Item : Procession de Saint-Radegonde : décoration, occupation des femmes, déroulement
Général
- Titre
- Procession de Saint-Radegonde : décoration, occupation des femmes, déroulement
- Description
Alice et Abel Prieur évoquent la décoration des bœufs lors de la procession de Ste-Radegonde, puis les femmes et leurs occupations pendant la procession. Ils racontent la journée de procession et évoquent l'assemblée du Tivet.
Personnes
- Enquêteurs
- Pierre Morin
- Informateurs
- Abel Prieur
- Alice Prieur
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0008_0002_007
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC00039a piste1 - item 010
Données techniques
- Durée estimée
- 00:04:44
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur.trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur.trice(s)M. Prieur et fils essaient de lui faire parler d’une histoire de barrique mais il ne rentre pas dans le jeu et il revient à la procession
Sur le nombre de bœufs qui menaient la charrette pour la procession de Ste Radegonde.
— Des fois quatre ou six (il me semble dit madame Prieur)
— Et y en avait combien qui conduisait ?
— Un gars par pair de bœufs…. Pi les aiguillons étions tout rouges colorés avec du satin.
— Est-ce qui y avait des femmes qui portaient des costumes ou des objets spéciaux ?
— I me rappelle maintenant, y avait des femmes qui vendaient, y avait un banc, pi é vendaient des reliques, des croix.
— Ces reliques, elles venaient d’où ?
— Oh, c’était M. le curé qui s’en occupait. Y avait des sœurs qui en vendaient pi y avait d’autres femmes… Y avait des cadres, des chapelets, des christ…
Y a longtemps, maintenant c’est des gâteaux.
Une année i s’est ramené aux environs de 3000 personnes… il en venait de partout. De tous les alentours.— Et i venaient comment ?
— En voiture, enfin avec des charabans.
— Y en a qui venaient à pieds ?
— Ah ! Si, si, il en venait de partout.
— Mais i venaient le matin ?
— Pour la messe, forcément la messe était le matin, pi la procession… La procession, non, la messe était le matin mais la procession était le soir
—Est qu’ils emmenaient des choses avec eux ?
— I z’emmenaient le panier pi i mangeaient su l’herbe.
— Quand i repartaient est-ce qu’ils emmenaient des reliques, quelque chose comme ça qu'ils mettaient sur la cheminée ou ?
— Non, non, Y a que l’eau de la fontaine qu'ils allaient chercher là-bas.
— Mais la fontaine, vous savez où elle était ?
— Oui, ah oui, je vois où elle est à moitié pente de la côte là…. Y avait une pierre sur le bord du fossé, même plusieurs qui tenaient sur le bord du fossé. Ah aujourd’hui c’est pas ….
— Y avait de la musique aussi ?
— Ah oui, les musiciens venaient…
— Ah oui mais en dernier, y a combien de temps ?
— L’abbé d’avant et pi celui-là… C’était pas Abbé Girard. Ah y a pas longtemps.
— Mais avant y avait juste un chant et c’est tout ?
— Avant pour la procession y avait juste les chants.
Veut dire quelque chose qu’il ne veut pas enregistrer, ses voisins insistent.
C’était en 1923 ou en 1924, tu te souviens qu’ils avaient vendu quelque-chose, ton frère y était et c’était au profit de M. le Curé et c’étaient eux qui l’avaient fait eux-mêmes. Là c’était l'Abbé Girard et moi j’étais pas marié en ce moment-là.
Y avait l’assemblée du Tivet, i faisaient une fête, un bal au Tivet.— Y avait une assemblée de longue date ?
— Ah tout le temps. Tous les ans, mais elle n’existe plus, c’était le jours de la Ste Radegonde.