Item : Guérisseur, remède et avaleuse de feu
Général
- Titre
- Guérisseur, remède et avaleuse de feu
- Traduction(s) titre(s)
- À propos d’un guérisseur entre Lencloître et Vendeuvre. - À propos des prières contre le feu, du pouvoir de guérir, du passage de ce pouvoir.
- Description
Raymond Terrasson se souvient des pratiques de guérisseurs, de l'utilisation de remèdes et de prières, ainsi que des capacités de certaines femmes à calmer les brûlures.
Personnes
- Informateurs
- Raymond Terrasson
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0004_023
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00018 (XVIII) GDC piste 1 – Item 019
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote Cerdo : K7 GDC 00018 (XVIII) _ Item 019 ; L'item a bénéficié d'un découpage via Audacity.
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:48
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Y a un guérisseur en s’en allant à Lencloitre là-bas, plus loin que Vendeuvre. À douze kilomètres d’ici, y a encore un homme qui travaille avec des [?] avec un p'tit goût d’aisselle, naturel. Mais ils ramassaient des plantes, ils connaissaient toutes les plantes autrefois, les anciens. Ils savaient que telle herbe guérissait tel mal.
— Mais y avait pas des gestes aussi à faire ?
— Oh bê y avait des prières. Une prière pour le feu. Y avait des femmes qui touchaient pour le feu.
— Vous savez ce qu’elles disaient ces prières ?
— Ah je m’en rappelle pu, je les ai entendues parce que même ma femme les disait.
— On disait qu’elles avaient un don finalement ?
— Oui, c’était un don qu’ils transmettent à une autre personne...
— Mais comment ça se transmettait ?
— Ça j’ai jamais assisté à la cérémonie.
— Mais vous le transmettiez à n’importe qui ?
— Ah tout le monde est peut-être pas apte à recevoir ce don. Comme on dit, le septième enfant d’une famille a un don. Mais ça doit pas exister toujours. Il doit y avoir des exceptions.
— C’est fait par des gestes ?
— Y avait pas de formules à réciter ?
— Oh non ! On dit des prières pour le feu. Mais tout ça le mieux c’est d’aller voir le pharmacien, il en a pas pour longtemps.
— Et pour les animaux ?
— Je ne sais pas, ils faisaient des remèdes, avec des compositions... Comment on appelle ça, des jambllis.
— Des choses à réciter, contre l’orage ?
— Ah mais ça...