Item : Les noces : le musicien, le cortège de la noce, les airs et chansons à la mariée
Général
- Titre
- Les noces : le musicien, le cortège de la noce, les airs et chansons à la mariée
- Description
Raymond Terrasson se souvient de comment les musiciens menaient le cortège. À la demande des enquêteurs·trices, il évoque une chanson de mariée mais n'en dit aucune parole. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin que le pays renvoi à Chabournay et que : « […] le pays est complètement groupé (Chabournay représente quasiment la commune à lui seul.) »
Personnes
- Informateurs
- Raymond Terrasson
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0001_023
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00017 (XVII) GDC piste 1 – Item 022
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote Cerdo : K7 GDC 00017 (XVII) _ Item 022
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:04
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Le musicien était là au départ, les musiciens en tête, quoi. Comme il existe encore dans certains pays ça se fait encore. Mon fils qu’est de Bourges, là...
— Ils allaient chercher la mariée ?
— Oui, oui ! Puis alors ils démarraient... Des fois dans un pays comme ça, c’est groupé, c’est pas long. Parce que prenons un maxima de 300, 400 mètres ou 500 mètres, parce que là voyez-vous le pays est complètement groupé. Alors dans les rues, y en avait du monde de sorti pour regarder passer ça.
— Les gens chantaient dans le cortège ?
— Y avait de la gaieté, forcément quand on va à la noce, c’est pas un enterrement.
— Y avait pas un air spécial qu’on jouait devant la mariée ?
— C’était toujours pareil, c’était des genres de marches.
— Pour aller à l’église, c’était les musiciens, i jouaient et les autres chantaient, non ? Le cortège chantait, non ?
— Bê non... Ah bê si ils connaissaient quelque chose, mais c’était pas des chansons populaires.
— C'était des chansons biens précises ?
— Bah non, c'était un genre de marche. Favorables à ce moment-là au travail qu’ils faisaient, quoi. C’était des marches qui étaient conçues exprès.
— Mais y avait pas des chansons pour la mariée, spécialement ?
— Bê y avait la chanson de la mariée, en principe, mais c’était au repas, ça, quand les têtes étaient bien chaudes là. Tout le monde, ça y va. Y a des endroits, c’est la jarretière. Tout ça, ça dépend du pays.
— Et cette chanson de la mariée, qu’est ce qu’elle disait ?
— Elle est pas toujours belle. Y a des hauts pi des bas. Vous savez ce que c’est.
— Vous vous souvenez des paroles ?
— Je ne m’en souviens pas tellement...
— Un petit peu quand même.
— Des paroles ?
— Non non m'en rappelle plus.