Item : Le pas d'été (enq.) et explication de danse

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice

— Une danse où on sautait ?

— LE PAS D’ÉTÉ

Il se met à chanter :

CHANSON

Mon papa la barrique s’en va
Tir’ ma fille, tir’ ma fille
Mon papa la barrique s’en va
Tir’ ma fille, tir’ ma fille

TÉMOIGNAGE

— Ah i m’en rappell’ pu
Là, vous dansez mais vous sautez.
Il se remet à chanter et à danser.
Sur la reprise de « Mon papa.... IL SAUTE...
Mon derrière touche le talon....
On allait à la cavalière en face on allait la saluer en faisant des sauts sur lesquels on croisait les pieds en même temps.
Pour la saluer, soit en faisant un saut soit en pliant (s’accroupissant).

— Ien a pas qui faisaient l’aile de pigeon aussi ?

Jl’ai vu faire à défunt mon pauvre père (on sautait haut et on tapait les 2 talons). Il dansait en sautant en permanence et pendant ce temps, à chaque saut, il croisait les pieds.
Pis on allait jusqu’à la cavalière d’en face pi on s’accroupissait, i rvenait à sa place en sautant pi i croisaient (avec le cavalière, ou avec le cavalier selon la chorégraphie choisie) pi i rvenait à sa place de la même façon, pi i tournait (balancer) pi i rcommençait.

— La cavalière, à marchait, à faisait pas lpas dpolka ?

— Ah ! non !
C’est-à-dire ka tnait ses jupons pi à fesait comm’ ça ! (sorte de mouvement circulaire de gauche à droite)

— Ca, vous ldansiez à l’avant deux du quadrille ?

— Ah bê oui ! Les femmes laissaient faire les cavaliers tout en faisant la figure.
Ia une dame qui disait qu’elle faisait lpas dpolka. (Veut parler de Mme RABIER, chez qui le film a été tourné... Ce soir-là Pierrot n’arrivait pas à se rappeler du nom de cette dame.).
Oh ! C’était des ptits pas.

— Vous, vous accroupissiez ?

— Ah oui quand on arrivait en face, ien avait qui étaient plus malin kles autres, qui sautaient mieux.

— Ien a qui faisaient les ailes de pigeon pi d’autres qui s’accroupissaient ?

— I faisaient certainement les 2 (s’accroupissant d’abord et enchaînant par un saut avec ailes de pigeon)
C’était auquel qui frait lmieux ia pas de doute. On s’accroupissait pi on rmontait aussi sec pi on rculait en sautant.

— Vous sautiez sans arrêt ?

— Toujours !... Je dis bien aussi qui ien avait qui faisaient des gestes , qu’ils les faisaient beaucoup mieux les uns kles autres.

— Tout lmonde ne s’accroupissait pas ?

— En général tout dmême des fois ien avait quèqu’s uns qui s’accroupissaient pas jusqu’en bas, pi i saluaient, pi i tournaient, pi i rmettaient ça.

— Là, vous parlez du pas d’été en temps qu’avant deux du quadrille ...iavait le pas d’été seul ?
N’a pas connu. C’est vieux.
Vous saluiez pi vous croisiez toujours en dansant, ... Montre un autre pas, chaque danseur apportant sa personnalité (les techniques de pas étant différentes selon les danseurs, comme nous l’avons constaté à la veillée du lendemain...).

— Pourvu qu’on soit dans la mesure.

— Quand vous croisiez avec vot’ cavalière vous fesiez un dmi tour ! comment vous faisiez ?

— Quand vous rvenez avec vot cavalière....

(pas très clair... on salut et après le salut, on traverse pour faire demi tour au bout et on revient.)
on passe et on fait demi tour qu’au bout... Vous faites l’accroupissage qu’au salut et puis vous rtournez.
Au bout on n’accroupissait pas. Pi vous rtounez, pi vous trouvez vot’ cavalière à côté dvous pi vous tournez (balancer).
Vous tournez pi quand vous avez fini on donnait un petit coup dpied pi on faisait un rond en galop (en restant en quadrette) tout lmond’ ne lfaisait pas. (parle du galop de la dernière figure où cela se faisait) c’était un ptit supplément.