Éléments autobiographiques sur Raymond Terrasson |
En réponse aux questions de l'enquêtrice, Raymond Terrasson parle de ses origines, son âge et ses premières années de vie professionnelle. Il évoque son fils, musicien au violon, et indique qu'il jouait lui-même du piston autrefois. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : « Et puis depuis ce temps-là, je suis venu reprendre les activités. Avec ça de plus à mon violon (avec tout ce que j’avais appris en plus à mes connaissances). Attention au quiproquo. » |
Éléments biographiques sur le père de M. Terrasson, compagnon bourrelier |
Raymond Terrasson explique, à la demande de l'enquêtrice, le parcours de son père, ancien compagnon du devoir en tant que bourrelier et son Tour d'apprentissage. |
Les grades dans le compagnonnage |
L'enquêtrice interroge Raymond Terrasson sur les grades dans le compagnonnage. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin qu'à la fin de l'échange un stagiaire lui offre une cigarette. |
Villemalnommée : lieu-dit de la commune de Chabournay |
Raymond Terrasson raconte pourquoi le lieu-dit Villemalnommée se nomme ainsi. |
Demande de prise en photo d’un cadre et informations sur le grand-père |
L'enquêtrice remarque le diplôme du père de Raymond Terrasson et demande s'il peut être pris en photo.
L'informateur indique aussi que son grand-père était carrier à Auxances. |
Relais et auberges dans les environs |
Raymond Terrasson se souvient du fonctionnement des relais des environs, particulièrement celui d'Étables. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : « Les diligences, après y a eu le transport des postes, on les appelait des postiers, alors c’était des … (il dit un mot assez incompréhensible qui n’émeut pas Dominique). |
Voitures de châtelains et voitures de promenades |
Raymond Terrasson se souvient des châtelains qui employaient des cochers et des différents modèles de voitures tractées par des chevaux, utilisés pour les promenades. |
Travaux de fabrication des harnais par le bourrelier |
Raymond Terrasson explique son métier de bourrelier. Il était spécialisé dans l'entretien du harnachement des chevaux de culture. |
Travail du bourrelier qui se déplaçait faire les travaux dans les fermes |
Raymond Terrasson explique son métier de bourrelier. Il explique le fonctionnement et les déplacements pour trouver du travail. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« Y en a qui faisait le genre manouche, voyez-vous (atelier ambulant) » ;
« Mais pas besoin de vous dire que dans la culture, malgré que j’en ai un à côté de moi ; c’est que quand i vous tiennent, i vous feraient bien passer, surtout dans nos métiers, les savates, le soufflet et pi tout le bazar (voulant dire qu’ils faisaient faire la révision de tous les objets où il y avait du cuir) » |
Rémunération et de fréquence d'entretien des attelages |
Raymond Terrasson explique qu'il fixait lui-même son tarif et la fréquence à laquelle il revenait pour faire le tour de l'équipement. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Alors, tous ceux qu’on voyait qu’allait pas faire une campagne (qui n’était pas pris par de gros travaux), on le rechangeait (restaurer) |
Rémunération de son père et outils de ce dernier |
Raymond Terrasson se souvient, à la demande de l'enquêtrice, du prix des tarifs de son père et de leur baisse durant la guerre 1914-1918. Il parle ensuite des outils de ce dernier. |
Les différentes phases de fabrication du collier et au sujet des éléments en bois et en fer |
Raymond Terrasson explique comment il fabriquait les harnais et pourquoi il a dû apprendre à forger quelques éléments des colliers durant la première guerre mondiale. |
Fin de la culture tractée et des chevaux, plus intelligents que certains maîtres |
Raymond Terrasson explique qu'avec l'industrialisation progressive, les chevaux ne savaient plus comment travailler, là où, auparavant, ils étaient essentiels. |
Le manque de travail de son père pendant la guerre de 14-18 et son brevet d'études |
Raymond Terrasson se souvient de la mobilisation des chevaux durant la première guerre mondiale, qui a conduit à une absence de travail pour son père. Il est alors allé suivre des cours complémentaires à Neuville, ce qui lui plaisait, mais a dû arrêter pour subvenir aux besoins de sa famille. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Forcément, à ce moment-là ils avaient emmené les chevaux. Alors, un homme (un bourrelier) sans chevaux il peut plus travailler.
