Item : Travaux de fabrication des harnais par le bourrelier

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)

— Qu’est ce que vous faisiez comme travaux, alors ? Vous faisiez des colliers des chevaux ?
— Mais oui, tout l’harnachement complet des chevaux de culture et de voiture.
— C’était par commande, que vous faisiez ça ?
— Ah ben naturellement ! À la demande des clients. Savez-vous que j’ai eu 500 chevaux dans mes mains. À l’entretien, bê ça fait une belle cavalerie. Alors là, y a du travail de toutes les couleurs, c'est l'cas de l'dire.
— Et y avait beaucoup de travail dans le temps ?
— Ah oui ! On a été à deux ou trois... Ça se faisait en partie tout à la main les harnais de voiture en ce moment-là.
— Qu’est ce qui était le plus long à faire, un collier pour un cheval de labour ou un collier pour un... ?
— Ceux à l’anglais par exemple, les petits colliers de voiture... Mais ceux là, c’était des spécialités comprenez-vous !
— Qu’est ce que vous faisiez le plus ?
— La culture, en principe. L’entretien des chevaux de culture.
— Vous mettiez combien de temps, à peu près pour faire un collier ?
— Ah bê vous savez, c’est un métier qu’on subit beaucoup de dérangement. Alors pour en faire un calcul exact. Y a toujours les conditions de travail. Y en a qui vous le feront en deux jours pi d’autres en trois. Ça dépend si l’homme est sérieux qui doit le faire textuellement. Parce que c’est un truc qui a de la valeur. Une belle parade n’est pas regardée de l’intérieur. Y a le consciencieux pi le non consciencieux. Alors, il est obligé qu’il y ait une différence de prix des deux côtés.