Famille et activités de Léon Dubé |
Léon Dubé décline succinctement son identité et son activité. |
La langue bretonne |
Léon Dubé parle de sa connaissance du breton par sa mère et ses grands-parents ainsi que des tensions entre français et bretons. |
Identité des terre-neuviens acadiens et français |
Léon Dubé évoque l’importance de la présence de français sur la péninsule de Port-au-Port. Les acadiens sont plus anciens que les franco-terre-neuviens et les franco-terre-neuviens se sentent plus près de la France que du Québec. |
Les chansons historiques de la France |
Léon Dubé explique comment il appelle les chansons françaises. Puis il annonce les titres des chansons qu’il va chanter. |
Dans la belle ville de Rennes (inf.) |
Léon Dubé chante la chanson : Dans la belle ville de Rennes dans laquelle une jeune fille souhaite se marier avec un piocheur de terre et non avec un riche fermier comme le voudrait sa mère. |
Le prisonnier de Nantes et la fille du geôlier (Coi.) / Le prisonnier de Nantes (Laf.) |
Léon Dubé chante la chanson : Le prisonnier de Londres, dans laquelle un prisonnier demande à sa belle de le détacher et se sauve dès qu’elle s’est exécutée. |
Je suis fille de Versailles (inf.) |
Léon Dubé chante la chanson : Je suis fille de Versailles, dans laquelle, une jeune fille est envoyée au couvent par ses parents. Elle parvient à communiquer avec son amant par un rossignol et s’échappe avec lui. Chanson faisant partie de la rubrique 037 « Retour de l’amant soldat » du catalogue de classification de la chanson francophone de Partice Coirault mais n’ayant pas été cataloguée. |
La dame au miroir d’argent (Coi./Laf) |
Léon Dubé chante la chanson : C’était les filles de Brest qui se marient pas souvent, dans laquelle une fille qui se marie richement demande à sa servante si elle la trouve belle. Elle se fâche et son mari lui fait remarquer l’évolution de sa richesse grâce au mariage. |
Le mari riboteur (Coi.) |
Léon Dubé chante la chanson : C’était une basaine dans cette maison, dans laquelle une femme reproche à son mari de toujours boire et d’avoir une amante. |
Les compositions de Léon Dubé |
Léon Dubé va chanter ses compositions. |
L’histoire de France à Terre-Neuve (inf.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui même : Une journée dans le passé. Elle raconte la vie des premiers arrivants à Terre-Neuve. |
Le port de Saint-Malo (inf.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui même : C’était au port de Saint-Malo. Il a placé les mots « vive le roi de France » dans cette dernière chanson uniquement pour donner de l’entrain. |
Si la navette n’irait pas en haut (inc.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui même : Si la navette n’irait pas en haut. |
Faux-mariages et guerres |
Léon Dubé apporte des précisions sur la chansons Si la navette n’irait pas en haut : il évoque notamment les faux mariages à Terre-Neuve, la navette américaine et les guerres. |
Y a un chat qui gabottait de haut en bas d’un autre côté (inc.) |
Léon Dubé chante une chanson de sa composition : Y a un chat qui gabottait de haut en bas d’un autre côté. Puis il parle de la chanson. |
Le lieu de l’Île Rouge (inf.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Le lieu de l’Île Rouge, dont il explique certains mots. |
Il faut aller mes beaux amis, il faut aller aussi (ref.) |
Léon Dubé chante une chanson de sa composition : Il faut aller mes beaux amis il faut aller aussi, qui invite les spectateurs à se rendre au mini-festival de l’Anse aux canards |
Au Cap St-Georges, le festival (inc.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Au Cap St-Georges, le festival. Elle évoque le festival de Cap Saint-George dans lequel sont présents un grand nombre de personnes et de musiciens. |
Le […] de la montagne descendre en bas (inc.) (début) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Le [bruit] de la montagne descendre en bas. |
Le […] de la montagne descendre en bas (inc.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même: La montagne descendre d’en bas, dans laquelle il parle d’un accord passé. |
Dans l’commencement (inc.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même qui commence par Dans l’commencement. |
Dans l’temps du paravent (inf.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Je suis assis tout seul dans ma maison ce soir. |
Point sur les chansons composées par Léon Dubé |
Léon Dubé et l’enquêteur annoncent que Léon a chanté neuf chansons composées. |
Il y a rien de plus beau (inf.) |