« […] i gagnais cent sous (5 francs) à peu près par jour […] » |
Les foires d’accueillage : les accords entre patron et domestique et les travaux selon les différents types d’activités dans les fermes |
Raymond Terrasson explique, à la demande de l'enquêtrice, comment fonctionnait le recrutement par gage et la négociation du salaire. |
Les foires d’accueillage : la pièce, le dédis par rapport à l’accord de gage, le travail de journalier |
Raymond Terrasson poursuit ses explications sur le fonctionnement du recrutement par gage, le retrait de l'ouvrier engagé et la négociation du salaire et des tâches à effectuer. Se reporter à l'item UPOI_GDC_0016_0001_0015.
Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« À la Saint-Jean et à la Saint-Michel dans certains pays. Y avait juste trois mois. Alors ces trois mois là, en principe, sont estimés beaucoup plus chers que les autres (Les 3 mois d’été correspondaient aux gros travaux des moissons et battages). Mais après, à la Saint-Jean jusqu’à la Saint-Jean de l’année prochaine (voulant dire que certains se gageaient pour toute une année, de St jean à St Jean suivant, au lieu de se gager pour trois mois puis ensuite de retrouver un patron pour l’hiver) [...] » |
L'augmentation du salaire du domestique lors des grosses récoltes comme les vendanges |
Raymond Terrasson explique la manière dont les vendangeurs étaient rémunérés, avec un supplément lors de la saison propice s'ils étaient réguliers. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« [en parlant des vendanges] travail très important dans la région de Chabournay qui était très gros producteur de vin » ;
« [...] il le paye ses journées sont régulières du premier janvier au trente-et-un décembre ! (plutôt de la St Jean à la St Jean). »
« M. Terrasson veut dire que lors des gros travaux de vendanges, par exemple, l’ouvrier gagé à l’année touche en plus de sa paie, une prime liée à la valeur d’une journée de vendangeur. » |
Les noces : les musiciens |
Raymond Terrasson se souvient des ensembles de musiciens présents lors des mariages (piston, violon, basse). Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« Mais c’était pas à tenir. (Souvent ils remplaçaient le musicien qui pouvait être trop cher pour ceux qui se mariaient.) » |
Les noces : les danses, avant et après la guerre 1914-18 |
Raymond Terrasson se souvient des danses pratiquées lorsqu’il était jeune. |
Les noces : les vêtements des femmes |
Raymond Terrasson répond aux questions de l'enquêteur sur l'habillement des femmes. |
Les noces : le cortège, l'allumage du feu de joie et la coupe du ruban |
Raymond Terrasson se souvient de l'accompagnement des mariés à l'église par le cortège, du coupage de ruban et du feu de joie allumé en bas des marches de l'église. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que le feu de joie pouvait être allumé en bas de la mairie. |
Coutume du feu de la Saint-Jean contre la pourriture |
Raymond Terrasson explique une coutume du feu de la Saint-Jean pendant laquelle on passait les fleurs de lys dans le feu contre la pourriture. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Et pi tout le monde ramassait des fleurs d’iris je crois, de lys […] |
Les noces : le musicien, le cortège de la noce, les airs et chansons à la mariée |
Raymond Terrasson se souvient de comment les musiciens menaient le cortège. À la demande des enquêteurs·trices, il évoque une chanson de mariée mais n'en dit aucune parole. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que le pays renvoi à Chabournay et que : « […] le pays est complètement groupé (Chabournay représente quasiment la commune à lui seul.) » |
Les noces : déroulement d'une noce de Chabournay |
Raymond Terrasson explique le déroulement d'une noce dans le pays de Chabournay.
À propos du déroulement de la noce, le 1er soir avec la mise en place de la salle par les jeunes, repas avec les abattis de volaille et la galette de Ste Beauduche.
