Item : Le grand-deuil et le demi-deuil
Général
- Titre
- Le grand-deuil et le demi-deuil
- Traduction(s) titre(s)
- LE GRAND DEUIL
- Description
Mme Méron évoque le grand-deuil pendant lequel il fallait porter la cape noire avec le capuchon, le demi-deuil et le port de cette cape noire pendant la guerre.
Personnes
- Enquêteurs
- Pierre Morin
- en 1973-04 stage OSTOP de Verrue – Groupe de Pierre Morin Les Gens de Cherves
- Informateurs
- Germaine Meron
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0020_003
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC 00006d piste 2 fin – Item 3
Données techniques
- Durée estimée
- 00:01:28
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·triceLe grand deuil, c’était être à noir toujours.
Pour (le décès d’) un mari, pour un enfant.
Alors là ces fameuses capes elles avaient la tête relevée pendant un an.
La cape noire là, elles mettaient la capuche sur la tête pendant un an.
Après elles rabattaient la cape (c’est-à-dire la capuche, qu’elle appelle également « tête ») mais elles portaient quand même, sans arrêt la cape (la grande cape noire).
C’était le grand deuil.
En 1870, (Note de l’enquêteur : Mme Meron mélange-t-elle 1870 avec la guerre 14 - 18 ?) quand les hommes sont partis, toutes ont pris leur cape et mis leur capuche sur leur tête.
Mais quand les hommes sont revenus, ceux qui sont revenus : les femmes ont ôté leur tête. Mais il y en avait beaucoup que la capuche est restée sur la tête.(Demi-deuil) : Pour un grand frère, une sœur : un grand deuil d’un an et après six mois de demi-deuil...
Mais la jeunesse : moi j’ai jamais porté la capuche par exemple.