Item : Les repas des conscrits après-guerre et le jour du conseil de révision
Général
- Titre
- Les repas des conscrits après-guerre et le jour du conseil de révision
- Traduction(s) titre(s)
- À propos des conscrits et repas de jeunes gens du village - À propos du jour du conseil de révision.
- Description
Raymond Terrasson se souvient des repas d'après la première guerre mondiale, entre conscrits et sans femmes.
Il répond ensuite à l'enquêtrice sur le jour du conseil de révision et de l'habitude d'aller demander aux filles de payer la goutte. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« On offrait aux filles, après le repas à venir prendre le digestif, mais au repas : parce que ça aurait pas fait beau (le repas entre garçons devait se dérouler dans une ambiance très alcoolisée) » ;
Dominique ne semble pas suivre parfaitement ce qu’il dit. Il semble que plusieurs générations de jeunes se retrouvaient à ce repas, dont ceux qui revenaient de la guerre. Il parle de souvenirs des années 1920 env.
Personnes
- Informateurs
- Raymond Terrasson
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0004_006
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00018 (XVIII) GDC piste 1 – Item 005
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote Cerdo : K7 GDC 00018 (XVIII) _ Item 005
Données techniques
- Durée estimée
- 00:01:31
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— On s’invitait tous les une chez les autres, tous ensemble.
— Les garçons et les filles ?
— Ah y avait pas de filles !
— Que les garçons ?
— Que les garçons. On offrait quand même après, aux filles, à venir prendre le digestif, mais au repas... Parce que ça aurait pas fait beau. À ce moment-là, c’était la gaieté, c'était la fin de la guerre 1914-18. Alors vous pensez que... On faisait partie de ceux qui revenaient de la guerre. Qu’étaient cinq ans partis, c’était de la jeunesse qui avait 27, 28 ans...
— Vous passiez dans les rues du village tous ensemble les conscrits ?
— Bê c’est le jour du conseil, ça. On allait partout où c’est que y avait des filles... Elles étaient de la classe comme on les appelait, on allait leur faire payer la goutte comme on disait quoi.
— C’est tout ce que vous faisiez ?
— Pour le jour du conseil, y avait un bal. Y avait le fils de l’instituteur qu’était là. Y avait une fille [...] de Saint-Martin.