À propos du lendemain, église, repas, animation, préparation de la salle pour le bal, déplacement de la population pour voir les gens danser. |
Coupe et battage du blé |
M. Rabeau explique le fonctionnement du coupage des blés à la faucille et du battage qui s'en suit dans la cour. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« Il évoque le bêchage de la vigne certainement. »
« Et pi y avait une dalle en bois. I mettaient le grain (la paille à battre avec ses épis) en long, pi ça rentrait dans le batteur. Pi ça s’battait bien, il battait dur, vous savez, il en battait beaucoup. Y avait pas de grille qui bourrait (en comparaison avec les grilles de la batteuse plus tard), y en avait pas. » |
Battage du blé au manège |
M. Rabeau explique le fonctionnement d'un manège à battre le blé. Le document d'analyse de P. Morin présente une photographie (externe à l'enquête) d'une perche employée pour déplacer les paillers (voir UPOI_GDC_0016_0002_002_Perche pour le pailler).
À propos de la photographie du manège : Voilà le relevé d'enquête qui accompagnait l'enquête concernant les deux items ci-dessus auprès de M. Rabeau. Il faut remplacer meule de pierre par batteur (voir UPOI_GDC_0016_0002_002_Manège et battage au fléau). |
Ronde à gage et pas d’été |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
Le début de l'item commence avec Mme Rougier par l'évocation d'une ronde dansée à l'école, suivie d'un gage.
Ensuite, M. Rougier est interrogé sur le pas d'été. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Dominique a noté sur ses notes d’enquêtes :
Parle du pas d’été. Se dansait face à face homme-femme
L’homme sautait sur place et faisait des sauts, la femme en face de lui, sautait sur place, généralement, danse de prouesse de pas d’été. |
Mauvais sort |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
Mme Rougier répond aux questions du groupe d'enquête sur les mauvais sorts. |
L’interdiction de faire lessive le Vendredi Saint |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
En réponse aux questions de l'enquêtrice, Mme Rougier explique que le jour du Vendredi Saint, il ne fallait pas faire la lessive. En revanche, elle ne sait pas expliquer pourquoi.
À la fin de l'enregistrement, l'enquêtrice essaye de l'interroger sur une croyance de Noël. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Essaie de lui faire parler des bêtes qui parlaient dans l'étable le soir de Noël. |
Évocation d'un guérisseur |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
Mme Rougier est interrogée sur les guérisseurs. Il est difficile de comprendre ses réponses, mais il semblerait qu'elle en connaisse et qu'il existe encore ce type de soignant. |
Chant de la chouette et annonce de mort |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
À la demande des enquêteurs, Mme Rougier évoque le cri de la chouette, qui indiquerait la mort. Elle-même l'aurait entendu chanter lorsque sa mère est morte. |
Évocation du quadrille |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
Nous pouvons entendre l’enquêtrice interroger Mme Rougier sur le quadrille, mais la réponse de l'informatrice n'est pas audible. |
Tenue vestimentaire d’un homme |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
Le groupe d'enquête interroge Mme Rougier sur la tenue vestimentaire des hommes. Elle parle de blouses. |
À propos d’un surnom : macaron |
L'enregistrement est très altéré (double enregistrement).
Mme Rougier parle d'un monsieur nommé Audinet, qui était surnommé Macaron à cause de sa figure. |
Les dérangeurs de noces, le soir du mariage et le réveil de la mariée |
Raymond Terrasson explique ce que sont les rmoufius, les dérangeurs, les mauvaises graines venant perturber un mariage. Ensuite, il explique le déroulement du soir du mariage jusqu'au réveil de la mariée avec un pot de chambre. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Suite de l’enquête auprès de M. Terrasson qui parle, comme dans la fin de l’enquête menée auprès de lui en fin de piste 1 de la K7 GDC 00017 de ceux qui profitaient de la noce pour venir voir ce qui s’y passait (voir UPOI_GDC_0016_0001). |
Lendemain de noces : la casse du pot |
Raymond Terrasson explique la coutume de faire casser le pot de chambre de la mariée par un enfant de la famille ou par la mariée elle-même. |
Coutumes autour du premier et du dernier enfant mariés les famille |
Raymond Terrasson explique la coutume de faire porter du foin (ouvrir la barge de foin) au premier enfant marié dans la famille (garçon ou fille) et du coup de balais donné au dernier (ou à la dernière). |
Coutumes de noces : le charivari et les farces |
Raymond Terrasson se souvient, avec l'aide de l'enquêtrice, de la coutume du charivari et des farces que faisaient certaines personnes lors d'un mariage. |
Chansons de noces et droit de coucher avec la mariée |
Raymond Terrasson se souvient de certains types de chansons chantées aux noces.
