Item : Les repas des conscrits après-guerre et le jour du conseil de révision

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Général

Titre
Les repas des conscrits après-guerre et le jour du conseil de révision
Traduction(s) titre(s)
À propos des conscrits et repas de jeunes gens du village - À propos du jour du conseil de révision.
Enquête
Témoignages sur le mariage, les croyances, les métiers, la sorcellerie et la vie quotidienne, par Raymond Terrasson - Chabournay, février 1974 [FR]
Description

Raymond Terrasson se souvient des repas d'après la première guerre mondiale, entre conscrits et sans femmes.
Il répond ensuite à l'enquêtrice sur le jour du conseil de révision et de l'habitude d'aller demander aux filles de payer la goutte. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« On offrait aux filles, après le repas à venir prendre le digestif, mais au repas : parce que ça aurait pas fait beau (le repas entre garçons devait se dérouler dans une ambiance très alcoolisée) » ;
Dominique ne semble pas suivre parfaitement ce qu’il dit. Il semble que plusieurs générations de jeunes se retrouvaient à ce repas, dont ceux qui revenaient de la guerre. Il parle de souvenirs des années 1920 env.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Chabournay
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0016_0004_006
Cote de l'item dans l'institution partenaire
K7 00018 (XVIII) GDC piste 1 – Item 005
Remarques concernant les données d'archivage
Cote Cerdo : K7 GDC 00018 (XVIII) _ Item 005

Données techniques

Durée estimée
00:01:31

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Témoignage

Texte/Paroles

Paroles

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)

— On s’invitait tous les une chez les autres, tous ensemble.
Les garçons et les filles ?
— Ah y avait pas de filles !
Que les garçons ?
— Que les garçons. On offrait quand même après, aux filles, à venir prendre le digestif, mais au repas... Parce que ça aurait pas fait beau. À ce moment-là, c’était la gaieté, c'était la fin de la guerre 1914-18. Alors vous pensez que... On faisait partie de ceux qui revenaient de la guerre. Qu’étaient cinq ans partis, c’était de la jeunesse qui avait 27, 28 ans...
Vous passiez dans les rues du village tous ensemble les conscrits ?
— Bê c’est le jour du conseil, ça. On allait partout où c’est que y avait des filles... Elles étaient de la classe comme on les appelait, on allait leur faire payer la goutte comme on disait quoi.
C’est tout ce que vous faisiez ?
— Pour le jour du conseil, y avait un bal. Y avait le fils de l’instituteur qu’était là. Y avait une fille [...] de Saint-Martin.

Voix/Instruments