Personne : Les Gens de Cherves en 1973-04 stage OSTOP de Verrue – Groupe de Pierre Morin

Prénom
en 1973-04 stage OSTOP de Verrue – Groupe de Pierre Morin
Nom
Les Gens de Cherves
Civilité(s)
Alias

Rôles

Enquêteur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Groupe d'enquête de l’association des Gens de Cherves, placé sous la direction de Pierre Morin, ayant travaillé en avril 1973 (du 16 au 20) dans le cadre du stage OSTOP (Opération de Sauvetage de la Tradition Orale Paysanne) de Verrue.

URI

Contributions

Enquêteur

Item Description
Les danses et les bals Mme Maudet évoque les danses qu’elle dansaient lors des bals, le type d’instruments qu’il y avait,… Elle parle d’une femme qui serait plus vieille qu’elle.
Prends mon coeur (enq.) - Viens viens viens (enq.) Après un passage difficilement audible où l’on distingue que Mme Mouchard chante « Prends mon cœur », elle est incitée à chanter de nouveau une courte chanson « Viens viens viens » qu’elle interprète. La qualité du son rend le contenu de l’item quasiment inaudible.
Moments de vie, explication de la danse du tabouret et autres danses de bal Marie Mouchard évoque quelques moments de sa vie (déménagements, métiers,…) puis les danses qu’elle a pu danser. Elle explique succinctement la danse du tabouret. Un homme, probablement M. Mouchard, évoque lui aussi les danses qu’il a vues danser. La qualité du son rend le contenu de l’item difficilement audible. Le son est lointain.
Souvenirs de danses et de vie Maurice David et sa femme évoquent les danses qu’ils ont pu danser ou voir danser, comme la Sagantina, Jean Brisquet, la polka piquée ou des quadrilles. Jean Brisquet était une figure du quadrille.
Celle dont le tour ne vient pas (Coi.) / Avance mon âge (Laf.) Après que les enquêteurs aient demandé quelques informations concernant Mme Goubeau, celle-ci chante la chanson « Quand j’étais petite » dans laquelle une fille de 15 ans désespère de ne pas avoir d’amants et de devoir devenir vieille fille. On entend des brebis bêler.
Prenez bien garde de ne pas frapper sur deux (Coi.) / La grâce accordée (Laf.) Mme Goubeau interprète la chanson « Quand je viens vous demander » dans laquelle une jeune fille est pressée de se marier. Note de l’analyste : L’air semble être un air de valse.
La danse du balais ; J’aime la galette (doc.) Après avoir donné quelques informations biographiques, sur la demande des enquêteurs, Mme Laurin évoque la danse du balai, puis chante « J’aime la galette ». Elle parle de l’enregistrement avec l’enquêteur.
Danse de Jean Brisquet L’enquêteur questionne Mme Laurin à propos de la danse Jean Brisquet et la manière dont elle se dansait. Mme Laurin explique ce dont elle se souvient.
Informations autobiographiques ; Danse de Jean Brisquet Sur la demande de l’enquêteur, Mme Burreau indique son âge, sa provenance et quelques éléments de sa vie. Puis elle explique le début de la danse de Jean Brisquet.
Mon âne mon âne (enq.) Mme Burreau interprète la chanson Mon âne mon âne, dans laquelle l’âne a plusieurs maux auxquels on répond en lui offrant un bonnet, des lunettes,… L’enquêteur tente d’en savoir plus sur l’ordre et la suite des paroles.
Fais dodo, Colin mon p'tit frère (Coi.) Mme Burreau chante un couplet de la berceuse Fais dodo et dit qu’elle ne s’en souvient plus.
J'ai des poul' à vendre (Coi.) / J’ai des pommes à vendre (Laf.) Mme Burreau interprète le refrain de danse « Je vais chez ma tante ». Sur demande des enquêteurs, elle valide une explication de danse : les danseurs se tournent et partent dans l’autre sens.
Nous allons faire une ronde pour amuser tout le monde (Coi.) / Faites bien la révérence (Laf.) Mme Burreau interprète la ronde à embrasser « Là-haut là-bas sur la montagne » dans laquelle une bergère se fait demander en mariage par un berger. Note de Pierre Morin : Se dansait en marchant sur la ronde ou en sautant… Celui qui entrait dans la ronde devait respecter toutes les consignes données dans le texte du chant de la ronde… Nous n’avons aucun renseignement sur la sortie de celui ou celle qui était dans la ronde, après avoir respecté les consignes, à la fin du chant.…
La danse de l'ours Sur sollicitation de l’enquêteur, Mme Burreau donne des informations sur la manière de danser la danse de l’ours et son contexte : elle ne l’a dansée que lorsqu’elle était enfant.