L'enregistrement débute sur un bref échange concernant le droit du marié à coucher avec son épouse dès le premier soir du mariage. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : « Pendant qu’ils étaient partis (certainement à l’église et mairie) […] » |
Les repas des conscrits après-guerre et le jour du conseil de révision |
Raymond Terrasson se souvient des repas d'après la première guerre mondiale, entre conscrits et sans femmes.
Il répond ensuite à l'enquêtrice sur le jour du conseil de révision et de l'habitude d'aller demander aux filles de payer la goutte. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« On offrait aux filles, après le repas à venir prendre le digestif, mais au repas : parce que ça aurait pas fait beau (le repas entre garçons devait se dérouler dans une ambiance très alcoolisée) » ;
Dominique ne semble pas suivre parfaitement ce qu’il dit. Il semble que plusieurs générations de jeunes se retrouvaient à ce repas, dont ceux qui revenaient de la guerre. Il parle de souvenirs des années 1920 env. |
Bal de Saint-Martin et pèlerinage de Saint-Léomer |
Raymond Terrasson explique une coutume du bal de Saint-Martin (11 novembre), le saint des vignerons, où les filles portaient des grappes de raisins. Ils parlent ensuite de Saint-Léomer (ou Léomé), patron des éleveurs de moutons et du pèlerinage dans la ville du même nom. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
(Il semblerait donc que autour du 11 novembre les jeunes conscrits fêtaient la victoire de la guerre juste finie avec les classes qui s’étaient battues pendant la guerre. Expliquant ainsi ces grands repas entre jeunes gens dont parle le témoin en item 005). ;
Aller faire un voyage, en général consistait à se rendre sur un lieu saint pour demander au saint un service (guérison, abondance…). Ici, on ne sait pas si les moutons faisaient partie du pèlerinage. |
Le pèlerinage à Sainte-Radegonde. |
Raymond Terrasson se souvient d'un pèlerinage à Sainte-Radegonde qui avait lieu. Il ne se rappelle pas du rôle de la sainte. Après plusieurs coupures, il semble parler d'une effigie placée quelque part dans le bourg. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« Je ne comprends pas la dernière phrase qu’il dit.
De quelle procession veut-il parler ? Rogation ou procession des rameaux ou Pentecôte qui devaient joindre les lieux dont il parle ci-avant.
