Item : Exploits de force aux batteries dans la petite région

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Général

Titre
Exploits de force aux batteries dans la petite région
Enquête
Rassemblement en après-midi - Chabournay, 18 février 1974 [FR]
Description

Un informateur se souvient d'exploits de force ayant eu lieu dans la région.
Le fond sonore est constitué de bruit de discussions et de quelqu'un jouant de la flûte.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Chabournay
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0016_0012_003
Cote de l'item dans l'institution partenaire
K7 00018 (XVIII) GDC piste 2 – Item 028
Remarques concernant les données d'archivage
Cote Cerdo : K7 GDC 00018 (XVIII) _ Item 028

Données techniques

Durée estimée
00:03:18

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Témoignage

Texte/Paroles

Paroles

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)

— Moi je vous le dis comme ça quoi.
Qu'est ce qu'il faisait avec la barrique ?
— Duport de Boussais il se mettait à côté d’une barrique debout, barique debout défoncée et il sautait à pieds joints dedans d'un seul coup.
Mais elle était grande ? C'était une grande barrique ?
— C'était une barique de 220 litres.
220 litres !
— Ça fait 80 centimètres de haut.
Comme ça sans élan ?
— Sans élan !
— Et puis l'autre, avec sa [?] de cheval-là ?
Barbot, il mettait sa main sur une ridelle de charrette et i sautait de l’autre côté de la charrette comme ça sans élan.
Sans tomber dedans ?
— Ah, sans tomber dedans, oui !
C’était pendant les battages peut-être.
— C'était pendant les battages, oui. Y en a un autre là, Deforge lui, il chargeait son sac de blé lui les deux pieds dans un boisseau. Par derrière.
Par derrière ?
— Je l’ai vu faire y a 20 ans, ça. Oh, il le ferait plus maintenant, il a 60 ans, il le fait plus. Mais y a vingt ans il le faisait encore.
Vous avez dit, il était pieds joints ?
— Les pieds joints, les deux pieds dans un boisseau, il chargeait son sac de blé par derrière, d’un bras.
D'un bras ?
— D'un bras oui ! Vous pouvez le voir, celui-là, il est encore vivant.
Y en avait d'autres des exploits comme ça encore ?
— Oh pas tellement non. Moi, je l’ai pas vu, j’ai entendu dire que y en avait un qui soulevait sa charrette, en se mettant le dos sous l’essieu, mais je l’ai pas vu faire. Celui-là je l'ai pas vu.
C’était que des exploits de battages alors ?
— Ah oui pour les battages quand ils avaient goutté un petit peu le jus de la treille, là. L’après-midi toujours. Bon, vous coupez...

[Coupure]

Il emmenait six sacs d’avoine, autrement dit trois cent kilos dans sa brouette, chez un voisin il y avait plus d'cinq cent mètres.

[Coupure]

Presque tout le monde arrivait à charger son sac de blé tout seul.
Et maintenant ?
— Maintenant c'est fini, à part ceux qui travaillent, y a que les débardeurs, mais autrement, c’est fini.

[Coupure]

— Oh maintenant ça se fait plus ça...
Et l'hivers quand ils abattaient les arbres ?
— On les ébranchait, on montait jusqu'en haut.
Y avait pas des exploits encore ?
— Oh non.
Quand ils portaient les troncs, tout ça ?
— Oh non... Y a pas beaucoup de bois dans le pays. Il n'y a pas beaucoup de bois dans le pays hein.
Y en avait pas qui s'amusaient à tenir des bœufs ou les chevaux ?
— Ah non, non ça s'est jamais fait. Dans les pays d'élevage, mais là non.

[Coupure]

Il prenait un goret. Quand il tuait son goret, Il prenait le goret par la patte, il le soulevait comme ça, d'un bras le goret, le goret, 80 kilos ! Il attrapait son goret par la patte et il le soulevait comme ça. Faut le tenir aussi ! Le gars qui promenait les six sacs d'avoines dans sa brouette, il prenait son goret par la patte et il le tenait comme ça. La tête en bas.

Voix/Instruments