l’orage |
La voisine de Mme Mimault explique une croyance liée à la chandeleur le 2 février, pour faire partir l’orage et se protéger de la foudre. |
Histoire L’ente au pommier et les deux pommes |
Le voisin de Mme Mimault raconte une histoire d’un métayer qui va cueillir ses pommes et va en partager avec son maître. |
Remède contre les convulsions |
Mme Mimault explique un remède pour empêcher les convulsions du bébé, en attachant une coquille. |
Remède contre la méningite |
Mme Mimault explique ce que faisaient certains guérisseurs contre les méningites, à partir de pigeons. |
Remède contre les rhumatismes |
Mme Mimault explique que l’une de ses voisines lui avait conseillé de se frictionner avec des orties contre les rhumatismes. |
Remède contre la sciatique |
Mme Mimault explique comment se préserver de la sciatique en ayant des marrons sur soi. |
Remède contre les maux de dents |
Mme Mimault explique (elle semble lire) comment elle a interrompu une séance d’une voisine avec un guérisseur qui devait guérir des mots de dents. |
Remède contre la migraine |
Mme Mimault explique comment arrêter des migraines à la fin du siècle dernier, en coupant la tête d’une vipère et en la faisant macérer dans du vinaigre |
Remède contre le panaris |
Mme Mimault explique comment soigner un panaris en faisant tremper le doigt dans des verres de vinaigre ou de l’œuf.
Elle semble lire. |
Remède contre les verrues |
Mme Mimault explique comment soigner les verrues en enterrant des poils de bouc. |
Des enfants qui ne marchent pas |
Mme Mimault explique ce que lui a raconté une femme à propos des choses à faire pour un bébé qui ne marche pas encore, rendu à un certain âge. Elle raconte une anecdote à ce sujet. Note de l’enquêteur : les enfants emmaillotés très longtemps pouvaient avoir du mal à se mettre à marcher. |
Pour une personne malade |
Mme Mimault explique ce que lui a raconté une femme à propos de la guérison de personnes malades le 1er mai : mettre des morceaux de vêtements attribués à des saints, dans l’eau et aller déposer une pièce de vêtement au saint dont le morceau s’enfonce le plus.
Elle semble lire un document. |
Histoire sur les conséquence de la lecture de mauvais livre |
Mme Mimault raconte une anecdote concernant une fille qui aurait lu de mauvais livres et se serait retrouvée suspendue au plafond. |
Période de semis des trèfles |
Mme Mimault explique à quel moment doit être planté le trèfle par rapport à la lune et sa conséquence sur les bovins |
Greffer par vent de galerne |
Mme Mimault énonce un dicton concernant la prise des greffes suivant le vent. |
Tailler en jeune lune |
Mme Mimault explique à quelle période lunaire il est préférable d’effectuer une taille de rameaux. |
Dentition d’un bébé |
Mme Mimault explique comment favoriser la dentition d’un bébé avec un collier d’ambre. |
Superstition à propos de trognons de choux |
Mme Mimault explique une superstition concernant les trognons de choux à ne pas faire brûler sous peine de décès du propriétaire dans l’année. |
Période de semis suivant la lune |
Mme Mimault explique qu’il faut semer en jeune lune certains légumes mais pas d’autres. |
Période de semis des haricots |
Mme Mimault explique qu’il ne faut pas semer les haricot le jour de rogation. Il y avait des processions ce jour là. |
Lien de paille autour du tronc des arbres fruitiers |
Mme Mimault explique une coutume datant de longtemps d’attacher un lien de paille autour des arbres fruitiers pour qu’ils ne perdent pas leurs fruits. |
Clou dans le tronc d’arbres qui donnent peu |
Mme Mimault explique une coutume de clou dans le tronc des arbres fruitiers qui donnent peu. |
Don du 7e de la famille |
Mme Mimault énonce la croyance en l’arrivée d’un don au 7ème enfant d’une famille ne comptant que des garçons ou que des filles. |
Transmission de don |
Mme Mimault raconte une histoire/anecdote dans laquelle un homme transmet un don à un enfant. |
La lune et les naissances d’animaux |
Mme Mimault énonce une croyance sur la naissance des animaux en fonction de la lune. |
Sabbat des chats |
Mme Mimault évoque une croyance sur les lieux de réunion des chats lors de leur sabbat. |
Histoire de sortilège sur une famille |
Mme Mimault raconte une anecdote sur une famille à laquelle il avait été jeté un sort. La mère malade est allée voir une guérisseuse et a pu se rétablir. |
Remède pour les bébé qui urinent au lit |
Mme Mimault explique un remède à base de vers de terre pour les jeunes enfants qui font pipi au lit. |
Déroulement du soin du toucheur |
Mme Mimault semble lire sur un document la manière dont s’y prend un guérisseur, le toucheur, pour son soin et ses prières. |
Oiseau annonciateur de naissance d’un garçon |
Mme Mimault évoque la croyance quant à l’annonce de la naissance d’un garçon |
Le cri de l’effraie (frzéï) |
Mme Mimault évoque la croyance du cri de l’effraie comme annonciateur de la mort et du malheur |
Sang du loup-garou délivré |
Mme Mimault évoque la perte de sang comme délivrance du loup-garou. |
Don d’œuf dur à un mendiant |
Mme Mimault énonce la conséquence du don d’œufs durs à un mendiant : il nous jette un sort |
Sel dans la mare des vaches |
Mme Mimault explique les pouvoir du sel gris servant à jeter et conjurer les sorts. Elle en donne un exemple. |
Croix en fer sous la couvée |
Mme Mimault explique la croyance du dépôt d’une croix en fer sous une couvée de poussins pour les protéger de l’orage. |
Formulette pour les dartres |
Mme Mimault énonce et explique, une formulette permettant d’arrêter et guérir les dartres. |
Formulette pour éteindre le feu |
Mme Mimault énonce et explique une formulette permettant d’éteindre le feu (les brûlures) |
Préparation de la peau de lapin : du dépeçage à la vente |
Mme Morin dépèce un lapin lors de l'enregistrement et explique aux enquêteurs la marche à suivre et les précautions à prendre lorsqu'on veut enlever la peau du lapin. |
Réalisation de chaussettes en tricot |
Juliette Blanchard décrit la fabrication de chaussettes en tricot à l'aide de cinq aiguilles. Elle explique également comment la laine doit être préparée. |
Filage à l'aide d'un rouet |
Aline Guérin décrit le filage avec un rouet. On entend distinctement le rouet fonctionner durant tout l'enregistrement. Il y a très peu de dialogues. |
Ine sacré fumèle (histoire écrite par Jules Fortuné dans sa langue locale) (enq.) |
Jules Fortuné énonce un texte de sa composition en poitevin-saintongeais. Le conte parle d'un homme du nom de Jean Duche et de sa méchante femme Zélie, avec qui il ne s'entend plus. |
I biasfematère (histoire écrite par Jules Fortuné dans sa langue locale) (enq.) |
Le conte décrit la vie, la mort et l'après mort d'un blasphémateur. |
Leus oumes nessont egàus ol e dos mentries (enq.) |
Le conte raconte l'histoire d'enfants qui se chamaillent, venant de milieux sociaux différents. On se rend compte à la fin de l'histoire que c'est un parallèle avec ce qu'il se passe dans le monde adulte. Jules n'a pas donné de titre à ce texte |
Ine aricotu (enq.) |
C'est l'histoire d'un avare qui doit s'occuper de payer l'enterrement de sa mère qui vient de mourir. Il va essayer par tous les moyens de ne pas régler ses factures. |
Mots sur les bruits d’animaux en poitevin-saintongeais |
Jules Fortuné explique aux enquêteurs les mots associés aux sons/bruit que faisaient certains animaux. Remarque de Pierre Morin : "déjà en fin de piste 1, il y avait de légères coupures de son. Sur la piste 2 les coupures sont de plus en plus importantes. Heureusement, la bande originale a été relevée assez précisément dans les années 1990. Ainsi on peut compléter des mots ou expressions disparus pendant la numérisation." |
Les batteries : pauses, postes, divertissements |
Plusieurs types d'informations liées aux battages (batteries), aux pauses que l'on pouvait faire durant, et aux postes que l'on pouvait occuper lors de cette activité. Jules Fortuné y évoque également les moments de divertissements ainsi que le bouquet sur le pailler. |
Jeu de tour de force |
Le but du jeu consistait à porter plusieurs sacs de blé dans des positions difficiles. Est aussi évoqué un jeu où le but était de passer le creux de ses fesses sur le nez d'un homme. |
Les Saints des environs et procession pour faire venir la pluie |
Jules Fortuné évoque la présence de plusieurs saints dans les environs du village, avec des effigies plus ou moins visibles et représentatives. Puis, il parle ensuite d'une procession faite pour faire tomber la pluie. Dans le village, on l'appelait "la babeuille", du mot "babilli", c'est-à-dire bavasser. |
Lieu où se réunissaient les chiens à Massognes et sur l'endroit où les chats allaient à Cuhon lors de mardi-gras |
Jules Fortuné indique qu'il existe des endroits à Massognes où les chiens se réunissent. Il appelle cela le "tchéru ous chés". Il évoque aussi "la croisi", à Cuhon, un lieu où les chats se rassemblaient à mardi-gras. |
Coutumes de Mardi-gras : déroulement de la journée |
Jules Fortuné décrit le déroulement de la journée de mardi-gras pendant laquelle les enfants faisaient la tournée des maisons du village. La fin de l'enregistrement correspond à des questions en rapport avec l'item UPOI_GDC_0013_0004_011 (mauvais découpage) |
Coutumes de la Chandeleur et mardi-gras : le louis d'or dans la main et les farces avec les crêpes |
Jules Fortuné décrit succinctement les chirons. Il raconte les traditions autour des crêpes lors de mardi-gras et de la Chandeleur, ainsi que les blagues qui pouvaient aller avec. |
Les courus et leur mode de vie |
Les informateurs nous expliquent qui sont les "courus" (mendiants), les lieux où ils peuvent dormir et comment ils vivent leur vie. Ils racontent avec plus de précision la vie de certains et comment ils en sont arrivés à cette situation. |
Le phylloxéra et ses conséquences pour le village |
Lorsque le phylloxéra a complètement ruiné certains paysans, ceux-ci ont du se mettre à mendier. M. Fortuné explique également ce qu'ont dû faire les gens pour essayer de s'en sortir. |
Anciennes vignes et termes liés à la viticulture |
Jules Fortuné explique comment les vignes devaient être disposées puis taillées, parfois selon leur cépage. Il évoque aussi l'épisode de phylloxéra qui a très durement touché les vignerons de cette époque. Il décrit le processus pour créer de nouvelles espèces de vigne, grâce aux greffes. Il termine en définissant les termes de "pésslé" et "arsouni". Deux photographies sont présente dans la transcription de l'item. |
Définitions de plusieurs termes poitevin-saintongeais liés à la viticulture |
Jules Fortuné explique la signification de plusieurs termes en poitevin-saintongeais tels que : "embiavure", le "frmon", "lariâ". Puis il donne des noms d'outils. |
Le labour à l'araire à bœufs |
Jules Fortuné décrit l'évolution du labour avec l'apport de l'araire à bœufs |
J'ai des poules à vendre (Coi.) / J’ai des pommes à vendre (Laf.) |
Mme Ayrault et Jeanne Roy chantent deux versions différentes d'une même chanson. Il s'agit d'une chanson sur des pommes de couleur blanche ou rouge qui se retrouvent en grand nombre dans un grenier. |
Conscrit faut pas pleurer (enq.)(fragment) |
Maximilien Roy interprète une chanson qui débute par "Conscrit il ne faut pas pleurer en quittant ton village". Il évoque aussi la chanson de la poulette. |
Le vieillard au bâton de vert pommier (Coi.) / La mariée battue (Laf.) |
Mme Roy recherche puis chante un fragment de chanson ayant pour refrain « Devenez-vous promenez-vous ».
Elle évoque également une rengaine qui était prononcée lorsque quelqu’un disait qu’il était malade mais ne l’était pas en réalité. |
Elle est morte la chèvre à Margot (enq.) |
Mme Marie-Eugénie Roy chante une courte phrase musicale sur la chèvre à Margot. |
L'avocat gourmand (Coi.) / J’aime pas ça (Laf.) (début) |
Madame Odette Bernard chante le début de la chanson de l’avocat dans laquelle celui-là va à la foire puis dans une auberge. Elle explique ensuite qu'il existe une autre version avec des mots qui changent et chante cette seconde version. Dans la seconde version, l'avocat s'étouffe avec une arête de poisson. Fin de la chanson dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_006 |
L'avocat gourmand (Coi.) / J’aime pas ça (Laf.) (fin) |
Odette Bernard chante la suite de la chanson de l'avocat entendue dans l'item précèdent. A la fin de l'enregistrement elle explique que deux versions existent.
Ambiance de veillée en fond sonore. Suite de la bande GDC00038 - Veillée à Cherves. Le début de la chanson est dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_005 |
L'avocat gourmand (Coi.) / J’aime pas ça (Laf.) (début de la seconde version) |
Mme Roy interprète le début d’une seconde version de la chanson de l'avocat en compagnie du chœur des personnes présentes lors de la veillée. La chanson de l'avocat évoque un avocat qui part à Paris avant de se rendre dans une auberge pour y manger.
