Item : C'était un garçon désireux (inc.)

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Général

Description

L'informatrice chante C'était un garçon désireux du mariage, présentant un dialogue entre un galant et une jeune femme, Jeanneton. Le galant a beau lui faire la cour, elle se refuse toujours à lui sous prétexte qu'il est trop petit. Jusqu'au jour du mariage où elle l'accueille dans ses bras.
Pendant son chant, elle s'interrompt en raison d'un oubli des paroles. Le dernier refrain diffère de celui énoncé durant toute la chanson.

Personnes

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Louin
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0002_0012_002
Cote de l'item dans l'institution partenaire
GDC 00002c piste 2 début – Item 024
Remarques concernant les données d'archivage
Cote cerdo : DCC 00755_Item 024

Données techniques

Durée estimée
00:02:15

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Chanson
Genre(s) de la chanson
Chanson traditionnelle
Fonction(s)
à danser

Texte/Paroles

Refrain

Mais la belle lui répondit : vous êtes trop p'tit, vous êtes trop p'tit
Mais la belle lui répondit : vous êtes trop petit

Paroles

C’était un jeune garçon
Désireux du mariage.
Rencontra Jeanneton,
Vient lui tenir ce langage :
— Si vous vouliez m’écouter,
J'vous parl'rai avec franchise.
Je voudrais vous épouser
Quoique le monde en dise.

Mais la belle lui répondit :
— Vous êtes trop p’tit, vous êtes trop p’tit.
Mais la belle lui répondit :
— Vous êtes trop petit.

— Je vous dirai mon tendron,
Qu'depuis la mort de mon père
J'suis l’héritier d'la maison
Tenante à Monsieur le maire.
Pour mon état de tailleur,
Il me faut une ménagère
Qui possède un bon coeur
Et qui soit bonne couturière.

Mais la belle lui répondit :
— Vous êtes trop p’tit, vous êtes trop p’tit.
Mais la belle lui répondit :
— Vous êtes trop petit.

Écoutez bien mon amie,
Moi je serai un heureux père
Si jamais je puis un jour,
Vous rendre petite mère.
Je bercerai le poupon
S’il se mettait en colère
En lui chantant la chanson
Que chantait ma vieille grand-mère.

Mais la belle lui répondit :
— Vous êtes trop p’tit, vous êtes trop p’tit.
Mais la belle lui répondit :
— Vous êtes trop petit.

Ce fut quinze jours au plus tard
Dans notre belle mairie
Que le fils de Jean Poupard
Introduisit ses amis.
On les maria tous deux
Puis après on fit la noce.
Et Jean-Pierre se trouve heureux
D’avoir la fille à Paul Brosse.

Mais quand ils furent au lit,
Elle lui dit, elle lui dit :
— Viens dans mes bras mon cher ami
Tu n’es plus trop petit.

Coupe
7M-7F-7M-7F-7M-7F-7M-7F

Voix/Instruments

Organisation musicale
Monodie
Formation musicale
Solo