Item : Rémunération de son père et outils de ce dernier
Général
- Titre
- Rémunération de son père et outils de ce dernier
- Traduction(s) titre(s)
- À propos de ce que gagnait son père pour faire un collier et ce qu’il gagnait quotidiennement pendant la guerre 14-18
- Description
Raymond Terrasson se souvient, à la demande de l'enquêtrice, du prix des tarifs de son père et de leur baisse durant la guerre 1914-1918. Il parle ensuite des outils de ce dernier.
Personnes
- Informateurs
- Raymond Terrasson
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0001_011
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00017 (XVII) GDC piste 1 – Item 010
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote Cerdo : K7 GDC 00017 (XVII) _ Item 010 . L'item début par les derniers mots de l'item précédent UPOI_GDC_0016_0001_010. L'enchaînement des propos ne permet pas d'améliorer la découpe des enregistrements.
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:06
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Est-ce que vous vous souvenez combien votre père prenait pour faire un collier ?
— J’ai cru m’en souvenir, je me rappelle pu, si c’était du 25 ou 30F... De mon père ouais. Je crois que pendant la guerre 14 là eh ben quand ils arrivaient à faire une journée de cinq francs par jour, c’était le maxima.
— Votre père, c’était avant la guerre ?
— Mais je vous dis en 1914.
— C’était 25 ou 30 francs avant la guerre ?
— La guerre de 14, mais moi j’avais 12 ans, j’ai moyen d'avoir mes souvenirs.
— Et vous, vous preniez combien quand vous avez pris la relève ?
— Ah bê là, en 70 faudrait consulter les livres. Après, y a les heures syndicales.
— Vous notiez tout ce que vous faisiez, aussi ?
— Ah bê tout !
— Votre père, vous n’avez pas de vieux livres de comptes ?
— Si, mais je les ai pas là. Mais i faudrait les chercher, parce que tout ça... Je conserve bien toutes ces reliques le plus longtemps possible, mais c’est qu’à force, i l’en arrive à... I faudrait des locaux spéciaux.
— Vous n’avez pas de vieux objets assez rares dans la région ?
— Euh, non !
— Vous n’avez pas de vieux outils de votre père ?
— Ils sont là. J’ai 'cor des outils de mon père, mais c’est des outils courants.
— Y a pas de vieux outils ?
— Ah ! Les vieux, vieux, non ! C’était un homme qui connaissait le matériel. Il avait tellement voyagé, changé de patron qu’i savait c’qu’était bien et c’qu’était pas bien.
— Mais ça va être intéressant aussi si c’est des vieux outils que votre père a fait lui-même ?
— J’crois pas, non ! Il les a achetés.