Mme Roy a du mal à se souvenir des paroles ainsi que de la mélodie. Il est précisé que cette version ne se danse pas, qu'elle devrait être plus rapide et plus sauté. Suite et fin de la chanson dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_008 |
L'avocat gourmand (Coi.) / J’aime pas ça (Laf.) (fin de la seconde version) |
Mme Bernard interprète la fin d’une seconde version de la chanson de l'avocat en compagnie du chœur des personnes présentes lors de la veillée. La chanson de l'avocat évoque un avocat qui part à Paris avant de se rendre dans une auberge pour y manger. Fin de la chanson débuté dans l'item UPOI_GDC_0008_0001_007. |
Procession de Ste-Radegonde |
Alice Prieur explique comment se déroulait la procession de Sainte-Radegonde. |
Légendes et croyances autour de Sainte-Radegonde |
Alice, Abel Prieur Prieur et leur fils, racontent les légendes et croyances autour de Sainte-Radegonde ainsi que les miracles qu'elle aurait accomplis. Ils indiquent que la chapelle a été démolie à l'aide de dynamite, mais que le curé aurait gardé des photos de celle-ci avant sa destruction. |
Vertus de la source de Ste-Radegonde |
Alice, Abel Prieur Prieur et leur fils, expliquent les vertus de la source de Ste-Radegonde se trouvant sur la route pour aller à Marconnay, devant soulager ceux qui ont mal aux yeux. |
Décoration des bœufs de processions. Gages aux nouveaux maires et conseillers municipaux |
Alice, Abel Prieur Prieur et leur fils, racontent la manière dont étaient décorés les bœufs lors des processions. Ils expliquent ensuite ce qui était fait aux conseillers et au maire lors d'élections, et la coutume qui allait avec dans le village. |
Blague d'enfant : enlever les plombs des cartouches du fusil. Les arbres de la liberté |
Abel Prieur raconte une blague qu'il faisait enfant, qui consistait à enlever la poudre des fusils.
M. et Mme Prieur parlent de la guerre et des arbres de la liberté. L'arbre que l'on plantait s'appelait le mai. |
Crêpes et tourtisseaux |
Alice et Abel Prieur donnent des explications sur les crêpes molles, les tourtisseaux et sur la façon qu'ils avaient de les manger |
Procession de Saint-Radegonde : décoration, occupation des femmes, déroulement |
Alice et Abel Prieur évoquent la décoration des bœufs lors de la procession de Ste-Radegonde, puis les femmes et leurs occupations pendant la procession. Ils racontent la journée de procession et évoquent l'assemblée du Tivet. |
Ambiance de veillée ; Air de polka (enq.) |
Pendant que Marc Verdon joue un air, un homme fredonne l'air de gigouillette en dansant. Note de Pierre Morin : la personne âgée qu'on entend semble être, selon ses souvenirs M. Marcel Ayrault, le père de Jean-Pierre Ayrault de Cuhon qui faisait partie de l'association "les Gens de Cherves" à l'époque. |
La sauce aux lumas (enq.) |
Polka jouée par Marc Verdon à l'accordéon diatonique. Note de Pierre Morin : Peut-être "sauce aux lumas" ou varsovienne ? |
Polka (enq.) |
Polka jouée par Marc Verdon à l'accordéon diatonique et dansée par les stagiaires. Même air qu’à l’item UPOI_GDC_0008_0005_002 |
Jeu de marbres sur fond de polka piquée (enq.) |
Sur un fond de polka piquée jouée par Marc Verdon, chantée et dansée par les stagiaire, on entend tout d'abord Pierre Morin qui annonce le lieu et ensuite Marcel Ayrault qui explique le jeu de marbre du triangle. |
Fabrication d’alcool : matériel de distillation et processus de fabrication |
M. Gabilly explique aux enquêteurs les différents éléments qui composent l'alambic ainsi que le processus de fabrication d'alcool par distillation. Une photographie se trouve dans les transcriptions fournies par Pierre Morin. |
Fabrication d’alcool : degré de l'alcool |
M. Gabilly explique que l'eau de vie a différents degrés d'alcool au cours des étapes de fabrication dans l'alambic. |
Fabrication d’alcool : lentille de l'alambic et rectification de l'alcool |
M. Gabilly donne des explications sur l'usage de la lentille et son utilité pour rectifier l'alcool.
Dans l'enregistrement, les bruits de marteaux entendus à la fin proviennent des coups donnés pour faire sauter le cercle et la fonçure de la barrique. Tout au long de l'enregistrement, on entend distinctement le bruit des hommes en train de s'affairer autour de l'alambic. |
Étapes de fabrication d’un four et matériaux utilisés |
M. Guiette donne les principales étapes de fabrication d'un four et les meilleurs matériaux à choisir afin d'obtenir un four avec un bon rendement, qui chauffe bien. Durant tout l'enregistrement, M. Guiette s'appuie sur un dessin tout en expliquant les choses. Il se peut que l'un des enquêteurs ait pris ce dessin en photo. |
Chauffe du four : techniques pour chauffer le four et aliments |
M. Huet se sert du four pour montrer ce qu'il est possible d'y faire cuire tout en prenant le temps de bien expliquer la technique et les étapes à suivre afin d'obtenir un four bien chaud. Deux photographies se trouvent dans les transcriptions fournies par Pierre Morin. |
Chauffe du four : fonctionnement du four et test du journal |
Les enquêteurs partagent un moment avec Xavier Huet, qui leur explique le fonctionnement du four et sa préparation afin d'obtenir une température adéquate. La suite de l'enregistrement se trouve dans l'item UPOI_GDC_0008_0008_003 |
Chauffe du four : dimension et cuisson d'aliments et type de chaleur. Faire monter son levain. |
M. Huet discute autour du four qui chauffe. À l'intérieur sont cuits des tartes, de la pâte à pain que des rôtis. M. Huet parle de divers thèmes tels que la difficulté de faire lever la pâte à pain l'hiver, la tâche ardue d'attraper un cochon en liberté ou encore le courage qu'avait sa grand-mère à s'occuper seule du four pour le faire chauffer et y cuire ses aliments. Suite et fin de l'item UPOI_GDC_0008_0008_002 |
Le chanvre : son exploitation, sa vente, son industrialisation |
Maxime Patrouillot se souvient de la culture du chanvre, depuis son semage jusqu'à son tressage pour en faire des cordes. Son épouse et sa sœur ponctuent de temps en temps le récit par des affirmations ou des détails complémentaires.
Nous pouvons entendre des bruits de discussions ainsi que des babillements d'enfant en bruit de fond. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- (parle du système de séchage, dans l’usine à chanvre, du chanvre après avoir roui....) Alors i plaçait sa chanvre [...] (voulant dire qu’il pouvait placer le chanvre sans abîmer la tige) ;
- C’était importé d’Italie, la grosse machine, le gros tuyau (parle ici du tuyau pour sécher le chanvre...) ;
- On a encore les brês (broyeurs à chanvre) ;
- La date proposée par le témoin est douteuse. On entend parler de : «...en 70... » ; « ... 1830... ».... Il s’agit certainement de 1930.... ;
- Un petit cultivateur qui faisait valoir 3, 4, 5 hectares de terre, il attendait ça (la prime de l’état, et la somme gagnée par la vente de son chanvre à l’usine). |
Un lieu pour danser dans la région d'Ouzilly |
Maxime Patrouillot se souvient, en répondant à l'enquêteur, d'un endroit où les gens se rassemblaient pour danser. Les anciens, en particulier, y dansaient la ronde. |
La gigouillette (doc.) |
Maxime Patrouillot interprète la gavotte de gigouillette C'est la fille de la meunière, une première fois sur des tralalas puis avec des paroles. Il semble esquisser des pas de danse et frapper le rythme associé à la mélodie en même temps qu'il chante. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : (au bal, lorsqu’on avait le quadrille des lanciers, on dansait cette danse),... |
La Gâtinelle (doc.) |
Maxime Patrouillot, son épouse et sa sœur, expliquent au groupe d'enquête la danse de la Gâtinelle. L'informateur et l'une des informatrice fredonnent l'air, d'abord sur des tralalas puis sur les paroles. Ils commentent ensuite les différentes étapes de la danse. |
Paroles et air anciennement joué au carillon de l'église d'Ouzilly |
Maxime Patrouillot se souvient d'un air joué par les carillonneurs d'Ouzilly au moment des fêtes. |
Travail dans les marais : les fossés, les sabots et les guêtres du pays |
Maxime Patrouillot parle du travail dans les marais de manière générale. Il parle des sabots et des guêtres mis par les travailleurs et travailleuses, de l'utilisation des perches et de la réglementation datant de Napoléon sur les canaux et fossés. L'enregistrement est fortement entrecoupé. Il est possible d'y entendre la voix de l'une des deux informatrice présentes sans savoir qui parle.
À la fin de l'enregistrement, l'enquêteur dit : « C'était M. Patrouillot Maxime, à Ouzilly, près de Vendeuvre, le 17-2- 1974, groupe Pierre Morin stage de Vendeuvre. M. Patrouillot avait 82 ans. » Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Les femmes portaient des sabots de bois à l'époque ;
- [en parlant de la bêche] Sorte de picornu qui servait autant à labourer qu'à nettoyer ;
- on se tient debout alors que là (on travaillait plié en deux) il fallait se mettre les reins (à l’épreuve). |
Dis-donc mon gros Pierre (Coi.) |
Au début de l'enregistrement, Pierre Morin précise : « Nous sommes maintenant chez M. Dégris, à Vendeuvre, 70 ans, ancien musicien. »
Ensuite, l'informateur interprète l'air de ronde Dis-moi mon gros Pierre, veux-tu t'marier ? Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Le garçon est au milieu de la ronde et choisi sa cavalière avec laquelle il va faire tout ce qui est dit dans les 4 derniers vers. |
Air du quadrille |
M. Dégris interprète la gavotte de pas de quatre Un, deux, trois, quatre, levez la patte. La deuxième partie de l'air est fredonnée sur des tralalas. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Il continue seulement en chantant l’air.
Aucune indication sur la danse. |
�Éléments biographiques sur M. Roy |
M. Roy répond aux questions de l'enquêteur. Il est âgé de 81 ans, est né à Marigny-Brizay et est arrivé à Vieux, commune de Vendeuvre, lorsque son père a acheté là-bas. Il s'est ensuite marié et est venu vivre à Vendeuvre. |
Les surnoms de personnes des environs, de certains dans sa famille et du nom de Villemalnommée |
M. Roy se souvient de surnoms. Dans sa famille, certains Roy étaient notamment surnommés Cadets. Il évoque aussi l'ancien surnom de Chabournay, Villemalnommée. |
Parcours d'un musicien pour une noce à Marigny- Brizay |
M. Roy évoque un musicien (noté comme son grand-père dans le document d'analyse de P. Morin) et une noce que ce dernier a faite à Marigny-Brizay. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Le grand-père de monsieur Roy était musicien routinier :
« - Pi arrivé à Mirebeau, à Marigny-Brizay pour jouer devant la mariée ! À pieds ! Et oui, avec son instrument. (voulant faire comprendre que tout ce chemin, il l’a fait à pied)
- […] Dix heures ou dix heures et demi. (Il a fait 45 km à pied).
- Ah bah il a pas dormi, il est arrivé là-bas, (à Marigny-Brizay, au mariage), on lui a donné son coup de Bordeaux et puis aller. (il a joué devant la mariée). » |
Coutumes de la Saint-Jean |
M. Roy répond aux questions de l'enquêteur sur la Saint-Jean. Il se souvient que certaines personnes amenaient des branches de noyer et des noix et qu'ils jetaient une pierre dans le feu. Ensuite ils faisaient une ronde, mais il ne se rappelle pas si ils chantaient. |
Farce : Imitation du cri du cochon |
M. Roy raconte une farce que faisait son frère (surnommé Néness) en imitant le grognement du cochon. Les gens pensaient que leur goret s'était enfuit alors ils le poursuivaient, ce qui pouvait durer longtemps. Un jour, le stratagème a été découvert par une dame. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Parce qu'il avait fait l'imitation du cochon, alors il fout l'camp (en continuant de faire le bruit du cochon il s’éloigne de la ferme). L'bonhomme se lève, (croyant entendre son cochon) il court après l'goret quoi ! |
Dis-donc mon gros Pierre (Coi.) |
L'enregistrement débute par un échange avec un informateur qui est très rapidement interrompu.
Ensuite, Mme Neveu chante la chanson Eh toi mon gros Pierre, veux tu t'marier.
L'enregistrement est interrompu pendant son chant.
Un bruit de discussions constitue un fond sonore. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
On entend Pierrot en fond qui parle de matériel. |
Explications sur la ronde Eh toi mon gros Pierre, veux-tu t'marier |
Mme Neveu répond aux questions des enquêteurs sur le fonctionnement de la ronde allant avec la chanson Eh toi mon gros Pierre, veux tu t'marier. Voir item précédent, UPOI_GDC_0016_0011_001. |
La porte mal fermée (Coi.) / La fille surprise par ses parents (Laf.) |
Une informatrice interprète la chanson Mon père est au moulin, ma mère est à la noce, présentant l'histoire d'une jeune fille restée chez elle en l'absence de ses parents. Son galant vient la voir et défonce la porte. Lorsque la chanson se termine avec le retour de la mère, le galant est mort et enterré. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Une dame dont le nom n'a pas été relevé chante ;
Toutes les strophes sont construites de la même façon et chaque strophe est la reprise de la deuxième partie de la strophe précédente. |
Air de quadrille (doc.) |
Une informatrice gavotte un air de quadrille sur des tralalas. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Une dame chante l’air du quadrille ; du moins le début de l’air d’une figure, du moins un extrait, puisqu’elle l’a déjà chanté mais voyant qu’elle est enregistrée, ne veut plus faire l’effort pour le rechanter. |
Exploits de force aux batteries dans la petite région |
Un informateur se souvient d'exploits de force ayant eu lieu dans la région.