Il faut noter que celui qui utilise le magnétophone fait trop de coupures intempestives. » |
Les cloches de Chabournay et dictons d'anciens |
Raymond Terrasson et l'enquêtrice échangent sur les cloches de Chabournay. Ensuite, il présente deux dictons qu'il rattache aux anciens de son temps. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« Avec un deuxième enquêteur, il parle semble-t-il d’un musicien qui est mort… » |
Surnoms et sobriquets de Chabournay |
Raymond Terrasson se souvient des surnoms (sobriquets) de personnes de son village ainsi que du sien : macaron ; marquis ; les belais ; Louis XV ; peau d’âne ; les Blum… |
Méthode pour compter pour personnes analphabètes |
Raymond Terrasson explique, selon ses souvenirs, d'une manière de compter employée par des personnes ne sachant ni lire ni écrire. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Document anodin, pourtant extrêmement intéressant par le fait qu’il nous montre que l’oralité au service de ceux qui n’avaient pas d’éducation utilisaient des systèmes pour compter complètement différents de ce que l’école nous appris. Si l’on suit la démarche de notre témoin, on peut en conclure que 3 20 6 veut dire 3x20+6 soit 66… Mais restons prudent, dommage que ce témoignage n’ait pas été remarqué, car nous aurions pu développer l’enquête concernant ce langage des nombres. |
Jeu de quilles à trois quilles |
Raymond Terrasson commence par se souvenir d'une foire à l'ail à Sainte-Maure, où certains jouaient à un jeu de quille en pariant de l'argent. Il explique le jeu à l'enquêtrice dans la suite de l'enregistrement. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
Pierrot a filmé un dimanche de 14 juillet 1976 un jeu de quilles à Blaslay en S8, voir ce document classé GDC DD 018, mais qui n’est pas monté dans l’ordre, faute de la connaissance des règles du jeu. Il serait temps de réaliser une nouvelle enquête sur ce sujet. |
Distribution de pain à la mort d'une personne issue d'une ferme riche |
Raymond Terrasson explique une coutume liée au décès de riches propriétaires dans les villages. |
Mauvais traitements des domestiques dans de grosses fermes |
Raymond Terrasson parle de la maltraitance de certains riches propriétaires envers leurs domestiques. |
Remplacement des ouvriers par la machinerie agricole |
Raymond Terrasson évoque le mécontentement des ouvriers lorsque les premières machines sont arrivées dans les champs et menaçaient leur travail. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
M. Terrasson parle des moissonneuses lieuses qu’il a bien connu mais quelques dizaines d’années avant, il y avait la faucheuse mécanique…. |
Les maîtres valets et les seconds dans les grandes fermes à plusieurs ouvriers domestiques |
Raymond Terrasson évoque le statut du maître ouvrier et des domestiques l'entourant. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
L’enquêteur qui s’occupait du son, ne connaissait rien aux prises de son et il tenait le micro, très sensible et le déplaçait en le frottant. C’est ce qui explique ces bruits parasites, très gênant pour la compréhension du texte dit. |
Fête de Saint-Martin, patron des vignerons, le 11 novembre |
Raymond Terrasson parle de la fête de Saint-Martin, ayant lieu le 11 novembre, qui se verra adjointe par la suite la fin de la première guerre mondiale. |
Farce faites aux ânes ayant peur de l’eau |
Raymond Terrasson se remémore les farces qu'ils faisaient aux ânes avec des amis, dans son enfance, lorsqu’ils ne voulaient pas passer aux endroit mouillés. |
Les sabots de travail et les tissus d'antant |
Raymond Terrasson se souvient du travail avec des sabots, peu importe l'endroit (marais, ferme, cours…).
Ensuite, l'enquêtrice l'interroge sur des tissus employés autrefois, les coiffes et les habits. |
Dicton : Quand i tonne en avril |
L'enquêtrice cherche à recueillir des dictons. Elle évoque celui prononcé par M. Rabeau le jour même et cherche à savoir si Raymond Terrasson en connait d'autres. |
Personnes ensorcelées dans la région de Chabournay |
Raymond Terrasson se souvient d'histoires de personnes ensorcelées dans la région. Il souligne plusieurs fois qu'il ne faut pas donner de nom. |
Anecdote sur la lutte de son frère contre l’emprise d’un sorcier |
Raymond Terrasson se souvient d'une histoire de son frère. Atteint d'une mastoïdite, ce dernier s'est fait opérer à l'hôpital militaire. Il y rencontra un homme qui aurait tenté de l'ensorceler. |
Guérisseur, remède et avaleuse de feu |
Raymond Terrasson se souvient des pratiques de guérisseurs, de l'utilisation de remèdes et de prières, ainsi que des capacités de certaines femmes à calmer les brûlures. |
La buée (La bui) |
Raymond Terrasson se souvient du déroulement de la grande lessive, la buée (ou bui). |
Les marchands ambulants : la marchande de poisson, celle de tissu, le soudeur-étameur |
À la demande de l'enquêtrice, Raymond Terrasson évoque, les métiers de quelques marchands ambulants qui passaient autrefois dans le village.
