Item : Veillées dans les écuries
Général
- Titre
- Veillées dans les écuries
- Traduction(s) titre(s)
- ON VEILLAIT DANS UNE ECURIE
- Description
Après avoir précisé, à la demande de l'enquêteur, qu'elle était originaire d'Aulnay et non de Verrue, Alice Penot évoque les veillées dans les écuries, le déroulé de ces soirées et ce qu'on y faisait : chants, couture, tricot…
Personnes
- Enquêteurs
- Pierre Morin
- en 1973-04 stage OSTOP de Verrue – Groupe de Pierre Morin Les Gens de Cherves
- Informateurs
- Alice Penot
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0030_007
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC 00008b piste 1 fin – Item 15
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:03
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·tricePRÉCISE QU’ELLE EST ORIGINAIRE DE AULNAY (86). Elle en est partie à l’âge de 21 ans. N’est donc pas originaire de Verrue.
— On veillait dans une écurie. On était des fois 10, 12, 15, ça dépendait des fois.
Les mèr’s les fill’s é pi les jeun’s gens venaient aussi.
On riait, on chantait en tricotant. C’était un’ lampe à pétrole , pas des bougies.
Chacun payait son écot de pétrole toute les smaines. Un litre de pétrole allait pas loin jusqu'à 11 heures.
Alors là, on chantait.— Iavait pas des grands mères qui racontaient des vieux contes ?
— Non, non ! ... Pour les chansons, c’était toujou les mêmes qui chantaient.
— Qu’est c’ que vous faisiez comme travaux à la veillée ?
— On tricotait, on faisait dla couture. Moi j’ai jamais filé.
— Ien avait bien cor qui filaient en ce temps-là ?
— Oh ! si iavait des bonn’s femmes plus âgées que nous qui avaient leur quenouille.
La jeunesse on tricotait ou on faisait dla couture.