Le fond sonore est constitué de bruit de discussions et de quelqu'un jouant de la flûte. |
Le pas d'été (doc.) |
L'enregistrement débute par la voix d'un enquêteur indiquant : « M. Enjames, 84 ans, à Boussais commune de Chabournay. »
Ensuite, l'enquêteur interroge M. Enjames sur le pas d'été. Ce dernier donne alors quelques informations comme le fait qu'il a déjà présenté la danse et l'air la veille, le moment où il a appris la danse et dans quel contexte ainsi que l'air qu'il fredonne sur des tralalas.
Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Voir films GDC : N° 2 vers la fin (réalisé la veille de l’enquête)
et N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête).
- Quand ils faisaient "le mur" ou qu'ils avaient une petite permission ;
- Il raconte que les femmes débarrassaient la table aux batteries et il dansait.... La veille de cette enquête, une soirée rassemblant tous les stagiaires et des personnes de Boussais avait été organisée. M. Hanjeame nous avait dansé le pas d’été sur une table....Voir film GDC N°2 , vers la fin (document placé avant celui sur Roger Manceau). |
La bourrée (doc.) |
M. Enjames et Mme Ouvrard renseignent les enquêteurs·trices sur la bourrée. Ils présentent un air ainsi que la chorégraphie. Ensuite, M. Enjames se souvient de la gavotte Vive la limousine. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête).
- Après le pas d’été M. Hanjeame se met à chanter la bourrée... dit Mme Ouvrard.
Il la chante plusieurs fois...Puis Mme Ouvrard explique la chorégraphie de la bourrée en quadrette ;
- Prouesses réalisées par les danseurs du genre : un tour ou deux sur le talon d’une jambe avant de frapper le temps fort puis repartir pour terminer le traversé.
M. Hanjeame chante en démontrant sa prouesse... Il tourne sur le troisième temps dansé du thème musical (la bourrée comporte 2 thèmes musicaux et il y a 4 temps de danse dans chaque thème)... |
C'est la fille de la meunière (polka gigouillette) (doc.) |
Eugénie Ouvrard interprète un air et montre la chorégraphie en même temps. Elle indique : on le faisait sur un air de polka. Elle interprète ensuite la gavotte de polka C'est la fille de la meunière et indique qu’ils enchaînaient sur la suite du galop avec des tralalas avant de recommencer. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête).
Mme OUVRARD nous fait la présentation... |
Brisquet (doc.) |
Eugénie Ouvrard et Victor Enjames interprètent la gavotte de Brisquet C'est la fille à Jean Brisquet. Ils ne prononcent pas les mêmes paroles bien que la mélodie soit identique. Ils semblent montrer la chorégraphie en même temps. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête).
Mme OUVRARD nous fait la présentation...
- Mme OUVRARD a du mal à s’adapter aux paroles... Voir chorégraphie sur le film N° 8. |
La danse de l'ours (doc.) |
Eugénie Ouvrard interprète l'air de la danse de l'ours sur des tralalas. Elle indique que cela devait être chanté rapidement car cela allait vite. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête).
Mme OUVRARD nous fait la présentation...
- Mme Ouvrard chante l’air de la danse de l’ours... Voir chorégraphie sur le film N° 8. |
Histoire sur un violoneux qui a cassé une corde à avoir trop joué |
Le début de l'enregistrement est difficilement compréhensible.
Victor Enjames se souvient d'une fois où il a tellement dansé le pas d'été que le violonneux en a cassé les cordes de son violon.
À la fin de l'enregistrement, l'enquêteur dit :
« C'était M. Enjames, 84 ans, ou est-ce qu'il habite M. Enjames ? À Bournof. Et madame? Ouvrard, de Boussais. Mme Ouvrard qui a 71 ans et qui habite à côté de Boussais [...] commune de Vendeuvre. Ces deux personnes sont originaires de la commune de Thurageau. » Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête).
Mme OUVRARD nous fait la présentation... |
Polka piquée : air et chorégraphie (doc.) |
Eugénie Ouvrard interprète l'air de la polka piquée sur des tralalas, au cours d'un rassemblement.
Elle explique ensuite la chorégraphie.
Nous pouvons entendre en bruit de fond les discussions des autres personnes présentes à la veillée.
À la fin de l'enregistrement, une enquêtrice indique : « C'était Mme Ouvard, Eugénie à une veillée à La Gruge à Boussais. » |
À Paris chez ma grand-mère (enq.) |
Victor Enjames introduit la chanson qu'il va chanter en indiquant que c'est un air chanté par les gars qui ont trop bu.
Ensuite, il interprète la chanson À Paris, chez ma grand-mère.
Nous pouvons entendre en bruit de fond les discussions des autres personnes présentes à la veillée. |
Recherche d'air (doc.) |
Victor Enjames fredonne des airs pour les retrouver. Il commence à chanter un air débutant par « Mac Mahon dit à l'empereur, son grand honneur dans le nord de la France ». Il ne se rappelle pas de la suite. L'enquêteur tente alors de l'orienter sur un autre air. |
Exploit de danse avec une chaise en équilibre sur le menton |
Eugénie Ouvrard raconte un exploit de force réalisé autrefois. Un homme tenait en équilibre sur son menton une chaise, sans y mettre les mains. |
À Paris sur un cheval gris (ritournelle) (doc.) |
Mme Amiet interprète une ritournelle qu'elle employait pour endormir ses enfants.
L'enregistrement bascule ensuite sur des airs de musiques contemporaines sans explication. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Ensuite, elle parle de Melin, puis elle est interrompue par de la musique moderne.... ! ?
SANS EXPLICATION ! |
Melin, Meluche faisaient des crêpes (doc.) |
Mme Amiet chante la chanson de Melin et Meluche qui font des crèpes. Elle est aidée par l’enquêteur.
À la fin de l'enregistrement, l'enquêteur dit :
« C'était M. et Mme Amiet de Vendeuvre, le 18-2-1974. M. Amiet avait 85 ans et Mme Amiet 81 ans. » |
Bonjour Mademoiselle, combien vends-tu ton vin (inc.) - Polka piquée (enq.) |
L'informatrice chante les paroles de la gavotte de polka piquée Bonjour Mademoiselle, combien vends-tu ton vin. Elle est intimidée par le matériel d'enregistrement. Les personnes présentes l'incitent à chanter. |
Le roulier charitable (Coi.) |
L'informatrice récite la chanson Approchez pour entendre l'histoire de l'indigent.
La chanson raconte l'histoire d'un bourgeois dont la calèche est coincée dans un bourbier. Un pauvre voyageur l'aide et pour le remercier, le roulier le conduit à une auberge. Cependant, la maîtresse de maison refuse de servir le mendiant. Le mendiant prédit alors à son ami la mort de la mauvaise femme. Le roulier part vérifier et constate que la prophétie s'est réalisée, mais déjà le pauvre voyageur a disparu laissant à sa place une image du Christ. |
Damon et Henriette (Laf.) |
L'informatrice récite la chanson Henriette et Damon ; deux amants, dont le père de la jeune fille refuse de la marier pour éviter de diviser les biens entre son fils et son gendre. Il met sa fille au couvent et l'amoureux à la guerre.
En arrière-plan, on entend des cris d'enfants. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin : « Récit de type. En vers. Le récitait (non chantée) par cœur. » |
Je n'ai pas vu mon amant ce matin (Coi.) / Bonjour mademoiselle (Laf.) |
M. Clément interprète la gavotte de polka piquée Bonjour Mademoiselle, comment vous portez-vous ? |
Voyez-vous ce petit gamin : Mazurka (doc.) |
M. Clément interprète la première partie de la gavotte de mazurka Voyez-vous ce petit gamin. |
Sautez-donc : Gâtinelle (enq.) |
M. Clément interprète la gavotte de gâtinelle Sautez-donc vous ne sautez gère. |
Quand on est d'la classe (enq.) |
M. Clément interprète l'air Quand on est d'la classe. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin que ce chant était chanté par les conscrits. |
Parmi les danses du Poitou (enq.) |
Mme Clément interprète la chanson Parmi les danses du Poitou, portant sur la gâtinelle.
Au début de l'enregistrement, l'enquêteur encourage Mme Clément à chanter.
La chanson commence par une introduction présentant la gâtinelle comme "la danse la plus attirante'' du Poitou, avant d'énoncer la gavotte de danse. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin qu'il s'agit d'un chant de valorisation de la gâtinelle. |
La belle qui s'endort au tic tac du moulin II (Coi.) / Le meunier et la belle (pro parte) (Laf.) |
Maurice Goudeau est encouragé à chanter par l'enquêteur.
Il interprète la chanson « Là-haut sur la colline » présentant l'histoire d'un meunier et d'une jeune femme venue faire moudre son grain. Quand elle repart du moulin, elle se demande ce qu'elle va pouvoir dire à sa mère en voyant son sac si plein. Le meunier lui répond qu'elle pourra accuser le tic-tac du moulin.
Au bout de quelques couplets, Alexandre Rinsant l'interrompt pour lui signaler une erreur apparemment corrigée sur les documents en dehors de l'enregistrement (couplets 6 et 7). L'informateur ne s'arrête pas de chanter.
En arrière-plan, une horloge sonne. |
Pauvre bibi bébé (enq.) |
Maurice Goudeau interprète une partie de la chanson Pauvre bibi bébé. Il est rejoint sur le refrain par Alexandre Rinsant. |
I nous rendrons point cor aneu (enq.) |
Alexandre Rinsant interprète la ritournelle I nous rendrons point cor aneu. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin que cette ritournelle se serait chantée à la fin de soirées bien arrosées entre amis. |
Le moine mis à coucher avec la fille aînée (Coi.) / Le bonhomme mouillé à l'hôtel (Laf.) |
Alexandre Rinsant interprète le chant I li vint à nout' porte racontant la venue d'un marchand que la famille met à coucher avec la fille aînée. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin qu'il s'agit d'un chant pour mener les bœufs. |
Les scieurs de long (Coi./Laf.) |
Une première version de la chanson Rien n'était tant chi drôle est chantée par Maurice Goudeau. Sa manière d'énoncer le refrain amuse son auditoire ainsi que lui même. Au début de son chant, il se trompe sur les paroles en incluant "les auvergnats" au lieu "des scieurs de long", il est repris par Alexandre Rinsant.
Une deuxième version d'Alexandre Rinsant voit l'énonciation d'un autre refrain. Il ajoute deux couplets supplémentaires ainsi qu'une légère différence de texte. Les premiers couplets ne sont pas répétés. |
Air d'avant-deux : Quadrille (enq.) |
M. Russeil interprète un air d'avant-deux sur des tralala. Il donne les indications "en avant" avant le premier thème et "balancez !" avant le deuxième. Il commence par chanter le deuxième thème. |
Depuis que le vieux des tartarins il est mort (enq.) |
Alexandre Rinsant interprète le chant de chasse Depuis que le vieux des tartarins il est mort. La première partie de l'air est chantée sur des paroles tandis que, dans la deuxième partie, il imite le son du cor de chasse avec la bouche et les mains placées en haut-parleur devant sa bouche.
La chanson raconte les exploits d'un chasseur, aussi bien en nombre d'animaux tués que dans ses relations amoureuses. |
Oh! Papa as-tu vu (enq.) |
Alexandre interprète le chant de chasse Oh ! Papa as-tu vu tandis que Maurice Goudeau et M. Russeil l'accompagnent en imitant le son du cor de chasse (avec la bouche, les mains placées en haut-parleur devant). |
Pour bien la dansa : Limousine (enq.) |
Une informatrice interprète avec Alexandre Rinsant la gavotte de Limousine Pour bien la dansa.
Une pulsation est frappée. Le premier thème est énoncé sur les paroles et le second sur des tralala.
À la fin de l'enregistrement, Maurice Goudeau entonne un vers de chant :
" Vieux clocher de ville". |
Comment qu'a va. (enq.) |
Alexandre Rinsant interprète la fin d'un chant portant sur les paysans. La fin de son air est accompagnée puis applaudie par l'assemblée.
Après une coupure, un fragment d'histoire est énoncé par Alexandre Rinsant. Seuls ses propos sont audibles, bien qu'il y ait la voix d'autres participants. |
Margarita (enq.) |
Une informatrice dialogue avec l'enquêteur puis elle interprète la chanson Margarita, racontant l'histoire d'une femme espagnole, morte d'avoir aimé un capitaine (marin) français qui l'a délaissée. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin que l'air était tiré d'un livre de chanson. |
En me revenant de métives (enq.) |
Alexandre Rinsant interprète la chanson En me revenant de métives, présentant un dialogue entre un garçon, revenant des champs et son amante. L'informatrice parle en arrière-plan. |
Les scieurs de long (Coi./Laf.) |
L'informateur, ancien scieur de long interprète le chant Il y a rin d'chi drôle portant sur les scieurs de long et leur maître. |
Pour bien la dansa : Limousine (enq.) |
L'informateur, ancien scieur de long interprète la gavotte de limousine Pour bien la dansa. Il est brièvement rejoint sur la reprise par Maurice Goudeau
L'enquêteur interroge les témoins pour savoir comment se dansait cette danse, les informateurs lui répondent.