L'enregistrement est interrompu. |
Métier disparu : les lingères locales |
Raymond Terrasson évoque les lingères d'autrefois. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : les brides (pans des coiffes). |
Cris et chants d’oiseaux |
L'enquêtrice relance Raymond Terrasson sur les cris d'animaux, particulièrement des oiseaux et de l'alouette. |
Que disait le lit ? (Coi.) / Le lit de la mariée (Laf.) |
L'enregistrement débute avec la voix de Dominique Bernard qui donne le nom, l'âge et la localisation de l'informateur.
Ensuite, M. Rabeau interprète la chanson Ah! Ah! Ah ! Crie, crie, crie dit l'bois du lit. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Toutes les strophes sont construites de la même façon ;
- Ne sait pas si il n'y a pas encore autre chose ;
- Différence par rapport à la version de M. Terrasson (voir item UPOI_GDC_0016_0022_002). |
Les cinq figures du quadrille |
M. Rabeau explique l'ordre des danses du quadrille. |
La sicautoire |
M. Rabeau se souvient d'une danse, la sicautoire. Il explique la danse et fredonne l'un des deux airs qui servait à la danser. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Il chante un air sous l’insistance de Dominique qui ressemble à l’air de gigue de la gigouillette qui est pour lui est l’air de la sicautoère.
- "Quand la musique avait fini ce truc-là, i reprenait l’autre air." Air qui malgré l’insistance de Dominique, il ne donne pas disant que ce devait être une polka. |
Coutumes de conscrits et chants |
M. Rabeau et Mme Rabeau parlent d'habitudes de conscrits (port de décorations, aller boire un verre chez d'autres conscrits…).
Puis, M. Rabeau chante une partie d'un air de conscrit. Il indique qu'il ne se souvient pas de la fin. Le document d'analyse de P. Morin présente une photographie montrant un groupe de conscrits de Cherves - Maisonneuve. Voir : UPOI_GDC_0016_0023_004_Conscrits et leurs décorations. |
Déplacement des enquêteurs qui s'enregistrent |
Les enquêteurs, sous la direction de Dominique Bernard, se déplacent dans le village en discutant. |
Les gens qui se gageaient avec un épi de blé dans la bouche |
L'enquêtrice interroge M. Bousseau sur une pratique de reconnaissance des gens cherchant un emploi. Ces derniers (et dernières) portaient un épis à la bouche et un bouquet au jabot. |
L'avlô ou bourlô des vendanges |
L'enquêtrice interroge M. Bousseau, avec l'aide de sa fille (ou belle-fille, ce n'est pas indiqué) sur le bourlô (la fin) des vendange, aussi appelé avlô. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Il doit s’agir de la fille ou la belle-fille de M. Bousseau ;
- Pour Pierrot l’avlô représentait la fin des vendanges, le bourlô la fin des moissons ou battages. On peut définir cependant plusieurs options, Bourlô est plus employé que avlô, mais avlô revient toujours lorsqu’il s’agit de vendanges alors que pour les moissons ou battages, le mot avlô n’est jamais prononcé. |
�Échange entre enquêteurs·trices |
Les enquêteurs et l'enquêtrice, chez un témoin non identifié, échangent sur leur matériel qui semble avoir un problème. |
Gavotte de quadrille et explications de danse |
L'enregistrement début avec la voix de Dominique Bernard qui donne le nom et la localisation de l'informateur.
Raymond Terrasson interprète la gavotte de quadrille Un, deux, trois, quatre, levez la patte.
Ensuite, il montre la danse aux enquêteurs·trices. |
Que disait le lit ? (Coi.) / Le lit de la mariée (Laf.) |
Raymond Terrasson chante la chanson Ah ! Ah ! Ah ! Disait le bois du lit, qui énumère les différentes parties du lit se plaignant de la vigueur des mariés. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Toutes les strophes sont construites de la même façon. |
Le rassemblement des chats au "coin du rat", lieu dit de Chabournay |
À la demande de l'enquêtrice, Raymond Terrasson se souvient d'une croyance de Chabournay : il explique que les chats se réunissaient au coin du rat lors de la saison des amours.
L'enregistrement se termine sur une bribe de farce à faire peur, lorsque des gens se couvraient de draps. |