Habits de noces : couronne de la mariée sur la pantine et couleur des habits Mme Burreau évoque la couronne portée par la mariée suivant ses conditions financières. Elle parle également de la couleur de la tenue de mariage qui n’était pas blanche mais bleue.
Arrosons-nous la dalle du cou (Coi.) Dans le cadre d'une veillée, M. Goubeau interprète le chant à boire Arrosons-nous la dalle du cou.
Quelques travaux : veillée de noix, fours, séchage des pruneaux, lessive et transport des melons Mme et M. Pichereau évoquent plusieurs pratiques artisanales et événements sociaux : la lessive, les veillées de noix, les fours pour le pain, les melons,…
Danse de l’ours et cortèges de noces. Sautez-y vous ne sautez guère (doc.) ; Danse de l’ours (inf.) L’informatrice parle des danses qu’elle a dansées et chante l’une d’elles : Sautez-y vous ne sautez guère. Elle tente de se souvenir d’autres danses et évoque les cortèges de noces. Elle parle de la Guillbaudrie et de la danse du balai (ou bâton). L’informatrice fredonne la danse de l’ours à plusieurs reprises.
Les guêtres et vêtements L’enquêteur interroge l’informatrice à propos des guêtres et autres anciens vêtements qu’elle aurait pu voir, comme les culottes à pont ou les sabots. Elle décrit les guêtres qu’elle a vues.
La bergère maîtresse au château (Coi.) / Amant trompeur, tu peux garder tes biens (Laf.) Mme Méron interprète la chanson Petite bergère quitte ton troupeau, dans laquelle un millionnaire propose à une bergère de l’épouser, ce qu’elle accepte et abandonne son berger. Mme Méron se reprend à plusieurs reprises et dit qu’elle a appris cette chanson auprès d’une amie à elle.
La bergère qui s'enfuit sur le cheval du galant (Coi.) / Le galant volé par la bergère (Laf.) Mme Méron interprète la chanson C’était une gaillarde bergère, dans laquelle une bergère se joue de son galant qui vient la voir, en lui volant son cheval et ses affaires de valeur, tout en le laissant garder les moutons à sa place.
Le grand-deuil et le demi-deuil Mme Méron évoque le grand-deuil pendant lequel il fallait porter la cape noire avec le capuchon, le demi-deuil et le port de cette cape noire pendant la guerre.
Jeu de veillée : dénicher les greliots Mme Méron explique le jeu de veillée « Dénicher les grelots » et évoque un homme qui était fort à ce jeu.
Jeu de veillée : débrider les mules Mme Méron et son mari expliquent le jeu de veillée « débrider les mules », dont le but était, pour deux personnes, de s’embrasser les pouces.
Jeu de veillée : éteindre la chandelle de Paris Mme Méron et son mari expliquent le jeu de veillée « éteindre la chandelle de Paris » dont le but était de souffler une bougie et l’éteindre, la tête en bas.
Jeu de veillée : torchon autour de la tête Mme Méron explique un jeu de veillée dans lequel deux participants à quatre pattes, les têtes attachées par des liens de torchons (linges) devaient tirer dessus.
Jeu de veillée : jeu de force les deux pieds dans un paillon Mme Méron explique le jeu de veillée dans lequel le participant devait soulever un poids lourd tout en ayant les deux pieds bloqués. Notes de Pierre Morin : Le paillon est une vannerie paysanne d’environ 40 à 50 cm de diamètre et aux bords remontants.
Jeu de veillée : jeu de force les deux pieds dans une crible Mme Méron et son mari expliquent ce qu’est une crible : un sac en peau de mouton. Une note de l’enquêteur indique qu’il s’agit du même jeu qu’à l’item précédent, mais joué les deux pieds dans une crible : il fallait soulever un poids lourds, les pieds attachés.