Léon Dubé chante une chanson composée par lui-même : Il y a rien de plus beau, qui décrit la beauté de la Grand’Terre. |
Chansons connues et composées par Léon Dubé |
Léon Dubé raconte comment il a débuté à chanter les chansons des vieux français ou à composer. Sa première composition fait suite à une demande pour un festival. Sa mère et sa tante chantaient également. |
Venue de l’enquêteur |
Léon Dubé et l’enquêteur échangent sur le travail de l’enquêteur. Puis M. Dubé parle des chansons qu’il connaît. Ils échangent à propos d’un repas. Léon Dubé chantonne une chanson en anglais. |
Famille d’Antoine Olivier |
Antoine Olivierparle de sa famille : il évoque ses parents et sa femme. |
Vieux français de France |
M. Olivier parle de vieux français qu’il a connu. |
Derniers arrivants francophones |
Antoine Olivier évoque les noms de famille disparus et les derniers arrivants parlant le français. |
Noms des villages |
Sur demande de l’enquêteur, M. Olivier parle de sa méconnaissance de l’origine des noms des villages. |
Nom de La Grand’Terre |
Antoine Olivier évoque le nom de La Grand’Terre qui a changé avec l’arrivée des anglais, ainsi que les relations entre anglophones et francophones lors de son arrivée. |
Changement de nom de La Grand’Terre |
Antoine Olivier évoque le changement du nom de La Grand’Terre avant la deuxième guerre mondiale. |
École anglaise et nombre d’habitations |
M. Olivier parle de l’enseignement anglophone qu’il a eu à son arrivée à la Grand’Terre ainsi que de l’occupation du village. |
Lieux francophones et langue de travail |
Antoine Olivier évoque sa connaissance de lieux francophones et de la langue utilisée pour communiquer lors de son travail de bûcheron. |
Lien à la péninsule et sorties |
M. Olivier évoque son lien fort à La Grand’Terre et ses occasions d’en sortir. |
Diminution du français |
M. Olivier parle de la rapide diminution du français qui, selon lui, aurait dû disparaître. |
Passé et Présent |
Sur demande de l’enquêteur, Antoine Olivier compare présent au passé qu’il a vécu. |
Retour du français à Terre-Neuve |
M. Olivier parle du retour du français à La Grand’Terre et de son sentiment d’appartenance. |
Conséquences de l’entrée dans la Confédération |
Antoine Olivier parle des conséquences de l’entrée de Terre-Neuve dans la Confédération sur la vie des habitants. |
Acquisition et répartition des terres |
M. Olivier aborde l’acquisition et la répartition des terres dans la péninsule. |
Organisation communautaire : absence de maire |
M. Olivier évoque le fonctionnement de la communauté : elle n’a pas besoin de maire. |
Organisation communautaire : absence de conflits |
Antoine Olivier évoque le peu de conflits ayant lieu au sein de sa communauté ou entre les communautés. |
Confédération et absence de regret |
Antoine Olivier évoque le vote de l’ensemble des habitants pour la Confédération. |
Jeux de l’enfance d’Antoine Olivier |
Antoine Olivier décrit quelques jeux d’enfants de son enfance. |
Autorité, punition et rêve |
Antoine Olivier parle de l’organisation des familles, dans lesquelles c’est l’’homme qui exerçait l’autorité, ainsi que des punitions pour les enfants. Il évoque le métier qui aurait rêvé faire. |
Mariage d’Antoine Olivier |
Antoine Olivier et sa femme décrivent le déroulement de leur mariage. |
Métiers et activités exercés par M. Olivier |
Antoine Olivier décrit toutes les activités qu’il a faites pendant sa vie : la pêche, le bois, la récolte du foin,... Il évoque les différentes maisons qu’il a eues.
Sa femme complète quelques informations. |
Distractions, aide et base américaine |
M. Olivier parle du peu de loisirs qu’ils avaient et des changements des habitudes de vie après l’ouverture de la base de Stephenville. |
Histoires du soir et anecdotes |
Les soirées, les personnes âgées racontaient des histoires. Antoine Olivier narre une anecdote d’un vieux français. |
Souvenirs de chansons françaises |
M. et Mme Olivier ne se souviennent pas de chansons. Ils savent qu’un vieux français chantait bien. |
Cuisine française |
Milley Olivier évoque la cuisine, qu’elle fait comme sa mère. Elle ne sait pas si ce sont des plats français. |
Construction sans plans de maisons et meubles |
M. Olivier parle de la construction de maison : lui n’a pas besoin de plans pour en construire une. |
Fabrication de vêtement |
M. Olivier et sa femme évoquent la fabrication de vêtements, autrefois réalisés par les habitants. |
Engrais et influences de la lune ou des marées |
Antoine Olivier parle du fumier, qu’il utilise comme engrais.
