Item : Coutumes de noces : le charivari et les farces
Général
- Titre
- Coutumes de noces : le charivari et les farces
- Description
Raymond Terrasson se souvient, avec l'aide de l'enquêtrice, de la coutume du charivari et des farces que faisaient certaines personnes lors d'un mariage.
Personnes
- Informateurs
- Raymond Terrasson
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0004_004
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00018 (XVIII) GDC piste 1 – Item 003
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote Cerdo : K7 GDC 00018 (XVIII) _ Item 003
Données techniques
- Durée estimée
- 00:03:28
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Le charivari ?
— Le charivari, je l’ai su, mais je ne m’en souviens pu. Si vous me remémorez un peu...
— Vous avez pas entendu parler des mariages où la mariée avait été pas tellement sage avant le mariage et puis y avait eu un peu de chahut ?
— Ah oui ! Ah bê ça si, ça existait, beaucoup.
— Comment ça se passait ?
— Ils faisaient des bêtises, quoi ! Dans la nuit, on mettait des coques d’escargot, des emblèmes, vous savez ce que je veux dire. De la plume... Beaucoup... Même des... Des paires de cornes.
— Où est ce qu’ils mettaient ça ?
— Ah, ils grimpaient dans les poteaux, électriques.
— Ils accrochaient ça partout ?
— On accrochait ça partout.
— Mais pendant le cortège, le jour du mariage, y avait pas du chahut aussi ?
— Ah non. Mais y avait pas toujours de la gaieté. Quand i passaient... Ils avaient mis ça la nuit pi le lendemain matin, fallait le décoller. Ceux qui savaient ce qui se passait, les gens dormaient pas tranquilles. Ceux qui avaient le mariage, ils surveillaient. Mais faut croire qu'ils étaient malins. Ils prenaient le temps d’arriver à le faire. C’était vite fait, hein !
— C’était vraiment poussé comme plaisanterie ?
— C’était poussé... Y avait... Ah je ne sais pas si je dois dire ça, parce que dire des choses qui sont p'tête pas disibles... Parce que c’est des gens qu’on de la famille dans le pays.
— Dites pas le nom. Nous ce qui nous intéresse, c’est le fait en lui même, c’est tout.
— C’est des choses qui se sont passées, pas là... Parce que là... Y avait des têtes de veau à manger... Ils les avaient enterrées dans le jardin, pi au moment de servir, ils les ont cherchées, c’était pas fin... Mais après les plumes et pi les coques d’escargots hein ! À un mariage, dans le pays, quelqu’un de bien, là, pendant qu’ils étaient partis, c’était des parquets où qu’y avait le repas, ils ont réussi, pi le vent était du bon côté, à monter sur un mur, à jeter leurs sacs de plumes, pi la plume a rentré dans le parquet. Alors, là c’était pas de bon goût.
Pi alors dans les rues, quand ils s’apercevaient que y en avait un paquet et qu'il y avait à faire l'ménage, alors ils prenaient un pulvérisateur à dos et pi un allait devant parce que la plume mouillée se ramasse mieux quand elles sont trop nombreuses... Alors ils arrivaient à le nettoyer quand même un peu. Alors, y avait beaucoup de gens, ils se demandaient qu’est-ce que c’était ça ? Ils connaissaient pas les mœurs du pays.