Le pauvre soldat qui revient de guerre (Coi.) / Le retour du mari soldat : Trois enfants (Laf.) Mme Meron interprète la chanson du soldat qui revient de la guerre et retrouve sa femme remariée avec deux autres enfants. Elle évoque également une chanson dont elle ne se souvient pas : C’est un soldat parti à la guerre pendant 7 ans, qui rencontre à son retour deux de ses enfants de qui il se fait connaître. Notes de Pierre Morin : proche de la version d’Urbaine Jounault UPOI_GDC_0006_0003_021
Germaine - La belle qui fait la morte pour son honneur garder (Coi.) / Le retour du mari soldat : L’anneau cassé - La belle qui fait la morte pour son honneur garder (Laf.) Sur incitation et avec l’aide de l’enquêteur, Mme Meron tente de retrouver les paroles et la mélodie de la chanson « Quand Germaine se promène », dans laquelle trois cavaliers demandent l’hospitalité à une jeune fille qui tombe morte au milieu du repas, mais se réveille trois jours plus tard devant son père, pour garder son honneur.
La conservation des pommes et objets appelés bourgne et kllisse M. Méron parle d’un grand panier en osier utilisé pour conserver les pommes cuites.
Jeannette, friquette (enq.) Mme Meron chante la comptine pour enfants Jeannette, friquette. Son mari l’aide à retrouver les paroles.
La polka belge : explication de danse L’enquêteur interroge Mme Penot à propos de la polka belge. Elle en fredonne la première partie, montre la danse et l’explique. L’enquêteur la questionne sur la boulangère mais elle ne connaît pas cette danse. Ils évoquent le violoneux Roger Manceau.
Pas d'été, bourrée et danse de l'ours L'enquêteur interroge Mme Penot à propos de plusieurs danses pour savoir si elles étaient dansées ou non. Le pas d'été : elle décrit les mouvements que faisaient le couple en dansant. Elle évoque un monsieur qu'ils étaient allé voir l'année précédente qui leur avait chanté et décrit cette même danse. La bourrée : Mme Penot dit qu'elle ne se dansait pas beaucoup. La danse de l'ours : elle fredonne l'air et se met à danser.
Jean Brisquet (enq.) chanté et expliqué L'enquêteur interroge Mme Penot à propos de la danse dansée sur l'air de "Jean Brisquet". Elle fredonne l'air et décrit la danse.
Les achats au marché (Coi.) / Les animaux du marché (Laf.) Mme Penot chante l'air, en cherchant les paroles. L'enquêteur cherche à savoir s'il y a d'autres paroles que celles dont elle se souvient. Elle décrit ensuite la danse. L'enquêteur cherche à savoir si on accélérait ou non pendant la danse.
Brave capitaine (Coi.) / La fille du maréchal de France (Laf.) Mme Meron interprète une chanson à la marche "Jeune capitaine" dans laquelle un capitaine revenant de la guerre cherche la fille qu'il aime et la trouve enfermée dans une tour par son père.
La belle qui veut prendre les armes (Coi.) Mme Meron interprète la chanson "Réveillez-vous la belle" dans laquelle un amant vient prévenir sa belle qu'il part pour le régiment et qu'elle doit attendre son retour. Celle-ci préfère le suivre jusqu'au champ de bataille.
Jeu de veillée : assis sur une bouteille L'enquêteur interroge Mme Meron sur un jeu pour adulte qui était pratiqué durant les veillées, appelé "Assis sur une bouteille".
En revenant des noces ou A la claire fontaine (Coi.) / A la claire fontaine (Laf.) Mme Meron interprète la chanson "En revenant des noces" dans laquelle une femme se repose au bord d'une fontaine au retour d'une noce et dialogue avec un rossignol. Mme Meron dit qu’elle n’a jamais chanté ça mais qu’elle l’a entendue de la génération d’avant.
Le galant qui est plus riche qu'on ne croit I : Joli tambour (Coi.) / Joli tambour (Laf.) Mme Meron raconte dans quelles circonstances elle a entendu des chants de marche lorsqu'elle était enfant et interprète ensuite la chanson "Petit tambour" dans laquelle un petit tambour demande au roi de lui donner sa fille.
Le Kieru ou Karoi Mme Meron et son mari indiquent le lieu clandestin où les jeunes gens se réunissaient pour les veillées, avant que la nuit tombe. Mme Meron et son mari n'appellent pas ce lieu de la même façon, elle le karoi, lui le kiéru.