Ensuite, les témoins évoquent d'autres enquêteurs venus les rencontrer. |
La cuisinière s'en va t-au marché (enq.) |
L'informateur, ancien scieur de long interprète la chanson énumérative La cuisinière s'en va t-au marché. Il s'agit d'un chant d'amusement qui se chantait pendant un repas, en l'honneur de la cuisinière. Tour à tour, l'informateur énonce le départ au marché, l'achat du poulet, le plumage, le rôtissage, le découpage, le service... Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin que l'air était chanté pendant un repas, en l'honneur de la cuisinière. |
Le galant mangé par les rats (Coi.) / Le galant oublié dans l’armoire (Laf.) |
L'informateur interprète la chanson Perrine était servante, présentant l'histoire de Perrine, servante du curé, à qui son amant vient rendre visite. Le curé revenant, elle cache son ami dans un coffre puis l'y oubli pendant plusieurs semaines. Il finit dévoré par les rats sauf son bonnet. |
Airs du quadrille (enq.) et pratique de musicien de M. Russeil |
M. Russeil interprète sur des tralala plusieurs airs de figures de quadrille, qu'il jouait autrefois au violon.
M. Russeil parle de sa pratique du violon avec les frère Grassignoux. |
Le Juif errant (Coi./Laf.) |
L'informatrice récite une partie la chanson Le juif errant. Elle a des difficultés d'élocution et de mémoire et est souvent interrompue par l'autre informatrice présente ainsi que par l'enquêteur.
Cette complainte raconte le sort du Juif errant, rencontrant des bourgeois l'invitant à boire. Mais du fait de sa condition, il doit rester debout. |
Damon et Henriette (Laf.) |
L'informatrice interprète une partie de la complainte Henriette et Damon, pour laquelle elle avait été enregistré une première fois (voir item UPOI_GDC_0002_0002_003). Elle a des difficultés d'élocution et de mémoire et est encouragée à poursuivre par l'enquêteur.
La complainte raconte l'histoire de deux amants Henriette et Damon. Le père de la première refuse de la marier, par peur de devoir diviser ses biens entre son fils et son gendre. Il l'envoie au couvent tandis que Damon part à la guerre. Cependant, le fils du baron meurt et il veut alors faire revenir sa fille. Mais son amant est mort et elle veut rester au couvent. Un jour, un jeune homme se présente au couvent et par un coup du destin, les deux amants se retrouvent. À comparer à l'item UPOI_GDC_0002_0002_003. |
Le chaudronnier sous le lit (Coi.) |
L'informatrice interprète la chanson Mon mari est en route présentant un dialogue entre un chaudronnier et la maîtresse de maison. Alors qu'elle invite le voyageur chez elle, puis dans son lit, le mari revient à minuit et chasse le chaudronnier de sa demeure. À la fin de l'enregistrement, l''informatrice commence à donner des indications sur la manière dont était chanté l'air en collectif mais elles ne sont pas enregistrées. |
C'était un garçon désireux (inc.) |
L'informatrice chante C'était un garçon désireux du mariage, présentant un dialogue entre un galant et une jeune femme, Jeanneton. Le galant a beau lui faire la cour, elle se refuse toujours à lui sous prétexte qu'il est trop petit. Jusqu'au jour du mariage où elle l'accueille dans ses bras.
Pendant son chant, elle s'interrompt en raison d'un oubli des paroles. Le dernier refrain diffère de celui énoncé durant toute la chanson. |
Faites-moi faire un homme sans tête (Coi.) / Faites-moi un homme sans tête (Laf.) |
L'informatrice interprète la chanson Les gens m'y parlent du mariage portant sur la peur du mariage et de la difficulté à trouver un bon mari. Le dernier refrain diffère de celui énoncé durant toute la chanson |
Il court il court le furet (Coi.) / Il passe, il passe, il est passé (Laf.) |
L'informatrice explique les règles d'un jeu d'enfants en interprétant la chanson associée Il court il court, le furet. L'enquêteur répète les explications de l'informatrice. |
La rencontre au bois charmant (Coi./Laf.) |
L'informatrice interprète le chant d'une ronde, dansée lors des veillées, et explique l'un des passages de la danse.
La chanson présente l'histoire de deux jeunes gens qui se rencontrent dans un bois, discutent ensemble puis repartent en s'embrassant, à l'instar des danseurs. La fin de l'enregistrement contient un essai de magnétophone. |
La belle qui prend l'habit d'un matelot (Coi.) / La fille matelot (Laf.) |
M. Clément interprète la chanson Les amours d'une jolie brune présentant l'engagement d'une fille en marin pour suivre son amant. Bien qu'elle soit engagée, il ne la reconnaît pas et la considère comme un gentil cadet ressemblant à sa bien-aimée. L'argent qu'ils ont tout deux gagné leur servira à se marier. |
Le champ de pois (Coi.) / La malade au lit trois mois (Laf.) |
M. Clément interprète la chanson Derrière chez nous,
présentant l'histoire d'un cultivateur s'étant rendu malade après avoir mangé dans le p'tit bois derrière chez lui. Ses voisins lui rendent visite, certains évoquant sa guérison, d'autres, sa mort.
L'informateur indique qu'il lui manque la fin de l'air. Il semble dialoguer avec une autre personne au cours de l'enregistrement. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin qu'il s'agit d'une ronde, sans que des précisions soient apportées. L'informateur confondrait "le p'tit bois" avec "le champ d'pois". |
Air de la danse de l'ours (enq.) |
L'informateur interprète l'air de la danse de l'ours sur des tralalala. L’informateur interprète l’air une seconde fois à l’item UPOI_GDC_0002_0014_003 |
Air du pas d'été (enq.) |
L'informateur interprète un air du pas d'été sur des tralala avec quelques difficultés. Il est encouragé par l'enquêteur. |
Air et paroles de la danse de l'ours (enq.) |
L'informateur interprète l'air de la danse de l'ours une seconde fois, avec les paroles du premier thème et sur des tralalala pour le second. L’informateur interprète l’air une première fois à l’item UPOI_GDC_0002_0014_001 |
Damon et Henriette (Laf.) (Fragment) |
L'informatrice interprète la complainte d’Henriette et Damon. Elle a des difficultés à se souvenir de l'entièreté de la complainte. Son récit est très fragmentaire.
Martine Roy répète les paroles données à l'informatrice.
Le début de l'enregistrement semble altéré.
La complainte raconte l'histoire de deux amants Henriette et Damon. Le père de la première refuse de la marier, par peur de devoir diviser ses biens entre son fils et son gendre. Il l'envoie au couvent tandis que Damon part à la guerre. Cependant, le fils du baron meurt et il veut alors faire revenir sa fille. Mais son amant est mort et elle veut rester au couvent. Un jour, un jeune homme se présente au couvent et par un coup du destin, les deux amants se retrouvent. L'informatrice a déjà été enregistré sur cette chanson, se référer aux items UPOI_GDC_0002_0002_003 et UPOI_GDC_0002_0011_002. |
Le capitaine et le maréchal (Forgeron) (enq.) |
L'informatrice récite par cœur la chanson Le capitaine et le maréchal qu'elle introduit comme "n'étant ni une chanson, ni une complainte".
En fond, les enquêteurs discutent.
La chanson raconte l'histoire d'un cavalier s'arrêtant dans un village car son cheval est déferré. Le maréchal, y reconnaissant un camarade, l'invite chez lui et s'occupe de sa monture. Le capitaine repart ensuite et le maréchal trouve trois fers en or sur son enclume. |
Jeu de veillée : Le cache-mimi |
M. Clément raconte ses souvenirs, notamment de veillée et d'un jeu qu'il nomme le cache-mimi. |
Jeu de veillée : Venir au monde dans un paillon |
M. Clément raconte ses souvenirs, notamment de veillée et du jeu V'nir au monde dans i paillon. |
Jeu de veillée : La Berte |
M. Clément raconte ses souvenirs, notamment de veillées et d'un jeu de cartes, la Berte. Ils arrivaient que les joueurs parient de l'argent ce qui interpelle les enquêteurs. |
Les tourneurs de baguette ou sourciers. |
M. Clément évoque le souvenir de ses parents qui broyaient du chanvre.
Il évoque les croyances autour des sourciers (trouveurs de sources). |
Dans mon pays l'y a (enq.) |
M. Clément interprète la chanson Dans mon pays l'y a. Chanson faisant partie de la rubrique 047 « Demandes en mariage repoussées ou agréées » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault |
Informations et démonstration d'un chant à rôder (doc.) |
M. Clément interprète un exemple de chant à rôder (pour mener les bœufs). |
Vins megnougne vins (enq.) |
M. Clément interprète deux versions de la chanson Vins megnoune.
La première version amuse autant l'informateur que les enquêteurs.
Il interprète ensuite la deuxième version. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin, pour le chant : Invitation cocasse. |
Le bouzé : aire de battage |
À la demande de l'enquêteur, M. Clément évoque la préparation de l'aire de battage du blé, aussi appelée le Bouzé. |
Le labourou (enq.) |
André Pacher interprète la chanson "le labourou" au cours du spectacle des ballets populaires poitevins à Poitiers. |
Cloches de Maisonneuve au carillon |
Joseph Bonnin interprète un air sur le carillon de l'église de Maisonneuve. Au début de l'enregistrement, les enquêteurs échangent des propos qu’il est difficile de comprendre. |
Polka piquée jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète une polka piquée au piston. |
Polka espagnole jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète une polka espagnole au piston. La deuxième partie de la mélodie n'est jouée qu'une seule fois. |
Polka des officiers (la chaise) jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète la polka des officiers au piston. |
Jean Brisquet jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète l'air Jean Brisquet au piston. Au début de l'enregistrement, il indique le titre de l'air. |
L'ambroise jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète une ambroise au piston. Au début de l'enregistrement, il indique le titre de la danse. |
Ostendaise jouée au piston (inf.) |
L'enquêteur et Jacques Bonnin échangent brièvement avant que ce dernier interprète l'air de l'ostendaise au piston. |
La gigouillette jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète une gigouillette au piston. |
L'italienne (Autrichienne) jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète l'air L'italienne (danse : autrichienne). |
Danse du balai jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète la danse du balai au piston. Au début de l'enregistrement, il indique le titre de l'air. |
Gâtinelle jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète une gâtinelle au piston. L'enregistrement est interrompu avant la fin de la répétition de la deuxième partie. |
Messe de minuit jouée au piston (inf.) |
Jacques Bonnin interprète la Messe de minuit au piston. Au début de l'enregistrement, il indique le titre de l'air. |
Derrière chez nous il y a trois filles (enq.) (fragment) |
Mme Bois interprète une partie de la chanson Derrière chez nous l'y a trois filles. |
Polka espagnole jouée au trombone (enq.) |
M. Penot interprète au trombone l'air d'une polka espagnole. |
Gigouillette jouée au trombone (enq.) |
M. Penot commence par interpréter au trombone le premier thème de la Gigouillette. Il intercale ensuite un morceau de la polka des lapins avant de reprendre le second thème de la gigouillette. |
Scottish jouée au trombone (enq.) |
M. Penot interprète, au trombone, l'air de la scottish. |
Mazurka jouée au trombone (enq.) |
M. Penot interprète l'air d'une mazurka au trombone. |
Première figure du quadrille : chaîne anglaise jouée au trombone (enq.) |
M. Penot interprète l'air d'une chaîne anglaise au trombone. |
Avant-deux à la mariée jouée au trombone (enq.) |
M. Penot interprète un air de marche à la mariée au trombone. Il précise qu'il s'agit d'une avant-deux et qu'il l'a eu jouée pour des mariages. Ensuite, il commence à raconter des souvenirs sur sa vie de militaire mais l'enregistrement est interrompu. |
Mal de dents et remède : Remède contre les verrues |
Noémie Morin évoque l'herbe à verrue, son utilisation et le lieux où s'en procurer. L'enregistrement débute par un échange sur le mal de dents et les remèdes associés. |
Croyance : aller dans l'écurie à minuit |
Mesdames Morin et Prévaux expliquent pourquoi il ne faut pas aller voir les vaches dans leur étable au cours de la nuit. |
Croyance : les sorciers, la sorcière et le curé |
Mme Prévaux explique qu'il ne faut pas déranger un sorcier en train de travailler.
Puis avec Mme Morin, elles évoquent les souvenirs d'une femme, supposée sorcière, qui aimait le curé du village. |
Croyance : cri de l'effraie, malheur |
Mme Morin énonce une croyance à propos du passage des chouettes autour des habitations (Frzàie). |
Croyance : entendre le coucou |
André Prévaux énonce une croyance à propos des coucous. |
Croyance : entendre la pupu (huppe) |
Lucie Prévaux énonce une croyance à propos des pupu (l'oiseau aussi appelé huppe). |
Croyance : ne pas se marier au mois de mai |
Lucie Prévaux et Noémie Morin énoncent une croyance à propos des mariages au mois de mai.
L'enregistrement est interrompu. |
Croyance : pluie à la Saint-Médard |
André Prévaux énonce un dicton portant sur les jours de pluie. |
Le monsieur renvoyé chez l'apothicaire Ou Ton chien est plus humain que toi (Coi.) / La bergère et le monsieur (le chien) (Laf.) |
Mme Moine interprète la chanson Bonjour belle Bergère deux fois.
La chanson présente un dialogue entre une bergère et un monsieur lui faisant des avances. La belle les refuse en récusant un à un ses propos.
Des voix d'hommes constituent un fond sonore. |
Vers chez nous y a tin'âne (enq.) |
Mme Moine interprète la chanson Vers chez nous y a tin' âne racontant l'histoire de la rencontre entre un âne et un loup et du chemin qu’ils vont partager.
Lorsqu'elle hésite ou se trompe, un autre témoin la reprend. Voir une deuxième version à l'item UPOI_GDC_0002_0027_004.
