Item : Le Juif errant (Coi./Laf.)

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Général

Description

L'informatrice interprète une partie de la complainte du Juif errant. Dans un premier temps, elle récite (parlé) les vers dont elle se souvient. Elle signale avoir sauté des couplets assez régulièrement.
Dans un deuxième temps, elle chante le début de la complainte.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Thénezay
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0002_0047_003
Cote de l'item dans l'institution partenaire
GDC 00004b piste 1 fin – Item 024
Remarques concernant les données d'archivage
Cote cerdo : DCC 00768_Item 024

Données techniques

Durée estimée
00:03:18

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson
Genre(s) de la chanson
Chanson traditionnelle

Texte/Paroles

Paroles

N'y a t-il rien de plus suprenant
Que la grande misère
Du pauvre juif errant.
Que son sort malheureux,
Paraît triste et fâcheux

Un jour que de la ville
Des bourgeois en passant
D’une humeur fort docile
L’accueillirent en passant

— N’êtes vous point cet homme
De qui l’on parle tant
Que l’écriture nomme
Isaac juif errant ?

Dites-nous la vérité
Ici sûrement c’est vous
— Isaac Latadème
Pour nom me fut donné
Vers Jérusalem,
Ville fort renommée
Oui c’est moi les enfants
Qui suis le juif errant.

J’ai traversé des mers
Des rivières des ruisseaux,
Des montagnes, des coteaux
Des plaines et des vallons.

— Quelle est donc cette mission qui vous attend ?
— J’ai cin sous dans ma poche
C’est tout mon seul moyen
En tout lieu en tout temps
J’en ai toujours autant.

— Étiez-vous donc coupable
De quelque grand péché
Pour que dieu tout aimable
Vous l'ai infligé ?

  • Oui c’est moi les enfants
    Qui suis le juif errant.
    [...] de calvaire
    Jésus portant sa croix.
    Me disant d’un air aimable
    Veux-tu bien mon ami
    Que je repose ici ?
    [...] raison, par un odieux criminel
    Et devant ma maison.
    Je marche jour et nuit.

Adieu le temps me presse
Adieu la compagnie
Grâce à vos politesses
Je vous en remercie.
Je suis bien trop fatigué
Quand je suis arrêté.

Me fit croire que cet homme
Était un étranger
Portant comme ouvrier
Un simple tablier
Il lui dit : — Bonjour maître
De grâce accordez-nous
La satisfaction d’être
Un moment avec vous.

Ne nous refusez pas
Retardez donc vos pas.
— Messieurs je vous protège
Que j’ai bien du malheur,
Jamais je ne m’arrête
Ni ici ni ailleurs.
D'un bon ou mauvais temps
Je marche incessamment.

— Entrez dans cette auberge
Vénérable vieillard
D’un pot de bière fraîche
Vous prendrez votre part.
Nous vous régalerons
Du mieux que nous pourrons.

— J’accepterais de boire
Un coup avec vous,
Mais je ne puis m’asseoir
Je dois rester debout.
Je suis en vérité
Confus de vos bontés.

Coupe
6F-6M-6F-6M-6M-6M

Voix/Instruments

Organisation musicale
Monodie
Formation musicale
Solo