Veillées de filage du chanvre Mme Meron raconte une anecdote sur la vie domestique : le filage du chanvre. Elle évoque une des ses tantes qui filait comme toutes les femmes de la campagne et à quelle point c'était un travail fatiguant
Farce avec une citrouille Mme Meron raconte une farce faite par un domestique avec une citrouille et un drap. Il s'était déguisé et avait fait peur à deux bonnes dans le temps de mardi-gras.
Croyance : le loup chèvre Mme Meron évoque le loup-garou, la chasse galerie et le loup chèvre. Elle dit que ce sont des imaginations
Le bois d’amour (Coi.) / Savez-vous ce qu’il y a ? (Laf.) Mme Meron interprète la chanson énumérative "Derrière chez nous il y a un pré". Pendant l’énumération des différents éléments de la chanson, Mme Meron précise qu’il faut courir ou sauter. Note de l’enquêteur : RONDE : simple, marcher sur la 1ère partie puis en sautant ou courant pour la fin.
Les achats au marché (Coi.) / Les animaux du marché (Laf.) Mme Meron interprète la chanson énumérative "Mon père m'envoya au marché".
Histoire de Perrotte et Mounique (fin) Mme Meron raconte l'histoire de Perrotte et Mounique. Version incomplète, enregistrement commencé au milieu de l'histoire
Histoire de la soupe au chat fouereux (début) Mme Meron raconte le début d’une histoire réelle arrivée au temps où son beau-père, dans sa jeunesse, était domestique dans une ferme derrière Monts-sur-Guesnes, à Champot. C’est arrivé aux riches voisins de cette ferme. Il est question de deux soupirants et d'une jeune fille. Le soupirant qui n'était pas bien vu et qui s’est fait rejeté, a mis un chat dans la marmite de soupe pour se venger avant de partir. Voir item UPOI_GDC_0004_0024_014 pour la suite et la fin de l'histoire
Histoire de la soupe au chat fouereux (fin) Mme Meron raconte la fin d’une histoire réelle arrivée au temps où son père était domestique derrière Monts sur Guesnes à Champot. Il est question de deux soupirants et d'une jeune fille. Le soupirant qui n'était pas bien vu et s’est fait rejeté a mis un chat dans la marmite de soupe pour se venger avant de partir. Voir item UPOI_GDC_0004_0024_013 pour le début de l'histoire
Mon père avait dix canes (Coi.) (fragment) Mme Meron interprète un fragment de la chanson Les cannes de chez mon père et enchaîne avec un virelangue Lève toi donc petit bougre. Voir item UPOI_GDC_0004_0024_016 pour une version complète de Lève toi donc petit bougre
Virelangue Lève toi donc petit bougre (inc.) Mme Meron récite un virelangue Lève toi donc petit bougre. Note de l’enquêteur : pour faire peur aux enfants ou les faire se lever tôt
Bonjour ma marraine (inc.) Mme Meron récite un dialogue entre une jeune fille et sa marraine concernant une invitation à des noces.
Traductions de mots poitevins Mme Meron donne le sens de certains mots que lui demande l'informateur : la jouanné pour dire le feu de St Jean par exemple.
Virelangue Si ces six cent six sangsues (inc.) Mme Meron récite un virelangue Si ces six cent six sangsues.
Virelangue Quatre plats creux dans quatre creux plats (inc.) Mme Meron récite un virelangue Quatre plats creux dans quatre creux plats.
Devinette : Deux enlevé d’un Mme Meron dit une devinette ou une énigme.
Le rossignol et son latin (Gentil coquelicot) (Coi.) / La belle au jardin (Laf.) Mme Meron interprète un fragment de la chanson J'ai descendu dans mon jardin.
Le peureux (Coi./Laf.) Mme Meron interprète une chanson En passant dans le bois le coucou il chantait, dans laquelle une personne s'enfuie dès qu'elle passe devant quelque chose car elle ne comprend pas bien ce qu'il se passe. Par exemple en passant devant le coucou qui chante "coucou" il croit que celui ci dit "coupe lui le cou".
Histoire de vie ; La fille accouchée d’un moulin à vent (Coi.) Marcelin Frement chante les paroles de la première partie d'une scottish puis il rechante l'air et enchaîne avec l'air de la seconde partie. Avant qu'il ne chante, l’enquêteur l'interroge sur son âge et cherche à savoir s'il est originaire de Verrue ou non. L'informateur donne également quelques précisions sur la danse.
Danse du bâton (doc.) et explication de danse Marcelin Frement interprète un extrait d'un air à danser, avec un salut, et répond ensuite aux questions de l’enquêteur concernant la façon de danser.