Chanson faisant partie de la rubrique 106 « Animaux divers » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault. |
Viens, viens, viens malheureuse (enq.) |
Un voisin de Mme Moine interprète la ritournelle Viens, viens, viens malheureuse viens. Le document d'analyse de P. Morin précise qu'il s'agit d'une ritournelle se chantant pendant le cortège de mariage. |
Vers chez nous y a tin'âne (enq.) |
Mme Moine interprète une deuxième version de la chanson Vers chez nous y a tin'âne, racontant l'histoire de la rencontre entre un âne et un loup et du chemin qu’ils vont partager. Voir une première version à l'item UPOI_GDC_0002_0027_002.
Chanson faisant partie de la rubrique 106 « Animaux divers » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault. |
Lamentations sur les restes d’un âne (Coi./Laf.) |
Mme Moine interprète la chanson Quand le p'tit bounoum s'en va t-au bois. Cette chanson décrit la découverte progressive des parties de l'âne dévoré par le loup. |
Quand ils se sont rassemblés (conscrits) (enq.) |
La fille de Mme Thoreau interprète le refrain Quand ils sont rassemblés. Le document d'analyse de P. Morin précise qu'il s'agit d'une ritournelle de conscrit. |
La barrique percée à l'endroit qu'il fallait (Coi.) / La vieille qui vendait du vin clairet (Laf.) |
Geneviève Thoreau interprète la chanson En m'y rendant de Neuville présentant le dialogue entre un voyageur et une vendeuse de vin.
Sa fille l'encourage à chanter et la soutient durant l'interprétation du chant. |
Frère Jacques et la belle Guillaumette (Coi.) |
Geneviève Thoreau interprète la chanson En m'rendant d'la Valie Vinette. Les paroles de la chanson, parlant à mot couverts, font rire les personnes présentes.
Les enquêteurs tentent d'arrêter Mme Thoreau pour enregistrer correctement la chanson. Le document d'analyse de P. Morin précise :
La Valie Vinette est le nom d'une zone territoriale de la commune de Cherves (86) située dans le triangle formé par les hameaux du Dujet, de Beauvais (côté Cherves) et le village d'Ayron. Cette petite vallée sèche, orientée Sud-Ouest, était, avant le phylloxéra, plantée de vignes d'un petit rapport. |
Au premier de l'an, pour mes étrennes (enq.) |
Jenny Manteau interprète un couplet de la chanson Au premier d'l'An pour mes étrennes. L'informatrice a déjà chanté cette chanson lors d’une enquête réalisée auprès d’elle en 1971. Se référer à l'item UPOI_GDC_0001_0008_006. |
Le galant qui voit mourir sa mie (Coi./Laf.) |
Jenny Manteau interprète la chanson Ce sont deux jeunes gens qui s'y marient ensemble, complainte d'une jeune femme, morte le soir de son mariage. Tandis que l'amant se lamente, sa mère lui dit qu'il finira par trouver une autre belle.
Lorsque Mme Manteau s'interrompt en raison de paroles manquantes, elle est relancée par l'enquêteur. |
Dans un jardin entouré de bruyère (enq.) |
Ambroisine Cramois interprète la chanson Dans un jardin de bruyère, racontant l'histoire d'une jeune femme belle et pieuse, Rosa, et de son mariage sous les auspices de la vierge. |
Puisque la reine des cieux (enq.) |
Ambroisine Cramois interprète la chanson Puisque la reine des cieux, racontant le départ d'une jeune femme pour le couvent.
En arrière-plan, on entend des conversation. Chanson faisant partie de la rubrique 082 « Couvent » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault. |
J'ai pour mari un homme sévère (doc.) (Fragment) |
Ambroisine Cramois interprète le début de la chanson J'ai pour mari un homme sévère. L'enregistrement est interrompu lors du deuxième couplet. |
Un gros capucin sur son âne (enq.) |
Après un échange entre Mme Cramois et un enquêteur, Ambroisine Cramois entame les deux premiers couplets de la chanson Un gros capucin sur son âne.
Lorsque l'informatrice ne se rappelle plus des paroles, l'enquêteur intervient et la relance. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que l'informatrice tenait un cahier de chanson sur lequel était copié le reste de la chanson. |
J'ai bien l'honneur de vous saluer madame la mariée (doc.) |
Ambroisine Cramois interprète la chanson J'ai bin l'honneur de vous saluer madame la mariée.
Lorsque l'informatrice ne se rappelle plus des paroles, l'enquêteur intervient et la relance. L'enregistrement est interrompu brièvement à la fin du quatrième couplet. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que l'informatrice tenait un cahier de chanson sur lequel était copié le reste de la chanson. |
Le vieillard qui pourrait bien ne plus être le maître (Coi.) |
Ambroisine Cramois interprète la chanson Hélas maman que je suis malheureuse d'avoir épousé ce vieux jaloux.
Lorsque l'informatrice ne se rappelle plus des paroles, l'enquêteur intervient et la relance. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que l'informatrice tenait un cahier de chanson sur lequel était copié le reste de la chanson. |
Nous voilà donc tous réunis (enq.) |
Ambroisine Cramois interprète la chanson Nous voilà donc tous réunis, racontant un repas de famille lors d'un mariage.
L'enregistrement est interrompu entre les couplets. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- L'informatrice tenait un cahier de chanson sur lequel était copié le reste de la chanson.
- Les vers « Tu n'voulais point t'y marier / moi c'était mon caprice » issu du troisième couplet et « J'n'voulais point m'y marier / c'était point mon caprice » issu du quatrième couplet proviennent de ce carnet et viennent compléter les paroles chantées. |
La fille qui a du bien et le garçon qui n'a rien (Coi.) |
Geneviève Thoreau interprète la chanson Bonsoir petit bonhomme, présentant l'histoire d'un galant en quête d'une fille à marier. Le père commence par accepter puis refuse, bien que la fille ai donné son consentement.
L'informatrice signale quelque fois ne plus se souvenir des paroles ou ne pas être sûre de ses propos mais elle finit toujours par relancer le chant. |
Les regrets du garçon mal marié (Coi.) / Garçon à marier (Laf.) |
Geneviève Thoreau interprète la chanson Quand j'étais chez mon père, présentant l'histoire d'un jeune marié à qui l'épouse rend la vie difficile.
L'informatrice a des difficultés à chanter. |
L’apprenti pastoureau (Coi.) / L’apprenti pastouriau (Laf.) |
Geneviève Thoreau interprète la chanson Quand i étais chez mon père, présentant l'histoire d'une bergère (ou d'un berger, non précisé) envoyé·e par son père garder le troupeau de moutons. Cependant, le loup en dévore un, ne laissant que la peau. |
Marianne au moulin - L'âne mangé à la porte du moulin (Coi.) / Marianne s’en va-t-au moulin (Laf.) |
M. Colon interprète alors la chanson Quand Marion va t-au moulin, racontant l'histoire d'une femme allant au moulin sur son âne, ce dernier finissant dévoré par le loup. L'enregistrement débute par des tests du microphone. |
Biguette n’veut pas sortir des choux (Coi.) / Biquette (Laf.) |
L'informatrice interprète la chanson Derrière chez nous il y a des choux, présentant l'histoire d'une chèvre refusant de sortir des choux. L'enquêteur chante parfois avec l'informatrice et l'oriente lorsqu'elle se trompe. La fin de l'enregistrement semble contenir un fragment d'une autre enquête. |
Mariée en rêve (Coi.) |
L'informatrice interprète la chanson Ol tet pour un lundi, listant avec farce la tenue de la mariée. |
Germaine (Coi.) / Le retour du mari soldat : L’anneau cassé (Laf.) |
L'informatrice interprète la chanson Germaine s'y promène dans son jardin fleuri présentant un dialogue entre une jeune femme et un cavalier, soldat revenant de guerre. Ce dernier essaye de se faire reconnaître en tant que mari parti il y a des années.
Lorsqu'elle a un doute, l'informatrice s'interrompt et un échange bref prend place avec l'enquêteur.
L'informatrice a déjà été enregistrée lors d’une autre enquête alors qu’elle chantait cette chanson. Se référer à l'item UPOI_GDC_0002_0033_001. |
Air de polka des lapins (enq.) |
L'informatrice interprète l'air de la polka des lapins sur des tralalalas. |
L’apprenti pastoureau (Coi.) / L’apprenti pastouriau (Laf.) |
Simone Bonnin interprète la chanson Quand j'étais chez mon père présentant l'histoire d'une bergère (ou d'un berger, non précisé) envoyé par son père garder le troupeau. Cependant, le loup en dévore un, ne laissant que la peau.
L'enregistrement est interrompu sur le dernier couplet énoncé. |
L’apprenti pastoureau (Coi.) / L’apprenti pastouriau (Laf.) |
Mme Heline interprète la chanson Quand j'étais chez mon père présentant l'histoire d'une bergère (ou d'un berger, non précisé) envoyé par son père garder le troupeau. Cependant, le loup en dévore un, ne laissant que la peau. |
Quand je partis pour la campagne d'Afrique (enq.) |
Mme Heline interprète la chanson Quand je partis pour la campagne d'Afrique racontant l'histoire d'un conscrit, souhaitant rentrer auréolé de gloire et de la croix d'honneur.
Au cours du chant, il y a de nombreux bruits parasites. Difficulté de compréhension |
La Paimpolaise (enq.) (Fragment) |
Mme Heline interprète la chanson La Paimpolaise présentant l'histoire d'un marin pensant au pays et à sa bien-aimée l'y attendant. |
La Pernette (Coi./Laf.) |
Mme Heline interprète la chanson Ne pleure pas Jeannette, présentant l'histoire d'une jeune femme à qui l'on propose la main du fils du prince, d'un baron… Mais elle ne veut que son ami Pierre, sur le point d'être pendu. Elle souhaite alors être pendue avec lui.
L'enregistrement est interrompu pendant la chanson de l'informatrice. |
Le tricot de laine (réf.) |
Mme Heline interprète la chanson Le tricot de laine, de Théodore Botrel, présentant l'histoire d'une tricoteuse attendant le retour de son amant marin. Mais la mer ne ramène que l'épave du navire et de chagrin, elle se jette dans la mer. |
J'ai connu dans mon jeune âge (enq.) |
Mme Heline interprète la chanson J'ai connu dans mon jeune âge donnant la parole à une jeune femme que son amant a trahi. |
Marianne au moulin - L'âne mangé à la porte du moulin (Coi.) / Marianne s’en va-t-au moulin (Laf.) |
Le début de l'enregistrement contient des éléments de conversation difficilement audibles.
M. Reau interprète la chanson Quand Rosette s'en va t-au moulin, présentant l'histoire d'une femme allant au moulin sur son âne, ce dernier finissant dévoré par le loup. |
Mon père était fin cordonnier (enq.) |
M. Reau interprète une partie de la chanson Mon père était fin cordonnier.
Après une coupure de l'enregistrement, l'informateur reprend depuis le début la chanson et y ajoute un couplet. |
Gens de notre village (enq.) |
L'informateur interprète une partie de la chanson Gens de notre village présentant l'histoire d'une femme voulant se marier, listant et vantant ses qualités. Lorsqu'il s'interrompt avant d'entamer le deuxième couplet, l'enquêteur lui énonce la première phrase du couplet, lui permettant de reprendre le chant. |
Le meunier et son valet (Coi.) / Le valet du meunier (Laf.) |
L'informateur interprète une partie de la chanson Valet, valet combien j'te dois, présentant un dialogue entre un valet de ferme et son patron.
Il apporte la précision qu'un objet tournait durant la chanson. Il est précisé par Pierre Morin dans le document d'analyse que cette chanson se chantait en faisant tourner une assiette, sur une pointe de couteau, poussée avec un torchon. D'une manière à imiter la meule du moulin sur son axe. |
Ol tet l'soir de nout' noce (enq.) |
L'informateur interprète la chanson Ol tet l'soir de nout' noce, présentant l'histoire de deux jeunes époux couchant ensemble pour la première fois. Le dernier refrain est modifié pour devenir "Rallongez-vous mauvaise coucheuse".
La fin de l'enregistrement semble contenir le début d'une autre enquête. Nous pouvons entendre la voix du collecteur dire "La confesse" sans avoir plus de précisions. |
Battages : pose du bouquet sur le paillé |
M. Laroche raconte comment était posé le bouquet sur le paillé en fin de battage. Il explique le déroulement de la célébration. |
Virginie, les larmes aux yeux (Coi.) / Départ du marin pour l’Amérique (Laf.) |
Mme Guiette interprète la chanson Virginie les larmes aux yeux, présentant un dialogue entre une femme (Virginie) et son amant, marin, s'embarquant sur un navire. Elle craint sa mort mais il lui assure qu'il reviendra et qu'ils se marieront. |
Les craintes de Jeanneton (Coi.) |
Mme Guiette interprète une partie de la chanson Je n'avais pas quinze ans à peine, présentant un dialogue entre une jeune fille de quinze ans et un galant qui veut la marier. Il la charme par des mots doux concernant leur avenir. |
Le soldat qui s’en va voir sa mère (Coi.) / Le retour du fils militaire ; La demande à loger du fils soldat (Laf.) |
Mme Guiette interprète la chanson Se retirant avec ses trois congés, présentant l'histoire d'un soldat retournant chez ses parents après vingt ans. Il ne se fait pas reconnaître immédiatement mais finit par dévoiler son identité à sa mère qui l'accueille avec joie.
L'informatrice s'interrompt plusieurs fois du fait d'un défaut de mémoire mais fini par reprendre le chant après une coupure de l'enregistrement. |
Air de rodage pour mener les bœufs : informations et démonstration |
Sous l'impulsion de l'enquêteur, les informateurs échangent sur les chants à rôder.
