Item : Éléments autobiographiques sur Raymond Terrasson

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Général

Titre
Éléments autobiographiques sur Raymond Terrasson
Traduction(s) titre(s)
À propos de coordonnées du témoin et de son parcours avant de s’installer bourrelier à Chabournay.
Enquête
Témoignages sur le métier de bourrelier, les noces, la première guerre mondiale et les compagnons du devoir par Raymond Terrasson - Chabournay, février 1974 [FR]
Description

En réponse aux questions de l'enquêtrice, Raymond Terrasson parle de ses origines, son âge et ses premières années de vie professionnelle. Il évoque son fils, musicien au violon, et indique qu'il jouait lui-même du piston autrefois. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : « Et puis depuis ce temps-là, je suis venu reprendre les activités. Avec ça de plus à mon violon (avec tout ce que j’avais appris en plus à mes connaissances). Attention au quiproquo. »

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Chabournay
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0016_0001_001
Cote de l'item dans l'institution partenaire
K7 00017 (XVII) GDC piste 1 – Item 001
Remarques concernant les données d'archivage
Cote Cerdo : K7 GDC 00017 (XVII) _ Item 001 ; L'item a bénéficié d'un découpage via Audacity afin de le séparer de l'item suivant (UPOI_GDC_0016_0001_002).

Données techniques

Durée estimée
00:01:50

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Témoignage

Texte/Paroles

Paroles

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)

On peut vous demander votre nom, s’il vous plaît ?
— Oui, Terrasson Raymond. Deux r, deux s.
Et vous avez quel âge ?
— Soixante-douze ans, le mois de mai, vous voyez, je l’ai pas encore !
Et vous avez toujours vécu ici à peu près ?
— Ah, je suis né là.
Et vous avez exercé là ?
— Toujours. Ah toujours ! J’ai exercé, j’ai été avec mon père jusqu’à l’âge de vingt-et-un ans et puis après j’ai rejoint Paris. Parce qu’il exerçait toujours mon père, il avait des ouvriers. J’ai voulu m’agrandir dans ce domaine là, des connaissances, alors j’ai monté à Paris. Et puis, j’avais de la famille là-bas, bien placée. J’ai débuté chez Renault. J’y est resté pendant trois ans. Puis après, j’ai été chez Peugeot, j’y est resté durant trois ans, pi j’ai été deux ans après chez Citroën... J’étais encore prêt à continuer, mais mon père est décédé dans le mois de juin 1931, le vingt-cinq juin 1931. Et puis depuis ce temps-là, je suis venu reprendre les activités. Avec ça de plus à mon violon.
Vous jouez du violon ?
— Ah non ! C’est mon fils. Mon fils est musicien. J’étais musicien moi aussi, mais je ne jouais pas du violon.
Qu’est-ce que vous jouiez ?
— Du piston. Ah bê autrefois, là c’était la mode de jouer du piston. Le piston pi le violon. Enfin, je faisais partie d’une société de musique. Y avait une société de musique à Chabournay.

Voix/Instruments