Item : Margarita (enq.)

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Général

Description

Une informatrice dialogue avec l'enquêteur puis elle interprète la chanson Margarita, racontant l'histoire d'une femme espagnole, morte d'avoir aimé un capitaine (marin) français qui l'a délaissée. Il est précisé dans le document d'analyse de Pierre Morin que l'air était tiré d'un livre de chanson.

Personnes

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Deux-Sèvres
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0002_0007_001
Cote de l'item dans l'institution partenaire
GDC 00002a piste 1 début – Item 029
Remarques concernant les données d'archivage
Cote cerdo : DCC 00753_Item 029

Données techniques

Durée estimée
00:02:18

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson
Genre(s) de la chanson
Chanson populaire

Texte/Paroles

Paroles

— Je t’aime, enfant, je t’aime
Mais je suis capitaine.
Margarita, je t’aime comme un fou.
Oui je suis fou de tes cheveux d’ébène
Qui font jaillir la blancheur de ton cou.

Oui je suis fou, oh ! Divine espagnole
De tes yeux noirs que j’aime à voir briller.
Par-dessus tout aussi j’ai l’âme folle
De ton joli petit soulier.

— Oh ! Capitaine au doux langage
M’aimeras-tu toujours, toujours.
En France on aime, on est volage,
Mais en Espagne on sait mourir d’amour.

Trois mois après le vaillant capitaine
Escaladait un balcon à minuit.
À ce point-là, la jalousie l’amène
Margarita qui voit qu’on l’a trahie.

Le lendemain, sur le bord du rivage,
Chacun disait : — Regarde beau batelier !
Quel est là-bas cet oiseau qui surnage ?
Ce n’était qu’un petit soulier.

Le capitaine au doux langage
N’avait aimé rien qu’un seul jour.
En France, on aime, on est volage.
Margarita était morte d’amour.

Voix/Instruments

Organisation musicale
Monodie
Formation musicale
Solo