Il évoque les croyances des vieux, selon lesquels la lune ou les marées avaient des incidences sur la culture, le bois ou la nourriture. |
Prédictions météorologiques |
Antoine Olivier parle des prédictions météorologiques réalisées par une personne âgée de sa connaissance en fonction du vent, des nuages ou du soleil. Il en reste stupéfait, car il ne comprend pas comment elle faisait. |
Alimentation des bêtes et renouvellement du cheptel |
M. Olivier raconte que le foin permettait de nourrir les bêtes en hiver. |
Accès au médecin et soins avec les plantes |
M. Olivier se souvient que le médecin le plus proche était à Port-au-Port. Les habitants se soignaient avec des plantes. |
Pêche : techniques de pêche |
Antoine Olivier détaille différentes techniques de pêche employées selon le poisson. |
Unités de mesure |
Antoine Olivier énonce les différentes unités mesures utilisées. |
Pêche : appâts et coutumes |
M. Olivier énumère les appâts utilisés selon la saison. L’enquêteur le questionne à propos de coutumes ou d’évènements marquants le début ou la fin de la saison de pêche. |
Pêche : poids pêché en une journée |
Au cours d’une journée de pêche, M. Olivier pouvait pêcher environ trois ou quatre quintaux. |
Travail de bûcheron |
M. Olivier raconte la journée de travail de bûcheron, les horaires, la quantité de bois à faire, les repas et les conditions de couchage. |
Éducation et religion pour les enfants |
Antoine Olivier raconte pourquoi c’est sa femme, Milley Olivier, qui s’est occupé de l’éducation de ses enfants. Pour lui, la religion est importante. |
Religion et pratique |
Antoine Olivier évoque son rapport à la religion : il récitait des prières le soir et le chapelet pendant le Carême. |
Évolution de la culture et de la langue française sur la péninsule |
Dans la jeunesse d’Antoine Olivier, la culture française était au plus fort. Elle a été au plus faible il y a quinze ou vingt ans. |
Sentiment d’appartenance identitaire |
M. Olivier évoque son sentiment d’appartenance à la culture terre-neuvienne et française. |
Conservation du français et organisation des habitants |
M. Olivier évoque ce qui selon lui a participé au maintient de la culture et de la langue française sur la péninsule : l’organisation d’événements par les habitants, permettant de se rencontrer sous différentes formes. |
Impact des machines et activités de substitution pour les hommes |
Sur demande de l’enquêteur, Antoine Olivier se questionne sur les activités pouvant remplacer la pêche ou la coupe de bois. Il évoque l’impact des machines qui remplacent les humains. |
Définition du terre-neuvien |
Sur demande de l’enquêteur, M. Olivier tente de définir ce qu’est un terre-neuvien. |
École française et arrivée de l’eau |
La fierté d’Antoine Olivier est l’école française et l’arrivée de l’eau dans les domiciles. |
Télévision et devenir du français |
Antoine Olivier parle de sa fiereté de la télévision communautaire. Il a de l’espoir pour le futur du français. |
Présentation de Sandy Barter |
Sandy Barter décline son identité et son âge. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Apprentissage du français et voyages hors de la péninsule |
Sandy Barter parle de son apprentissage du français depuis plusieurs années et des voyages qu’elle a pu faire en dehors de la péninsule. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Sentiment d’appartenance identitaire |
Sandy Barter parle de son identité, renforcée sur le français depuis quelques années. Elle se considère canadienne, puis française. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Volonté d’apprentissage du français |
Sandy Barter évoque sa volonté d’apprentissage du français. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Futur de Sandy Barter avec le français |
Sandy Barter parle de sa volonté de continuer son apprentissage du français. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Volonté de départ et de développement du français |
Sandy Barter par de son futur : elle veut quitter La Grand’Terre à cause du manque d’opportunités offertes aux jeunes. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Difficultés pour parler français et implication dans l’association des franco-jeunes |
Sandy Barter aborde ses difficultés pour parler français en dehors de chez elle, ainsi que son implication au sein de l’association des franco jeunes de La Grand’Terre dont elle est présidente. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Voyages et avenir dans la francophonie |
Sandy Barter parle de ses envies de voyage ainsi que d’un futur emploi en français. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Histoire de l’obligation de parler anglais à l’école |
Sur demande de l’enquêteur, Sandy Barter évoque sa connaissance de l’influence anglaise qu’il y a eue dans les écoles.