L'informateur interprète alors l'un de ces chants et donne des explications sur le fonctionnement. L'informatrice parle de l'aiguillon, outil servant à faire avancer les bêtes droit devant. |
Polka des lapins (enq.) |
Andrée Vaux interprète un air de polka des lapins au tralala. |
Le jour de mes noces (enq.) |
Andrée Vaux interprète la chanson Le jour de mes noces, dans laquelle la mariée liste les différents vêtements (abîmés, déchirés, etc.) qu'elle porte.
Elle interrompt parfois son chant pour donner des précisions sur la signification des termes employés. L'informatrice chante le deuxième couplet après avoir énoncé le troisième et le quatrième. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que cette chanson était utilisée pour ridiculiser la mariée de gâtine au XIXème siècle. |
Tet tet tet de la tetonnette (Fragment) (enq.) |
L'informatrice interprète une partie de la ronde têt tet tet de la tetorette.
À la fin de l'enregistrement, elle précise qu'il fallait tourner. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin que cette chanson se chantait lors d'une ronde où l'on touchait différentes parties du corps de ses voisins. |
Bourlot de vendanges |
L'informatrice témoigne des coutumes de la vie quotidienne et particulièrement l'étape du bourlot des vendanges. |
Le Juif errant (Coi./Laf.) |
L'informatrice interprète une partie de la complainte du Juif errant. Dans un premier temps, elle récite (parlé) les vers dont elle se souvient. Elle signale avoir sauté des couplets assez régulièrement.
Dans un deuxième temps, elle chante le début de la complainte. |
Je suis né natif de la Jutière (enq.) |
L'informatrice interprète le début de la chanson Je suis né natif de la Jutière, présentant l'histoire d'un jeune homme forcé à quitter sa terre natale.
Au début du deuxième couplet, l'informatrice s'interrompt et apporte une précision. Le document d'analyse de P. Morin intègre quatre autres strophes adjointes à la mention " Partie relevée oralement". |
Air de rodage |
L'informateur essaye de se souvenir d'un air à rôder les bœufs.
Puis il se met à chanter en employant les noms Compagnon et Luron et est incité par l'enquêteur à recommencer une deuxième fois. |
Quand j'étais fille à marier (Coi.) / Avant et après le mariage (Laf.) |
Mme Guiette interprète la chanson Quand j'étais fille à marier, présentant l'histoire d'une jeune femme regrettant sa jeunesse maintenant qu'elle est mariée.
L'informatrice modifie la structure ainsi que le refrain de l'air au fur et à mesure de la chanson. |
La courte-paille (Coi./Laf.) |
Mme Guiette interprète la chanson C'était un p'tit navire d'Espagne, présentant les déboires de marins, bloqués depuis sept ans en mer. Alors qu'ils tirent à la courte-paille pour savoir qui manger, le plus petit d'entre eux monte sur la hune et aperçoit la terre. |
La belle qui fait la morte pour son honneur garder (Coi./Laf.) |
Mme Guiette interprète la chanson Dessous un rosier blanc, présentant l'histoire d'une jeune femme, emmenée à Paris par trois capitaine puis faisant la morte pour leur échapper.
L'informatrice commence par répéter les deux vers finaux de chaque couplet puis inverse à partir de la troisième strophe en répétant le premier vers. |
Permettez mu dans cou bïa jhour (inc.) |
L'informatrice récite un long monologue sur la condition des femmes dans le mariage. Elle s'adresse à deux jeunes mariés.
L'enregistrement est plusieurs fois interrompu, lorsqu'elle se trompe ou qu'elle ne se souvient pas de la suite du récit. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin qu'il s'agit d'un monologue récité à la mariée et au marié lors d'un repas de mariage. |
Les noces du papillon (Coi.) / Les noces de Parpalhoun (Laf.) (fragment) |
Mme Fortuné interprète une partie de la chanson Il faut te marier papillon, présentant un dialogue entre différents animaux préparant les noces du papillon.
L'informatrice présente deux extraits de couplets. Trois strophes supplémentaires sont inscrites dans le document d'analyse de P. Morin, avec la précision "donné oralement". |
Amène tes ouèlles avec les mènes (appel) (enq.) |
Léa Fortuné interprète la forme brève Amène tes ouèlles avec les mènes. |
Conscrit faut pas pleurer (enq.) |
M. Servent interprète une partie de la chanson Conscrit faut pas pleurer. Il a des difficultés à se souvenir des paroles. |
Notre saint père le Pape : scottish (enq.) |
M. Servent interprète la gavotte de scottish Notre Saint père le Pape. Dans un premier temps, il fredonne les paroles puis, dans un second temps, il répète l'air sur des tralalala. |
Airs de polka - mazurka (enq.) |
M. Servent fredonne différents airs de danses sur des tralalas.
Puis, il fredonne la gavotte de polka piquée Piquez mademoiselle.
Il est fatigué et en a assez de chanter.
Il évoque ses souvenirs de fête. |
Tu n'auras pas ma queue d'mouton (enq.) |
M. Servent interprète la chanson Tu n'auras pas ma queue d'mouton. Il se souvient des paroles au fur et à mesure. Il rencontre des difficultés de mémoire. |
Chez nous la pendule avance (enq.) |
M. Servent interprète la chanson Chez nous la pendule avance et recule présentant l'histoire d'un homme, d'une servante et d'un patron mis en scène dans diverses situations.
Il précise avoir un doute sur les derniers vers du troisième couplet. |
Hélas mes amis j'viens de me marier (enq.) |
M. Servent interprète la chanson Hélas mes amis, j'viens d'me marier, présentant l'histoire d'un jeune marié trompé dans son choix par la beauté des vêtements de son épouse. |
Aide vétérinaire |
M. Servent narre un conte présentant l'histoire d'un aide vétérinaire militaire. Voyageant en train avec un camarade et le cheval du colonel, l'animal tombe alors malade et il faut le soigner.
L'informateur précise ne pas se souvenir de certains passages. |
La mariée d'chez nous que lui faut-il ? (enq.) Chantée et expliquée |
L'informateur présente la chanson À la mariée d'chez nous, que lui faut-il ?, servant à caricaturer la cérémonie religieuse du mariage. |
Le jour où je fus présenté (enq.) |
M. Servent interprète la chanson Le jour où je fus présenté, présentant l'histoire d'un homme récemment marié, qui pensait pouvoir bien s'entendre avec sa belle-mère. Cette dernière se révèle être une véritable marâtre. |
Pour aller à Foncoutu (enq.) (Fragment) |
Le début du chant est partiellement enregistré.
M. Servent interprète la chanson Pour aller à Foncoutu présentant un jeu de mot entre Foncoutu et Coutufon.
À la fin de l'enregistrement, M. Servent se prépare à chanter le début d'une autre chanson. Note de l’analyste : Une chanson portant le nom de Foncoutu et Coutufon a été composée par Henri Salvador, mais il ne s’agit pas de la même chansons. |
Le mariage de Rosette (Coi.) / La petite Rosette (pro parte) (Laf.) |
M. Moinier interprète la chanson À l'âge de quinze ans, présentant l'histoire de Rosette, jeune fille de quinze ans se mariant avec un homme de quatre-vingt dix ans. Vite endormie le soir de ses noces, le mari se plaint au matin tandis qu'elle est surprise d'avoir si bien dormi.
L'enregistrement est interrompu le temps que l'informateur retrouve les paroles. Lorsqu'il a un doute, l'enquêteur souffle les vers. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Oralement, M. Moinier remplace «.... quand fut au matin jour gros veillâ s’y réveille... » par « ...Gros veillâ lui répond d’un air tout endormi... » |
Le canard blanc (Coi.) / Trois beaux canards (Laf.) |
M. Moinier interprète la chanson Derrière chez nous y a t-un étang, présentant l'histoire d'une jeune femme possédant un lac avec des canards. Le fils du roi vient et tue le canard blanc, il doit donc rembourser sa dette.
Un coq chante en arrière-plan sonore. |
L'amoureuse d'un officier (Coi.) |
M. Moinier interprète la chanson Approchez brave jeunesse, présentant l'histoire d'une belle se déguisant en homme pour rejoindre son amant. Endormie puis se réveillant à l'orée de la nuit, un gentilhomme passant l'invite chez lui. Il reconnaît alors sa bien-aimée à l'anneau qu'elle porte au doigt.
Lorsque M. Moinier s'interrompt ou a un doute, l'enquêteur lui suggère des paroles. |
Le brcicllou (enq.) |
M. Rocher narre un conte en poitevin-saintongeais. |
Les achats au marché (Coi.) / Les animaux du marché (Laf.) |
M. Rocher interprète la chanson La mère Gaspard s'en va t-au marché, listant les achats d'animaux et d'instruments de musique. |
Le grand cokssigu : cri de commerce (enq.) |
M. Rocher présente un monologue intitulé Le Grand Coqcigüe, mettant en scène un arracheur de dent tentant de convaincre la foule. Le document d'analyse de P. Morin précise : Discours servant à haranguer les populations.
C'est ce que disaient ces guérisseurs ambulants, rebouteux, arracheurs de dents, pour haranguer et se présenter à la population sur les places de village.
Document appris auprès d'un grand-père. |
Le p'tit José le soir de ses noces (enq.) |
Mme Rocher interprète la chanson Le p'tit José le soir de ses noces, présentant l'histoire d'un jeune marié dont la femme accouche de deux petites filles le soir des noces. |
La bonne femme qui a tué son chaton (Coi.) / Il était une bergère (Laf.) |
Mme Guérin interprète la chanson C'était une bergère, présentant l'histoire d'une bergère gardant ses moutons. Son chaton tente de boire le lait qu'elle est entrain de manier et de colère elle le tue. Elle se rend alors à la confesse. |
Le mari ivrogne (Coi.) |
Mme Guérin interprète la chanson Nous vous souhaitons le bonjour, présentant l'histoire d'une mariée qui raconte ses malheurs. Elle ne peut plus aller danser, ses enfants pleurent tout le temps. Chanson faisant partie de la rubrique 052 « Les noces » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
L'autre jour en m'y promenant (enq.) |
Mme Guérin interprète la chanson L'autre jour en m'y promenant, présentant l'histoire d'un galant rencontrant une bergère et lui proposant de le suivre. Elle s'inquiète des pensées de son entourage de la savoir partie pour devenir femme de soldat, il lui répond qu'elle ne sera pas à l'armée mais demoiselle. Chanson faisant partie de la rubrique 042 « Bergères et Monsieurs repoussés ou agréé » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
La belle qui prend l'habit d'un matelot (Coi.) / La fille matelot (Laf.) |
Mme Guérin interprète la chanson La fille qui part pour Lorient, présentant l'histoire d'une fille qui s'engage en tant que marin pour suivre son amant. Au bout de sept ans, elle se fait reconnaître au débarquement. Ils se marieront grâce à l'argent qu'ils ont tout deux gagnés. |
L'amant agréable et gentil (Coi.) |
Mme Guérin interprète la chanson J'avais un amant mesdames, donnant la parole à une jeune femme séparée de son amant. Sans regret, elle souhaite rencontrer la nouvelle maîtresse de ce dernier pour l'avertir de ses travers. |
Je vais mes amis vous raconter (enq.) |
Mme Guérin interprète la chanson Je vais mes amis vous raconter, donnant la parole à une femme mariée dont le mari décide de tout. Elle est malheureuse car elle ne peut manger, se vêtir ou corriger son fils qui n'écoute que son père. |
Chez nous y avions un âne : polka (enq.) |
Mme Guérin interprète la gavotte de polka Chez nous y avions un âne. L'enquêteur fredonne, l'informatrice n'en tient pas compte. Le collecteur fredonne mais l'informatrice ne tient pas compte de l'air qu'il chante et reprend celui de sa connaissance. |
Une poule sur un mur (enq.) |
Mme Moine interprète la comptine Une poule sur un mur. |
Une I Une L (enq.) |
Mme Moine interprète la comptine Un I une L. |
Nous n'irons plus au bois (enq.) |
Mme Moine interprète la ronde à embrasser Nous n'irons plus au bois. Le document d'analyse de P. Morin précise :
Les danseurs tournent en rond sur ce 1er thème. On envoie un danseur dans la ronde (pas de précision sur l'organisation de l'envoi au centre). Il embrasse la personne de son choix (pas de précision sur sa sortie). |
La petite poule grise (Coi.) / La poulette grise (Laf.) |
Mme Moine interprète la berceuse La p'tite poule grise. |
Dors mon cher petit (enq.) |
Mme Moine interprète la berceuse Dors mon cher petit.
Un bruit de pages qui se tournent est présent pendant qu'elle chante. Chanson faisant partie de la rubrique 076 « Dodo – Fais dodo » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
Le bois d’amour (Coi.) / Savez-vous ce qu’il y a ? (Laf.) |
L'informatrice interprète la chanson d’accumulation Derrière chez nous, ah devinez quoi qu'il y a, listant successivement du plus grand objet au plus petit (du jardin au cœur). Le refrain s'allonge au fur et à mesure que la liste des éléments augmente.
L'enregistrement est plusieurs fois interrompu le temps que l'informatrice retrouve les mots. |
Deux airs de figures de quadrille (enq.) |
M. Russeil présente deux airs de quadrilles sur des tralalas.
Pour le premier quadrille, il commence à le chanter avec le nom des notes avant de passer sur des tralalas. Il y a une différence entre le nom des notes prononcées et les hauteurs chantées. |
Oh ! Laridi (air et paroles, guimbarde) (enq.) |
M. Goubeau interprète une gavotte de guimbarde Oh ! Laridi. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Air de type Guimbarde.
