Item : Les sabots de travail et les tissus d'antant

Général

Titre: Les sabots de travail et les tissus d'antant

Traduction(s) titre(s): À propos des sabots pour travailler, des blouses bleues d’homme, des coiffes locales, de tissus comme le pilou, le droguet.

Enquête: Témoignages sur le mariage, les croyances, les métiers, la sorcellerie et la vie quotidienne, par Raymond Terrasson - Chabournay, février 1974 [FR]

Description: Raymond Terrasson se souvient du travail avec des sabots, peu importe l'endroit (marais, ferme, cours…).
Ensuite, l'enquêtrice l'interroge sur des tissus employés autrefois, les coiffes et les habits.

Personnes

Enquêteurs: Dominique Bernard; en 1974-02 à Vendeuvre Les Gens de Cherves 01

Informateurs: Raymond Terrasson

Indications géographiques et culturelles

Lieux: Chabournay

Langues: Français du Poitou

Contexte d'enregistrement: Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote: UPOI_GDC_0016_0004_019

Cote de l'item dans l'institution partenaire: K7 00018 (XVIII) GDC piste 1 – Item 016

Remarques concernant les données d'archivage: Cote Cerdo : K7 GDC 00018 (XVIII) _ Item 016

Données techniques

Durée estimée: 00:02:50

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s): Témoignage

Texte/Paroles

Paroles

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)

— Ils mettaient des sabots aussi pour dans les marais ?
— Ah oui, ils avaient des sabots. Des moucs.
— Des sabots de bois ?
— Des moucs.
— Des ? C'était fait comment ça ?
— Bê c’était des sabots tout en bois avec de la paille dedans. Y en avait d’autres dont une partie était matelassée devant. À l’endroit du coup de pied. Mais c’était tout en bois.
— Mais c’était bas ?
— Oui c'était bas. Et derrière y avait la galoche.
— Y avait rien qui tenait la cheville ? Tout ça, plus haut jusqu'au genoux ?
— Ah non, non, y avait rien, ils brassaient avec ça dans les écuries, dans les cours. Ils avaient toujours leurs sabots.
— Mais pour aller dans les marais, plus spécialement, non y avait pas de ?
— Sabots de bois avec de la paille dedans.

[...]

— Moi j'avais les anciennes, les blouses. Les hommes avaient des grandes blouses bleues. Pi y avait les femmes avec des bonnets avec des brides. Derrière, des brides qui sont larges, qui étaient empesées, larges comme trois doigts, pi alors des serres tête noirs. Qui leur coiffait la tête. Pi après pour les grandes cérémonies y avait la pantine, qu'était un travail formidable pour faire ces coiffes y avait les lingères.

— [...] Comme ça, le pilou.
— Le pilou ?
— Oui.
— Il était comment ce tissu là ? C'était comment ce tissu, c'était de quelles couleurs ?
— Comment vous dire ... Un peu comme les tissus qu'ils font à l'heure actuelle.
— Et c'était de quelle couleur ?
— Oh je m'en rappelle pas...
— Y en avait de toutes les couleurs ou c'était généralement les mêmes couleurs ?
— Des couleurs pas... Normales quoi, pas des couleurs criardes...
— Et ça s’appelait du pilou ?
— Oui du pilou, ils appelaient ça du pilou.
— Est-ce que vous avez entendu parler du droguet ?
— Oui, des robes en droguet oui. Le droguet c'est comme un tissu.
— C'était de quelle couleur ?
— Oh ben ça la couleur, non, je vais commencer à l'avoir oublié. [?] Je connais le style, autrement, mais de ce côté là, non c'est trop loin.