Item : Les foires d’accueillage : les accords entre patron et domestique et les travaux selon les différents types d’activités dans les fermes

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Général

Titre
Les foires d’accueillage : les accords entre patron et domestique et les travaux selon les différents types d’activités dans les fermes
Enquête
Témoignages sur le métier de bourrelier, les noces, la première guerre mondiale et les compagnons du devoir par Raymond Terrasson - Chabournay, février 1974 [FR]
Description

Raymond Terrasson explique, à la demande de l'enquêtrice, comment fonctionnait le recrutement par gage et la négociation du salaire.

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Chabournay
Langues
Français du Poitou
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
UPOI_GDC_0016_0001_015
Cote de l'item dans l'institution partenaire
K7 00017 (XVII) GDC piste 1 – Item 014
Remarques concernant les données d'archivage
Cote Cerdo : K7 GDC 00017 (XVII) _ Item 014

Données techniques

Durée estimée
00:02:21

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Témoignage

Texte/Paroles

Paroles

Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)

Comment ça se passait pour gager les gens. Y avait une foire ?
Pour se gager. Comment est-ce que ça se passait ?
— Oh bah c'était local ! Ou alors, celui qui voulait quelqu'un du pays...
Comment ça se passait du point de vue local ?
— Eh ben y a des consultations entre le domestique et le patron. Eh pi il lui dit :
— Combien veux-tu gagner ?
— Tant.
Alors si ils étaient d’accord, il dit "c'est compris". Alors après leur combinaison ensemble, le patron donne à titre d’engagement une pièce au domestique pour dire que l’affaire est faite entre nous deux.
Mais y avait pas une foire ?
— Si, si, à Lencloitre, ou à Mirebeau et même au marché de Neuville. Y avait des jours, comment qu’on appelait ça... Comment qu’on appelait ça René ?

— Y avait la Saint-Michel !
— Ben oui, mais y avait un nom pour ça. Je me souviens plus. [Coupure] Je vois que vous connaissez déjà. Alors, là on tombait au hasard, chez un patron. On était plus dans la même direction. Si c’était quelqu’un qui était à Chabournay, il pouvait aussi bien s’en aller du côté de Lencloitre ou dans les environs du département. Mais c’était plus les mêmes cultures. Chaque ville a une culture spéciale. Nous, là, c’est la vigne. C’était la partie rentable du pays.
Alors comment ça se passait ces foires d’accueillage ?
— Eh bien c’est la discussion du marché, les conditions. Alors d’un côté, admettons, chez un gars qui faisait de l’élevage, chez un propriétaire. Alors, y a les vaches à s’occuper, y a tout. Alors, c’est plus la même existence que chez quelqu’un où y a pas tout ça à s’occuper. Admettons qu’il y ait deux ou trois chevaux et bê il donnait à manger aux chevaux, le coup du nettoyage, du pansage qu’on appelait ça et pi les brosser, les étriller pi après, c’est à table.

Voix/Instruments