Item : Mots sur les bruits d’animaux en poitevin-saintongeais
Général
- Titre
- Mots sur les bruits d’animaux en poitevin-saintongeais
- Description
Jules Fortuné explique aux enquêteurs les mots associés aux sons/bruit que faisaient certains animaux. Remarque de Pierre Morin : "déjà en fin de piste 1, il y avait de légères coupures de son. Sur la piste 2 les coupures sont de plus en plus importantes. Heureusement, la bande originale a été relevée assez précisément dans les années 1990. Ainsi on peut compléter des mots ou expressions disparus pendant la numérisation."
Personnes
- Informateurs
- Jules Fortuné
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0013_0004_005
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC00049b piste 2 - item 001
Données techniques
- Durée estimée
- 00:04:31
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice— … C’est le bruit que fait le bourdon, l’abeille… « Bromer » , c’est le bruit que fait la vache, mais ça se dit également d’un instrument de musique : « ol e ine afaère qui brome ; bon diu ! »
— Si l’on parle dans sa barbe ?
— On meloune, quand on parle doucement dans sa barbe, on marmuse…
— C’est pas marmousé… ?
— Non, marmuse ; un marmousé c’est un ptit gosse. Marmuse, enfin à Massognes. En dehors de Massognes, parce que c’est pas la même chose à Cuhon.
— Et à Cuhon, qu’est ce qu’on dirait pour faire un bruit comme ça ?
— La même chose, mais c’est en i, eux c’est en é. C’est pour ça que y a une différence.
— A Meunier : pi alors, y a des mots aussi qu’on remplace dans la langue dialectale, toute une phrase en français, par un mot. Essayez se traduire en français : « musséï »
— L’étymologie du mot musséï c’est la musse, c’est le trou dans la palisse, quoi, dans le buisson. Alors cette musse, c’était le type, le braconnier (qui était dedans). Vous savez que la chasse a été quelque chose d’extraordinaire pour le paysan. Il en a tellement été privé (sous l’ancien régime) qu’il est devenu aussi intransigeant que les seigneurs autrefois. D’ailleurs, maintenant, alors, il allait à la musse, alors il mussait. Ça s’est traduit par un tas de choses : mussou, musse, n’importe quoi le chien musse la chienne etc, etc, quoi ! ça veut également dire comme en français, sentir.
— Dans l’assemblée : Ya le terme dignalléï (djignalléï)
— Pinallé !
— djignalléï
— dguignalleï ! Peut-être jhombe de dgigue, c’est un boîteux. Djigue, s’en doute qui n’était pas en équilibre stable. Becalou, mais ça c’est autre chose, becalou ; becalou c’est la même chose quoi. Mais c’est moins savoureux que « jhombe de dgigue ». djignalléï : ma mère l’employait souvent pour déterminer « qu’est ce que tu es en train de bricoler » dans le sens diminutif, un travail qui n’avance pas).
— Brtchinéï
— Brquiniâ, c’est autre chose, c’est quand on est saoul, rien à voir. Brquignéï, brtchine, le brtchine : il s’en va en zigzag. C’était arssoullar, brvochar, sac à vin, des trucs comme ça, certainement quand ils étaient saouls.