Item : Coupe et battage du blé
Général
- Titre
- Coupe et battage du blé
- Description
M. Rabeau explique le fonctionnement du coupage des blés à la faucille et du battage qui s'en suit dans la cour. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
« Il évoque le bêchage de la vigne certainement. »
« Et pi y avait une dalle en bois. I mettaient le grain (la paille à battre avec ses épis) en long, pi ça rentrait dans le batteur. Pi ça s’battait bien, il battait dur, vous savez, il en battait beaucoup. Y avait pas de grille qui bourrait (en comparaison avec les grilles de la batteuse plus tard), y en avait pas. »
Personnes
- Informateurs
- (M.) Rabeau
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0002_001
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00017 (XVII) GDC piste 1 – Item 024
- Remarques concernant les données d'archivage
- Code Cerdo : K7 GDC 00017 (XVI) _ Item 024
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:12
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Dans mon temps, dans mon temps, ça se bêchait.
— Ça se bêchait ?
— Ah oui.
— Vous l’avez fait, vous ?
— Ah oui et je l'ai coupé à la faucille, les blés.
— Alors comment ça se passait, expliquez-nous un petit peu ?
— C’était en 1895, je suppose. On coupait encore à la faucille...
— Alors, comment ça se passait ?
— Écoutez, on coupait le blé à la faucille, pi après on mettait le blé, on rentrait le blé à la maison. On mettait ça dans la cour, on étendait ça à la cour et on tapait ça au fiâ, au fléau. On appelait ça le fiâ nous autres. Alors voyez-vous, il fallait du beau temps forcément. Mais dans l’été, le mois d’août, il fait toujours beau. Alors on étendait ça dans la cour. On mettait les gerbes de manière que les épis soient bien dessus pi alors on tapait dessus à trois, quatre.
— Mais y avait un endroit spécial dans la cour ?
— Non, non.
— Et on mettait ça directement sur la terre ?
— Oui !
— Et comment on mettait les gerbes, alors ?
— Ben, les gerbes, on les démanchait. Pi alors vous écartiez ça. Pi alors vous mettiez une couche pour commencer, pi une autre couche par-dessus, de manière que les épis soient tous dessus. Vous mettiez les épis dessus la paille et pi ainsi de suite comme ça.
— Les équipes de batteurs au fiâ, combien ils étaient d'hommes à peu près ?
— Bê si on était qu'trois, on était trois. Si on était quatre, on était quatre. C’était bien fait. Vous entendiez pan, pan, pan, pan... C’était bien fait vous savez.
— Ils pouvaient être combien au maximum ?
— Pas plus de quatre. Non voyez-vous, parce que on n’aurait pas pu s’entendre bien.