Item : Les foires d’accueillage : les accords entre patron et domestique et les travaux selon les différents types d’activités dans les fermes
Général
- Titre
- Les foires d’accueillage : les accords entre patron et domestique et les travaux selon les différents types d’activités dans les fermes
- Description
Raymond Terrasson explique, à la demande de l'enquêtrice, comment fonctionnait le recrutement par gage et la négociation du salaire.
Personnes
- Informateurs
- Raymond Terrasson
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0001_015
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00017 (XVII) GDC piste 1 – Item 014
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote Cerdo : K7 GDC 00017 (XVII) _ Item 014
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:21
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Comment ça se passait pour gager les gens. Y avait une foire ?
— Pour se gager. Comment est-ce que ça se passait ?
— Oh bah c'était local ! Ou alors, celui qui voulait quelqu'un du pays...
— Comment ça se passait du point de vue local ?
— Eh ben y a des consultations entre le domestique et le patron. Eh pi il lui dit :
— Combien veux-tu gagner ?
— Tant.
Alors si ils étaient d’accord, il dit "c'est compris". Alors après leur combinaison ensemble, le patron donne à titre d’engagement une pièce au domestique pour dire que l’affaire est faite entre nous deux.
— Mais y avait pas une foire ?
— Si, si, à Lencloitre, ou à Mirebeau et même au marché de Neuville. Y avait des jours, comment qu’on appelait ça... Comment qu’on appelait ça René ?— Y avait la Saint-Michel !
— Ben oui, mais y avait un nom pour ça. Je me souviens plus. [Coupure] Je vois que vous connaissez déjà. Alors, là on tombait au hasard, chez un patron. On était plus dans la même direction. Si c’était quelqu’un qui était à Chabournay, il pouvait aussi bien s’en aller du côté de Lencloitre ou dans les environs du département. Mais c’était plus les mêmes cultures. Chaque ville a une culture spéciale. Nous, là, c’est la vigne. C’était la partie rentable du pays.
— Alors comment ça se passait ces foires d’accueillage ?
— Eh bien c’est la discussion du marché, les conditions. Alors d’un côté, admettons, chez un gars qui faisait de l’élevage, chez un propriétaire. Alors, y a les vaches à s’occuper, y a tout. Alors, c’est plus la même existence que chez quelqu’un où y a pas tout ça à s’occuper. Admettons qu’il y ait deux ou trois chevaux et bê il donnait à manger aux chevaux, le coup du nettoyage, du pansage qu’on appelait ça et pi les brosser, les étriller pi après, c’est à table.