Item : Jeu de tour de force
Général
- Titre
- Jeu de tour de force
- Description
Le but du jeu consistait à porter plusieurs sacs de blé dans des positions difficiles. Est aussi évoqué un jeu où le but était de passer le creux de ses fesses sur le nez d'un homme.
Personnes
- Informateurs
- Jules Fortuné
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0013_0004_007
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC00049b piste 2 - item 003
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:22
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice— Ya avait des tours de force ?
— Ah oui, ça s’est continué. Mais c’est là qu’Armand Vriet avait attrapé un tour de reins. C’était auquel qui ferait le plus fort. Y a le type qui fait la goutte de Doux, Allard, i chargeait un sac de blé (80 à 100 kg sur ses épaules) les deux pieds dans un double décalitre, dans i boésso, non mais, c’est vrai. Alors tous ces gars là, bê mon vieux, c’était des caïds, quoi ! Maintenant, on fait des tours de force avec son automobile ou avec sa moto, à ce moment-là on faisait des tours de force avec ses biceps.
Y avait le jeu où on s’asseyait, pi on essayait de se relever comme ça (soit en même temps que l’autre ou l’inverse, pas ensemble). Un coup c’était moi, un coup c’était toi… Pi le coup d’après, y avait une bouse de vache (il fallait toujours se méfier, un jeu ou une action pouvait toujours tourner vers « une vacherie »).
Oh bê, recevoir compagnon, ça je sais pas si ça se faisait à la batterie, peut-être, oui !
— En quoi ça consistait ?
— Ben faire biger son derrière. « j’ai bijhé sin tchu ! »
Y avait un gars qu’était tenu par quatre ou cinq é pi y avait un courageux dévoué qui se déculottait, pi qui lli frottait sa raie sur son nez. C’était très amusant.
Ils se mettaient dos à dos et on les liait avec une jouille à bœufs et le pari était fait qu’on devait les lever avec ses dents (mais c’était un alibi pour que la personne accepte de se faire attacher). Alors celui-là qui était en dessous était complice, lui. Alors, l’autre qu’était bien pris par la jouille. Alors y en avait un qui se dévouait (se déculottait pi qui passait son derrière) pour se mettre tout nu. Mais souvent, ce qui arrivait c’est que celui qu’était complice y passait aussi après, parce que l’autre se retournait.
C’était le bon temps ! (ironique, mais un peu sérieux devant tant de souvenirs).