Item : Le vieillard qui pourrait bien ne plus être le maître (Coi.)
Général
- Titre
- Le vieillard qui pourrait bien ne plus être le maître (Coi.)
- Traduction(s) titre(s)
- Hélas maman que je suis malheureuse d'avoir épousé ce vieux jaloux (enq.)
- Description
Ambroisine Cramois interprète la chanson Hélas maman que je suis malheureuse d'avoir épousé ce vieux jaloux.
Lorsque l'informatrice ne se rappelle plus des paroles, l'enquêteur intervient et la relance. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que l'informatrice tenait un cahier de chanson sur lequel était copié le reste de la chanson.
Personnes
- Enquêteurs
- Pierre Morin
- Informateurs
- Ambroisine Cramois
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- Montreuil-Bonnin
- Langues
- Français du Poitou
- Contexte d'enregistrement
- Enquête chez l'informateur
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0002_0030_006
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC 00003d piste 2 fin – Item 007
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote cerdo : DCC 00763_Item 007
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:00
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
- Genre(s) de la chanson
- Chanson traditionnelle
Texte/Paroles
- Paroles
— Hélas, maman, que je suis malheureuse
D’avoir épousé ce vieux jaloux.
Vous me disiez qu'je serais heureuse,
Mais à présent je viens m’y plaindre à vous.
Ce vieux hibou, je crois qu’il devient fou,
Oh ! Que mes peines sont douloureuses.
Il dit que je suis trop amoureuse,
Je ne peux rien faire à son goût.— Allons, ma fille, reprend courage,
Car c’est en vain qu'tu viens t’y plaindre à moi.
Ne sais-tu pas que dans le ménage,
Que d’un mari il faut en subir la loi.
Du reste, il est plus vieux que toi
Oh ! Je n't’en dis point davantage.
Tu dois avoir du respect pour son âge
Et la soumission que tu lui dois.— Hélas, maman, je n'serais point si sotte
Que d’agir de cette facon.
Je vous dirais que ce vieux fou radote,
Il n’a ni rime, ni raison.
Dès que je sors de la maison,
Tout d'suite la colère le transporte.
Ce vieux hibou marqué de courtes bottes
Me menace qu’à coups de bâton.— Ton mari est bien le maître sans doute,
De t’y faire rester au logis.
Vas, je prétends que tu l’écoutes
Comme un mari sincère, et aussi,
Toi tu es jeune et tu vis sans souci.
Tu voudrais tous les jours être en route.
Ah ! Je vois bien, du moins je m’en doute,
Que tout te serait permis.— Ah ! Je suis lasse de vous entendre,
Vous m'feriez perdre l’esprit.
Il faudrait toujours être dans la chambre
Pour plaire à ce vieux étourdi.
Moi, je suis jeune et je veux m'divertir.
Cela ne doit point vous surprendre.
S’il est le maître, il peut bien s’attendre
Que je serais maîtresse aussi.— Ah ! Je vois bien que t’as une mauvaise tête,
Que tu ne dis rien mais quand tu dors.
Et ton vieillard il te maltraite,
Je vois qu’il n’a pas tort.
Hélas je plains son triste sort.
Oh ! Qu’il a fait une mauvaise emplète.
Tu voudrais bien déjà tenir son reste.
Dites oui, nous serons d’accord.
- Coupe
- 10F-10M-10F-10M-10M-8F-10F-8M
Voix/Instruments
- Organisation musicale
- Monodie
- Formation musicale
- Solo