Le pas d'été (enq.) et explication de danse Marcelin Frement interprète un air de pas d'été et donne ensuite des informations sur la manière de danser.
Figures du quadrille simple Marcelin Frement explique le déroulé des figures du quadrille simple.
Histoire de vie de Mme Pelletier Madame Pelletier se présente et raconte des éléments de la vie courante quand elle avait 11 ans.
Élevage des oies pour la vente des plumes Madame Pelletier évoque l'élevage des oies, qui étaient élevées pour leurs plumes. La discussion évolue sur le plumage en lui-même.
Foires d'accueillage Madame Pelletier et son fils évoquent les foires d'accueillage au cours desquelles les personnes allaient se gager chez les patrons.
L'huile de graines de citrouilles et l'échaloupage des noix Mme Pelletier et son fils évoquent la fabrication de l'huile à partir des graines de citrouilles et l'echaloupage des noix. L'enregistrement n'est pas très clair.
La guillbaudrille (enq.) chantée puis expliquée Alice Penot chante l'air d'une danse appelée la guillbaudrille et donne des explications sur la danse.
La valse de fin de bal Alice Penot évoque une valse qui était dansée toujours à la fin du bal, elle ne s'en souvient plus.
Les achats au marché (Coi.) / Les animaux du marché (Laf.) (fragment) Alice Penot interprète les paroles d'une ronde Ma mère s'en va au marché, dans laquelle une femme va au marché pour acheter une vielle. Il semblerait que ce soit le couplet d'une chanson énumérative plus longue.
Jean Brisquet expliqué Alice Penot, interrogée par l'enquêteur, essaie d'expliquer comment on dansait sur l'air de Jean Brisquet. Elle chantonne également un fragment de l'air.
Qu’est-ce qui passe ici si tard ? (Coi./Laf.) Alice Penot interprète la chanson Qu'est ce qui se passe ici si tard, dans laquelle il est question de chevaliers du roi et du fil de roi qui demande une jeune fille à marier.
Mets ton pied sur le mien (enq.) chanté et expliqué Après avoir parlé de la prononciation de Jean Brisquet, Alice Penot explique les pas d'une danse sur un air qu'elle chante en riant beaucoup. Il est question d'une polka dans laquelle les partenaires essaient de mettre leurs pieds les uns sur les autres.
Veillées dans les écuries Après avoir précisé, à la demande de l'enquêteur, qu'elle était originaire d'Aulnay et non de Verrue, Alice Penot évoque les veillées dans les écuries, le déroulé de ces soirées et ce qu'on y faisait : chants, couture, tricot…
Là-bas sur la verdure (inc.) Alice Penot interprète une ronde "Là-bas sur la verdure" dans laquelle il est question d'un rossignol qui niche sur la verdure. On se sait pas ce qu'il désire de la mère ou de la fille. Note de l’enquêteur : Ronde simple qui se faisait en rond ou en farandole, calmement en marchant… Plus tard Mme Penot précisera qu’il y avait une accélération sur le refrain avec augmentation du mouvement des bras.
Assemblée d'accueillage à Angliers Alice Penot évoque l'assemblée d'accueillage à Angliers le lundi de la pentecôte qui permettait à des domestiques ou des servantes de se placer.
Informations autobiographiques, les musiciens de noces et les noces Après avoir donné quelques informations autobiographiques Mme Baudu évoque les danses qu'elle dansaient étant jeune et les musiciens qui animaient les bals du secteur. Elle évoque également les noces qui duraient trois jours.
Les deux amoureux dans la danse III (Le jeune et le vieux) (Coi.) / Les deux amoureux (Le vieux et le jeune) (Laf.) ; Les coiffes Mme Baudu chante un extrait d'une chanson à la marche Par ma foi j'aimerais mieux. Elle précise que cette chanson était chantée en marchant en revenant du bal. Mme Baudu donne ensuite des informations sur les coiffes, le canion et la pantine, et sur leurs prix. Note du documentaliste : Il semble que deux items différents aient été assemblé.
Ah ! Belle vous m'avez tembaribigou (enq.) (fragment) Ernest Periot interprète à deux reprises le refrain d’une chanson Belle vous m'avez tembaribigou.
Ah j'l'attends, j'l'attends, j'l'attends (inc.) (fragment) ; Condition familiale Ernest Periot interprète le refrain d'une chanson et répond aux questions que lui pose les enquêteurs ensuite concernant son âge, son lieu de naissance. Il évoque les conditions de vie modestes de sa famille.
