Item : Foires d'accueillage
Général
- Titre
- Foires d'accueillage
- Description
Madame Pelletier et son fils évoquent les foires d'accueillage au cours desquelles les personnes allaient se gager chez les patrons.
Personnes
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0029_003
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC 00008b piste 1 fin - Item 7
Données techniques
- Durée estimée
- 00:06:35
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice— Vous alliez vous gager à la foire et comment ça spassait ça ?
— E bê ! vous aviez plusieurs patrons qui vous dmandait si vous étiez à gager o bê combien vous vouliez gagner ?
— Vous vous mettiez où pour vous gager ?
— Sur la place de Mirebeau. A Richelieu si ça sfait encore. Ca sfaisait beaucoup, ou à Sérigny, à Cuhon...
— La 1ère qui iavait c’était à Richelieu, au 1er dimanch’ de mai.
Le 1er dimanche de mai, comme remarque (signe que l’on voulait se gager) pour les garçons, c’était un épi dblé à la boutonnière. A la condition d’en trouver un parce que au 1er mai, c’était tôt... Les filles, c’était une fleur....— Vous, à Mirebeau, c’était pas ça ?....
— Ah ! bê écoutez ! la personne m’attendait, d’abord é m’avait fait dire par une aut’ voisine ki fallait pas que jme gage avant ké soit arrivée.
— Ca spassait derrière un’ table... Le marché c’est lui qui l’établissait... Il offrait un verre, de tradition iavait lmarchand dgâteau avec un’ fouace à smoment là !
— C’était comme un gâteau sec, un gâteau rond, a d’aut’s fois c’était une fouace.
— Alors lmarché sdiscutait. En pistoles ou en écus. Un pistole c’était 10 francs, un écu c’était 3 francs. Tant dpistoles, en ctemps-là ça sdiscutait à peu près un franc par jour, pour une année, 5 pistoles et un écu.
— i parlaient que comme ça...
— Alors on disait : la pièce. Alors, en smoment là, la pièce, les arrhes, c’était un’ tune. En c’ temps là é zétaient en argent.
La tune c’était la grande pièce de 5 francs. On disait c’est la pièce, c’est les arrhes en français.
A smoment-là, si le marché était dédit, si l’employé qui avait rçu les arrhes, il allait pas chez lpatron, i fallait les rendre en double.
Autrement dit si il avait touché une tune, i devait rmettre 10 francs.— Dimanche d’après le 1er mai à Sérigny
— Le lundi dla pentcôte à Angliers
— La veille dla St Jean à Mirebeau
Après ou avant à DOUSSAY.— Souvent dfoès si i s’accoutumait pas chez lpatron i sortait pi i srplaçait à la St Michel.
— Vous aviez des domestiques qui étaient libres de la St Jean à la St Michel pour un’ question de service militaire ou d’aut’s qui rentraient.
Pour trouver un emploi d’hiver (c’était beaucoup moins facile).— Le mois dmai pour les travaux d’été et la St Michel pour les travaux d’hiver !
— C’était récupérable.
— Iavait des travaux d’hiver ?
— Ah ! oui iavait des travaux.
Ajoute qu’elle allait à la veillée pour éplucher des noix... Une fois mariée...