Danse avec un bâton... un danseur à chaque extrémité tenant le bâton (ou un manche à balai, ou un balai). |
Jean, Jean, jean, Jean : scottish (enq.) |
M. Goubeau interprète la gavotte de scottish autrichienne Jean, Jean, Jean, Jean. |
Un jour le roi de Prusse (enq.) |
Mme Fortuné interprète la formulette de jeu Un jour le roi de Prusse. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : On montrait son cul et on faisait un tour sur soi-même. |
Guilleri (Coi.) / Le bonhomme tombe de l'arbre (Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson C'était un p'tit bonhomme qu'avait l'nom d'Guilleri, présentant l'histoire de Guilleri s'en allant à la chasse. |
Derrière chez nous l'y a un choux (enq.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Derrière chez nous l'y a un choux, en poitevin-saintongeais. Chanson faisant partie de la rubrique 106 « Animaux divers » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
La femme aux prunes (enq.) |
Mme Fortuné interprète la comptine La femme aux prunes. Elle la répète deux fois. |
La femme qui tire les bœufs au lieu des vaches (Coi.) / Le ménage de la jeune mariée (Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson I m'mariais hier au bord de l'Ambarde, présentant l'histoire d'un homme se mariant avec une femme sale. Celle-ci fait un fromage qui la rend malade. Les invités s'enfuient. Une deuxième version peut être écoutée à l'item UPOI_GDC_0002_0066_007. |
Te voilà ma chère : Dialogue |
Mme Fortuné récite en poitevin-saintongeais un dialogue entre une femme mariée et le jeune homme qui la convoitait. |
Le laboureur qui chie sous la table (Coi.) / Martin la grande barbe (Laf.) |
Mme Fortune interprète la suite de la chanson I m'mariais hier au bord de l'Ambarde Une première version peut être écoutée à l'item UPOI_GDC_0002_0066_005. |
La vieille qui pétait - Dialogue |
Mme Fortuné récite en poitevin-saintongeais un dialogue entre deux individus, une vieille femme et un monsieur. La dame s'en va aux champs tous les jours, en pétant, ce qui interpelle le passant. |
Ronde : Le rossignol a dit au merle (enq.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Le Rossignol à dit au merle, présentant un dialogue entre les deux oiseaux, parlant du mariage. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Pendant le premier vers : on marchait ;
- Au premier vers imbriqué du refrain : On sautait ;
- Pendant le deuxième vers : on marchait ;
- Le refrain était sauté.
Il précise également : - C'était libre, on pouvait tout sauter surtout en farandole...
L'informatrice l'a dansée quand elle était jeune fille. Son père lui disait que c'était une farandole d'avelot de vendanges, avant le phylloxéra. |
Le galant lourdaud (Coi.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Il est venu hier au soir un amoureux pour m'y voir, présentant l'histoire d'une jeune femme, visitée par un galant qui se dit riche mais ne l'est pas : ses sabots sont rompus, ses souliers, décousus, son habit est à l'envers, son chapeau débrodé... Il est rejeté par celle qu'il convoite. |
Vive la gâtinelle : Ritournelle (enq.) |
Mme Fortuné interprète la ritournelle Vive la gâtinelle. Elle la répète deux fois, à la demande de l’enquêteur. Il est indiqué dans le document d'analyse de P. Morin que cette ritournelle servait à se moquer des femmes du bocage. |
En revenant des noces A la claire fontaine (Coi.) / À la claire fontaine (Laf.) |
L'informatrice interprète la chanson En revenant des noces, présentant l'histoire d'une jeune femme revenant des noces, s'arrêtant au bord d'une fontaine et regrettant son amant.
Elle répète quelque fois les mêmes couplets. |
Airs du quadrille (enq.) |
M. Russeil cherche sur des tralala l'air du quadrille qu'il jouait autrefois. Il commence par fredonner l'air de la chaîne anglaise, il est repris par l'enquêteur. M. Russeil chante également cet air à l’item UPOI_GDC_0002_0010_001. |
Airs du quadrille : la pastourelle (enq.) |
M. Russeil interprète la gavotte de pastourelle sur des tralala. Cet air est issu du quadrille qu'il jouait autrefois à l'instrument.
Au début de l'enregistrement, le collecteur indique "La pastourelle". À la fin de l'enregistrement, il indique "l’enchaînement du quadrille". |
Faisons sauter les bouchons (Coi.) |
Mme Moreau interprète la chanson Si j'avais un mari. Dans cette chanson, l'interprète indique ce qu'elle ferait si elle avait un mari, un amant… Et boit à la santé des patrons.
Elle s'y reprend à plusieurs fois car elle n'est pas satisfaite de ses départs. |
Les noces du papillon (Coi.) / Les noces de Parpalhoun (Laf.) |
Mme Moreau interprète la chanson Il faut te marier papillon couleur de neige, présentant les noces du papillon. Le limaçon prêtera sa maison, le vers luisant brillera, l'abeille apportera le dessert, la fourmi du blé… |
Biguette n’veut pas sortir des choux (Coi.) / Biquette (Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Biquette n'veut point sortir des choux. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin qu'il s'agit d'un chant de type Balançoire. |
Nous n'irons plus au bois (Coi./Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Derrière chez mon père les lauriers sont coupés. Elle la répète une deuxième fois à la demande de l'enquêteur. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin qu'il s'agit d'un chant de ronde. Il indique ainsi :
- Au premier vers du premier couplet : danse en ronde.
- Au premier vers du deuxième couplet : entrée dans la ronde d'un danseur. |
Le coq Martin Ou La poule à Colin (Coi./Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Chez nous i avions un coq qui s'appelait Naudin, présentant l'histoire du coq Naudin, rencontrant une femme avec un couteau et finissant en sauce. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Non présentée comme ronde le jour de cette enquête. Ce n'est qu'en tout début de 1973 que Mme Fortuné nous expliqua sa chorégraphie. |
La marchande d'oranges chez l'avocat (Coi.) / La fille aux oranges (Laf.) (fragment) |
Mme Fortuné interprète une partie de la chanson Derrière chez mon père un oranger l'y a. Une jeune femme habitant chez son père observe l'oranger croulant sous le poids des oranges. Elle demande à son père quand est-ce qu'ils iront les cueillir. Mme Fortuné chante la même chanson lors d’une autre enquête : l'UPOI_GDC_0002_0074_001. Elle chante une version plus développée de cette chanson. |
La femme aux deux maris (Coi.) / Le retour du mari soldat : Seconde noce (Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson La femme aux deux maris (Le grenadier revenu de la guerre). Cette chanson présente l'histoire d'un jeune marié, appelé à la guerre trois jours après ses noces. Il part sept ans et revient le jour où sa bien-aimée se remarie. Il se fait reconnaître. Un premier vers est ajouté dans le document d'analyse de P. Morin : Je vais vous conter l'histoire d'un brave grenadier. Il est précisé que ce vers a été donné oralement par Mme Fortuné. |
Ne t'en va pas mon cher enfant (enq.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Ne t'en va pas mon cher enfant, présentant l'histoire d'un jeune homme partant à la guerre. Sur son chemin, il rencontre un brigand et se défend. Chanson faisant partie de la rubrique 065 « Conscriptions, départs » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
La vieille qui menait son âne aux champs (Coi.) |
Mme Fortuné interprète trois strophes de la chanson En m'y rendant de la foire, de la foire de Saint-Jean. Il est précisé sur le document d'analyse de P. Morin que les deux dernières strophes ont été ajoutées oralement car Mme Fortuné avait de plus en plus de mal à chanter. |
Derrière chez mon père un oranger l'y a (enq.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Derrière chez mon père, un oranger l'y a. Une jeune femme habitant chez son père observe l'oranger croulant sous le poids des oranges. Elle demande à son père quand est-ce qu'ils iront les cueillir. Même chanson que Item UPOI_GDC_0002_0073_004. |
Le déjeuner oublié ou La danse du troupeau (Coi.) / Les moutons égarés (Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Quand j'étais encore jeunette, présentant l'histoire d'une personne allant aux champs et aux gorets. Il/elle les rassemble au son de la cornemuse et les animaux se mettent à danser. La mère gorette ne veut pas danser mais se fait alors inviter. |
La courte-paille (Coi./Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Il était un petit navire, présentant l'histoire d'un équipage naviguant, jusqu'au jour où les vivres se mettent à manquer. Ils tirent au sort pour savoir qui sera mangé. |
Là-bas dans la prairie (Coi.) / La belle voit venir son père et sa mère (Laf.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Ami mets-toi en arrière car je vois venir mon père (Ou, Veux-tu venir ma mignonne) présentant l'histoire d'une belle et de son galant qui s'en vont pour Bayonne. À la moitié du chemin, la belle est lasse. Ils s'arrêtent pour manger. |
Tu ne m'avais pas dit ma très chère camarade (enq.) (fragment) |
Mme Fortuné interprète un fragment de la chanson Tu ne m'avais pas dit très chère camarade, présentant le dialogue entre deux personnes qui discutent du mariage récent de l'une d'elle. |
Ah ! Las mon mère m'a mariée (enq.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Ah ! Las mon père m'a mariée, présentant l'histoire d'un jeune femme que l'on marie. La première nuit, son époux lui demande son pucelage et l'enferme dans un coffre. Le refrain énonce des chiffres. Chanson faisant partie de la rubrique 055 « Maumariées » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
Derrière chez mon père : virelangue (enq.) |
Mme Fortuné interprète un virelangue en poitevin-saintongeais. |
Voici le printemps Ou Le refus de changer de maîtresse (Coi.) |
Mme Fortuné interprète la chanson Voici le printemps venu et la saison nouvelle, présentant le point de vu d'un jeune homme sur la nouvelle saison et sa maîtresse si belle. |
Le mariage de l'alouette et du pinson (Coi.) / Les noces du pinson et de l'alouette (Laf.) |
M. Barcq interprète la chanson Les noces de l'alouette et du pinson. Les deux oiseaux se marient mais n'ont pas de quoi faire la noce. Le chien apporte du pain, le corbeau, un gigot, le rat, le violon… Mais le rat se fait dévorer par le chat.
Il ne chante le refrain qu'à partir du deuxième couplet. L'informateur se ne rappelle plus des deux derniers couplets. |
L'air du galop (enq.) |
M. Russeil fredonne sur des tralala l'air du galop issu du quadrille qu'il jouait autrefois à l'instrument. |
Viens, viens, viens malheureuse (enq.) |
L'Informateur interprète la gavotte de danse Viens, viens, viens malheureuse viens.
L'enregistrement semble altéré. |
Suzette, Suzette (enq.) |
L'Informatrice interprète la ritournelle Suzette, Suzette.
L'enregistrement semble altéré. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que l'on peut aussi retrouver cette ritournelle en tant que refrain dans des chansons de bergère. |
Notre Saint-Père le Pape : autrichienne (enq.) |
L'Informatrice interprète la gavotte de scottish (autrichienne) Not' Saint-Père le Pape.
L'enregistrement semble altéré. |
L’appel à boire (Coi.) |
L'Informatrice interprète le refrain à boire Dansons sur l'herbette (Ou, Les gens des noces sont pas si fous). Elle précise que c'est pour un repas de noces.
L'enregistrement semble altéré. |
Nicolas l'indifférent (Coi.) / Nicolas par quelle route (Laf.) |
Les informatrices interprètent la chanson Nicolas si tu es sage présentant l'histoire d'une jeune femme réclamant l'amour de Nicolas mais celui-ci n'en a que faire. Il souhaite qu'elle le laisse en paix pour pouvoir planter ses pois. L'enregistrement semble altéré. |
Viens, viens, malheureuse viens. (enq.) |
Mme Monory interprète la gavotte de danse Viens, viens malheureuse viens.
L'enregistrement semble altéré. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin qu'il s'agit d'une ritournelle qui se chantait aux mariages. |
Au signal de la gaieté (enq.) |
Mme Monory interprète la chanson Grand Dieu maître à nos champs. L'enregistrement semble altéré. Il est précisé sur le document d'analyse de P. Morin : Ronde de concept religieux. |
Le ruban bleu (Coi./Laf.) |
Mme Monory interprète la chanson Ma bonne mère mariez-moi, présentant l'histoire d'une jeune femme demandant le mariage avec un galant. Sa mère la récuse en évoquant toutes les rumeurs à propos du garçon qu'elle convoite.
L'enregistrement semble altéré. |
On ne meurt pas de ça (Coi.) / Le mari avocat (pro parte) (Laf.) |
Mme Monory interprète la chanson Mon père m'y maria, présentant l'histoire d'une jeune femme tout juste mariée et venant de passer la nuit de noces. Au sixième couplet, Mme Monory précise verbalement que la mère de la protagoniste entre en scène. |
Nicolas l'indifférent (Coi.) / Nicolas par quelle route (Laf.) |
Mme David interprète la chanson Nicolas si tu es sage, présentant l'histoire d'une jeune femme réclamant l'amour de Nicolas mais celui-ci n'en a que faire. Il souhaite qu'elle le laisse en paix pour pouvoir planter ses pois.