Avec une saucisse et des choux (inc.) ; Informations sur la polka Ernest Periot interprète un air à danser extrait d'une chanson, Avec des saucisses et des choux. Il donne ensuite des informations sur la polka et la scottish.
Évocation de chanson (enq.) Ernest Periot chante un fragment de chanson, difficilement audible en raison des bruits de circulation à l'extérieur. On entends une femme qui parle derrière, peut-être la femme d'Ernest Periot. A la fin de l'enregistrement il dit qu'il ne se rappelle pas des paroles.
Le déjeuner oublié ou La danse du troupeau (Coi.) / Les moutons égarés (Laf.) Après que l’enquêteur eu demandé des informations biographiques concernant Mme Dubois, celle-ci rigole et interprète la chanson Quand j’étais chez mon père Youp la la lalira, dans laquelle des cochons qui s’échappent se mettent à danser.
Ne rendez pas les hommes fous (doc.) Mme Dubois interprète le premier couplet et le refrain de la chanson populaire Ne rendez pas les hommes fous.
En revenant des noces ou A la claire fontaine (Coi.) / A la claire fontaine (Laf.) Mme Dubois interprète la chanson En revenant des noces avec le refrain « Je suis le roi d’Espagne », dans laquelle une jeune fille qui se repose sur le bord d’une fontaine, regrette les amours de son amant dont elle a refusé le bouquet.
Le galant qui est plus riche qu'on ne croit I : Joli tambour (Coi.) / Joli tambour (Laf.) Mme Dubois interprète la chanson Trois p’tits tambours dans laquelle un soldat revenant de guerre rencontre une jeune fille qu’il veut épouser mais elle lui est refusée car c’est la fille du roi. Mme Dubois ne pense pas l’avoir apprise à l’école.
La guillbodrie : version non chantée Mme Brissot (mère) évoque la danse la guillbodrie et en donne une version non chantée Sautez don Vous n’y sautez guère Le son de la piste est difficilement audible.
La guillbodrie et la pavane Mme Brissot (mère) évoque la danse la guillbodrie, dansée par les vieux. Elle n’a pas vu danser la pavane. Le son de la piste est difficilement audible. Voir le film associé à cette enquête sur la Guillboderie. Le document de transcription donne des indications sur la danse de la guillboderie que l’on n’entend pas dans l’item. Les notes de enquêteurs indiquent : « C’est à partir de cette enquête que nous avons découvert le nom de danse « guillbodrie »....C’est aussi sur l’air très connu de : quand iétais chez mon père ialais aux champs ous gorets.....(voir 4 b 6, par exemple) que MMes Brissot nous ont présenté la guillbodrie....avec les paroles correspondantes à l’air : quand iétais chez mon père ialais aux champs ous gorets. » S’en suit la description de la danse.
Un jour i la visi (enq.) Mme Brissot (Mère) donne les paroles d’une chanson en poitevin-saintongeais dans laquelle un homme aperçoit une femme qu’il trouve bien à son goût. Le son de la piste est difficilement audible.
Voilà ma chanson dite (inc.) Mme Daguin chante la courte chanson « Voilà ma chanson dite » avec un refrain « Tara cé tatchoum bali bali tchoum »
La pipe à la tulipe (enq.) Mme Richard chante la chanson populaire dont le refrain est « C’est la pipe à la tulipe » dans laquelle une femme qui séduit un homme, se fait rejeter par celui-là qui a choisi une autre maîtresse. Cette chanson est chantée sous forme de dialogue. Note de l’enquêteur : Mme Richard avait appris ses chansons auprès de très vieilles femmes, dans son enfance.
Quand Pierre tôt se lève (enq.) Mme Richard interprète la chanson Quand Pierre tôt se lève, dans laquelle une jeune fille préfère son Pierre à un fils de roi ou de baron. Note de l’enquêteur : En parlanjhe. Air très particulier, sur un rythme de bourrée ou valse
La chapelle de Saint-Cloud (Coi.) Mme Richard interprète la chanson Sont les filles de la Rochelle, dans laquelle le tailleur qui a fait des chemisettes courtes à des filles a pu voir par en dessous. Note de l’enquêteur : Apprise auprès de Mme Louise PROUX, vieille femme originaire de THENEZAY (79), dans sa jeunesse