L'enregistrement semble altéré. |
Lirette, lirette (enq.) |
Mme David interprète la ritournelle Lirette lirette. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que l'on peut aussi retrouver cette ritournelle en tant que refrain dans des chansons de bergère. |
La jarretière de la fille du président (Coi.) / Son voile qui volait (Laf.) |
Mme David interprète la chanson Elle s'était endormie au pied d'un rosier blanc, présentant l'histoire d'une jeune femme endormie au pied d'un rosier. Le vent vient soulever ses jupons. |
Veux tu parier Marie ? (inf.) |
L'informateur récite en poitevin-saintongeais un dialogue entre deux personnes. |
Ah qui la dansera le mieux, la guimbarde (enq.) |
M. Poulain interprète la gavotte de Guimbarde Ah, qui la dans'ra le mieux. Il chante la première partie sur des paroles et la seconde sur des tralalas. |
Marianne au moulin - L'âne mangé à la porte du moulin (Coi.) / Marianne s’en va-t-au moulin (Laf.) |
L'Informatrice interprète un fragment de la chanson Quand Marion va t-au moulin, racontant l'histoire d'une femme allant au moulin sur son âne, ce dernier finissant dévoré par le loup. |
Le meunier et son valet (Coi.) / Le valet du meunier (Laf.) |
L'Informateur interprète un fragment de la chanson Quand le meunier r'vint du marché. |
Dans ton lit - Scottish (enq.) |
L'Informatrice interprète la gavotte de scottish Dans ton lit Marie. |
À propos du bouc au père José (enq.) |
L'Informateur raconte l'histoire José dit à sa bonne femme, présentant l'histoire de José, emmenant son bouc à la foire de Thénezay avec son épouse.
Buzay est un lieu-dit de la commune de Thénezay. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que cette histoire est liée à la chanson le bouc à José. |
L'avions dus gorets (enq.) |
L'Informateur raconte l'histoire d'un couple possédant deux gorets. Comme ils n'ont pas beaucoup de biens, ils décident d'en vendre un à la foire de Thénezay. Au cours du trajet, le vélo sur lequel le goret et le mari sont se renverse… |
Ah ! Par pitié St-Nicolas (enq.) |
L'Informatrice interprète la chanson Ah ! Par pitié Saint-Nicolas, présentant l'histoire d'une jeune femme priant Saint-Nicolas de lui amener un amoureux. Elle liste ensuite les qualités qui lui plairait pour son époux. Chanson faisant partie de la rubrique 011 « Pressées de se marier II » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
À la coquillette - Comptine (enq.) |
L'informateur commence à chanter l'air À la coquillette. Il est ensuite rejoint par une autre informatrice. |
Ma nourrice lève le bras - Comptine (enq.) |
L'informatrice chante l'air Ma nourrice lève le bras. |
Dodo berline (Coi.) |
L'informatrice chante la berceuse Dodo petite, Sainte-Marguerite mais indique s'être trompée dans la mélodie.
Elle interprète ensuite une deuxième fois l'air, accompagnée par une autre informatrice. |
Dodo berline (Coi.) |
Mme David interprète la berceuse Fais dodo petite.
À la demande de l'enquêteur, elle la rechante une deuxième puis une troisième fois (seulement les deux premiers vers). |
Pain pice (enq.) |
Mme David interprète l'air Pain Pice. Elle ne se souvient pas des derniers vers mais l'intervention de l'enquêtrice les lui rappelle. Elle répète donc une deuxième fois l'air. Puis, une troisième fois mais l'enregistrement est interrompu. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin qu'il s'agit d'une ronde enfantine. Il apporte également ces précisions :
- Par deux, face à face, bras croisés, sur place : mouvement de va et vient, main dans la main, à « tourne le bras » on faisait un tour complet sur soi-même ..... puis après jusqu’à la fin par deux, côte à côte main à main, bras en croix, on marche ou on sautille.... |
Castinade et Mouéson (enq.) |
Mme David récite le conte de Castinade et Mouéson.
La première partie de l'enregistrement contient le récit du conte, agrémenté de quelques explications ou précisions de la part de la fille de Mme David, pour clarifier le récit.
La seconde partie de l'enregistrement est difficilement audible. Il semble que la fille de Mme David explique à l'enquêteur que le but du père de Castinade était de supprimer Mouéson en lui donnant des tâches impossibles à réaliser.
Mme David précise également qu'elle tient ce conte de son père. Elle introduit alors le conte suivant Barbe Bleue. |
La barbe bleue – Conte (enq.) |
Mme David récite le conte de Barbe bleue.
Au début de l'enregistrement, Mme David essaye de se souvenir du conte. Elle ne se rappelle que de bribes, notamment la phrase que Barbe Bleue adresse à sa femme et la réponse de cette dernière, avant d'entamer le récit.
Après avoir énoncé le conte, la fille de Mme David apporte des précisions. Elle indique qu'avant chaque "Êtes vous prête?" il fallait dire : - Adjuse coutrins coutrille pour copi lcou à cale belle fille.
Le conte est alors répété en ajoutant cette phrase.
Ensuite, un dernier dialogue entre l'informatrice et l'enquêteur à lieu afin de vérifier l'ordre des phrases des personnages dans le conte. |
Ol tait un pchit bounoum pardine (enq.) |
Mme David interprète un récit / un conte dit d'attrape nigaud en poitevin-saintongeais. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Mme DAVID ne voulait pas, par pudeur, donner la fin de ce jeu attrape nigaud et c’est sa fille ou sa petite fille qui l’a poussée à continuer. |
Pouc'drj, djil dri (enq.) |
Mme David interprète une comptine / formulette de jeu en poitevin-saintongeais. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin qu'il s'agit d'un jeu de doigts. |
Fabrication des guêtres |
Mme David évoque la fabrication des guêtres : quel type de toile était utilisé, leur couleur … Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Un peu le dessus mais elles ne la couvrait pas toute... jusque là (elle indiquerait le milieu du pied) ;
- En boulangé ? (Dénomination locale pour le droguet) |
Prenez bien garde de ne pas frapper sur deux (Coi.) / La grâce accordée (Laf.) |
Mme David interprète la chanson J'ai calculé mon âge, m'y voici quatorze ans, présentant l'histoire d'une jeune fille demandant à se marier à sa mère. Celle-ci la menace du bâton. |
Coutume : s'fouailler (se sucer la langue) |
M. Bontemps évoque une coutume qu'il a vu il y a longtemps. Selon lui, ça s'appelle "se fouailler" la langue, et il a vu ça du côté de Beaulieu et Reffannes. |
Plantons la vigne (Coi.) / La vigne au vin (Laf.) |
M. et Mme Bontemps cherchent l'ordre des paroles d'une chanson, que l'enquêteur définit comme Plantons la vigne. Tous deux sont en désaccord sur l'ordre des paroles.
La voix de Mme Bontemps est difficilement audible. |
Vêpres des huguenots (Coi.) / Le mariage du fils, Royal David (Laf.) (fragment) |
L'informatrice interprète un fragment de la chanson Oh ! Petit Jean oh ! Dis moi dis !
L'enregistrement semble altéré. |
Nout' journie eut be finie (enq.) |
L'enregistrement débute par un échange sur le paillé entre l'enquêteur et M. Laroche. Ensuite, ce dernier interprète la chanson Nout' journée eut bê finie.
Il ralentit sur le neuvième couplet ainsi que sur le dernier. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Version complète, suite au document 49 b 2 (UPOI_GDC_0015_0002_003). |
Le battage au clia |
M. Laroche évoque le battage au fléau (aussi appelé clia).
Lorsque l'informateur propose d'interpréter la chanson La Guimbarde, il est interrompu et recentré sur le témoignage.
L'informateur évoque également une épidémie de typhoïde ayant poussé les patrons à s'entraider face au départ des métiviers. |
La fête des reliques à Saint-Jouin de Marnes |
M. Laroche raconte ses souvenirs sur la fête des reliques de Saint-Jouin-de-Marnes. |
La légende de Saint-Jouin |
M. Laroche raconte la légende de Saint-Jouin de Marnes. Elle lui a été transmise par ses arrières grands-parents. |
Quand i va tous noces (ou La guimbarde) (enq.) |
Au début de l'enregistrement, M. Laroche échange avec l'enquêteur pour savoir ce qui va être chanté.
Raoul Laroche indique le contexte dans lequel étaient chantées les chansons. M. Laroche interprète la chanson Quand i va tou noces, aussi appelée La Guimbarde, présentant l'histoire d'une famille se rendant aux noces sur une calèche. |
Quand i va tous noces (reprise) (enq.) |
M. Laroche interprète la chanson Quand i va tou noces, aussi appelée La Guimbarde, présentant l'histoire d'une famille se rendant aux noces sur une calèche.
L'informateur, en chantant, prend deux voix différentes, une rattachée à la jeune femme (atténuée) et une à un jeune homme (plus forte) La répétition du dernier vers avec l'imitation de la voix féminine amuse les enquêteurs présents. Il est précisé par P. Morin dans le document d'analyse que la guimbarde était un véhicule à quatre roues. Cette chanson se chantait en couple, d'où la différenciation des voix faite par l'informateur. |
Les gars de Sarboué : Limousine (enq.) |
L'enregistrement débute par une discussion inaudible jusqu'à ce que l'enquêteur fasse signe à M. Laroche de commencer.
M. Laroche interprète la gavotte de limousine Les gars d'Sarbouè. L'enregistrement est interrompu avant la fin du deuxième couplet. |
C'est la femme à Jean Brisquet (enq.) |
M. Laroche interprète le début de la gavotte de brisquet C'est la femme à Jean Brisquet. Il chante la première partie sur les paroles et la seconde sur des tralalas |
Adieu Marie (conscrit) (enq.) |
M. Laroche commence à interpréter l'air Adieu Marie mais il s'interrompt et dit ne pas s'en souvenir. Il précise que c'était un air de conscrit. |
Amis buvons, trinquons, divertissons-nous (enq.) |
L'informateur interprète la chanson Amis buvons, trinquons, divertissons nous, présentant l'histoire d'une jeune femme réclamant un amant à sa mère. Cette dernière refuse mais rentre alors un chasseur courtisant la fille.
Le son de l'enregistrement est altéré. Chanson faisant partie de la rubrique 010 « Pressées de se marier I » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n'ayant pas été cataloguée. |
Le blanchiment du logis (Coi./Laf.) |
Mme Moreau interprète la chanson Derrière chez nous y a un jardin, donnant la parole à la caille du jardin. Elle y a fait son nid et à présent critique les hommes.
L'informatrice n'a pas bissé le premier vers du second couplet mais reprend par la suite sa structure de départ. |
Quand j'étais fille à marier (Coi.) / Avant et après le mariage (Laf.) |
Mme Moreau interprète la chanson Quand j'étais fille à marier, présentant l'histoire d'une belle regrettant son mariage et son époux.
L'informatrice répète plusieurs fois les mêmes strophes et semble douter à partir du troisième couplet qu'elle répète en inversant les vers. Le document d'analyse de P. Morin précise :
A ajouté oralement : … Et puis les coups il faut porter ... |
J'aime à me divertir : Quadrille (enq.) |
Mme Moreau interprète la chanson J'aime à me divertir, évoquant la contredanse et les jeux entre garçons et filles. |
Airs de quadrille (enq.) |
M. Moreau interprète la mélodie d’un quadrille sur des tralala. Il reprend également le refrain présenté par l'informatrice (voir UPOI_GDC_0002_0058_003). |
Le soldat qui s’en va voir sa mère (Coi.) / Le retour du fils militaire ; La demande à loger du fils soldat (Laf.) |
Mme Guérin interprète la chanson Étant parti engagé volontaire, présentant l'histoire d'un soldat retournant chez ses parents après vingt ans. Il ne se fait pas reconnaître immédiatement mais finit par dévoiler son identité à sa mère qui l'accueil avec joie.
L'enquêteur lui souffle régulièrement le début des vers. Le document d'analyse de P. Morin précise :
Mme Guérin chantait de mémoire mais le texte se trouvait sur un cahier de chants de famille. Les enquêteurs l’aidaient en se servant du cahier. |
Le canard blanc (Coi.) / Trois beaux canards (Laf.) |
L'informatrice interprète la chanson Derrière chez nous y a t-un étang, présentant l'histoire d'une jeune femme possédant un lac avec des canards. Le fils du roi vient et tue le canard blanc, il doit donc rembourser sa dette.
Lorsque l'informatrice a un doute ou un oubli, l'enquêteur intervient pour lui donner les paroles. Le document d'analyse de P. Morin précise :
Mme Guérin chantait de mémoire mais le texte se trouvait sur un cahier de chants de famille. Les enquêteurs l’aidaient en se servant du cahier.
Il est également précisé que les vers des couplets 4, 6, 9 et 10 ont été relevés sur ce cahier de chant (mais le quatrième vers est prononcé dans l'enregistrement). |
Un noël (incomplet) (enq.) |
L'informatrice interprète une chanson en poitevin-saintongeais.
L'enregistrement est d'assez mauvaise qualité. |
Ta mère est au dodo (enq.) |
L'informatrice interprète le début d'une berceuse.
L'enregistrement est d'assez mauvaise qualité. |
… De se marier (enq.) (Fragment) |
L'informatrice interprète une chanson en poitevin-saintongeais.
L'enregistrement est d'assez mauvaise qualité. |
Mon père m'a mariée (enq.) (Fragment) |
L'informatrice interprète la chanson Mon père m'a mariée, présentant l'histoire d'une jeune femme mariée à un homme qui n'est pas à son gré.
L'enregistrement est d'assez mauvaise qualité. |
Savez-vous mes p'tits enfants (enq.) (Fragment) |
L'informatrice interprète un fragment de la chanson Si vous saviez enfants, combien j'étais gentille.
L'enregistrement est interrompu. |
Explication de terme et histoire en poitevin-saintongeais (doc.) |
L’informatrice raconte une histoire en poitevin-saintongeais et appuis sur un mot qu’elle explique à l’enquêtrice. |
Proverbe en poitevin-saintongeais (doc.) |
L'informatrice énonce un dicton/proverbe en poitevin-saintongeais et donne quelques éléments de traduction. |