Après avoir commencé à parler en français, elle raconte la suite en anglais enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Ascendants et origines de Sandy Barter |
Sandy Barter évoque son grand-père, qui est français ainsi que son oncle, qui parle français. Elle souhaite conserver ses origines. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Maintien du français dans la péninsule |
Sandy Barter évoque son avis concernant le maintien du français dans la péninsule depuis 10 ans. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Personnalité liée à la connaissance de la langue et du passé |
Sandy Barter évoque les changement qu’elle a perçus en elle depuis qu’elle s’exprime en français ainsi que son ressenti concernant la connaissance de son passé. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Enseignement culturel à l’école et enquêtes auprès de sa mère |
Sandy Barter parle du cours qu’elle suit à l’école sur l’héritage culturel, ainsi que des personnes qui sont venues enquêter et questionner sa mère sur la médecine, de naissance et d’autres sujets. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Projection de mariage avec un anglophone |
Sandy Barter parle du fait qu’elle n’envisage pas de faire sa vie avec un anglophone. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Langue utilisée par les jeunes et motivations d’apprentissage |
Sandy Barter évoque la plupart des jeunes qui parlent anglais entre eux et dont quelques-uns ont la motivation pour apprendre le français.
Un homme arrive en sifflant, il connaît l’enquêteur. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Avenir du français dans la communauté |
Sandy Barter parle du ressenti d’importance du français dans la communauté. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Proposition de boisson |
Sandy Barter et l’informateur présent avec elle proposent une boisson à l’enquêteur. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Rapport à la langue française et aux anglophones |
Sandy Barter parle de la différence de rapport au français entre les habitants de La Grand’Terre et de Lourdes, ainsi que de la discrimination avec des anglophones.
Un homme siffle en fond sonore. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Difficultés techniques de l’enquêteur |
L’enquêteur a des problèmes avec la machine et l’explique en anglais. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore |
Recherches de l’enquêteur |
L’enquêteur souhaite connaître ce qui est unique et spécifique. Il utilise l‘anglais. En arrière fond, un homme parle.
enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Oncle parlant français |
Sandy Barter parle, en anglais, de son l’oncle Léon que parle français et conseille à l’enquêteur d’aller le voir.
En arrière fond, un homme parle. enregistrement original avec beaucoup de fond sonore ; difficulté de compréhension |
Origine et rêve de métier de Catherine Lecointre |
Catherine Lecointre parle de ses origines et de ses désirs d’avenir : elle souhaite devenir professeur de français.
Une cuillère est tournée dans une tasse et un oiseau chante en arrière fond. |
Pratique du français |
Catherine Lecointre évoque sa pratique du français, à l’école et depuis six ans avec sa mère. |
Famille de Catherine Lecointre |
Catherine Lecointre parle de sa famille : du nom de jeune fille de sa mère ainsi que de son arrière grand-père. |
Identité linguistique du père de Catherine Lecointre |
Catherine Lecointre évoque les langues parlées par son père, sa manière de les apprendre et sa vision à elle de l’identité linguistique de son père.
En fond, un oiseau chante. |
Méconnaissance des origines de Catherine Lecointre |
Catherine Lecointre parle de sa méconnaissance des origines précises de ses ancêtres mais de son attrait pour la France, qu’elle aimerait visiter. |
Sentiment d’appartenance identitaire et valorisation de Terre-Neuve |
Catherine Lecointre parle de son sentiment d’être française terre-neuvienne et de son envie de valoriser son pays. |
Lieu de poursuite des études |
Catherine Lecointre parle de la poursuite de ses études et de son souhait de rester sur l’île de Terre-Neuve, contrairement au choix d’autres jeunes.
Un oiseau chante. |
Association Franco-Jeune et implication |
Catherine Lecointre parle de l’association Franco-Jeunes dont elle n’est plus membre et explique les raisons de son départ. |
Différences culturelles entres les francophones de Terre-Neuve et du Québec |
Catherine Lecointre évoque son intérêt pour la francophonie, notamment celle du Québec. Elle note des différences culturelle avec les francophones du Québec. |
Avantages du bilinguisme sur l’emploi |
Catherine Lecointre parle de son souhait de devenir professeur de français ainsi que des intérêts du bilinguisme pour trouver de l’emploi.
Le téléphone sonne en court d’entretien. |
Développement du français |
Catherine Lecointre évoque le développement du français depuis dix ou quinze ans. |
Avenir linguistique du Canada |
Catherine Lecointre évoque son sentiment que le Canada va devenir bilingue. |
Besoin de forces vives pour améliorer le français |
Catherine Lecointre évoque le besoin de volontaires pour améliorer le français sur la péninsule. |
Connaissance de la culture traditionnelle de la péninsule |
Catherine Lecointre parle de sa connaissance de la culture traditionnelle de la péninsule ainsi que des événements qui y sont organisés.
On entend un oiseau chanter. |
Apprentissage de l’histoire de Terre-Neuve et de la péninsule |
Catherine Lecointre évoque ce qu’elle a appris ou non concernant l’histoire de Terre-Neuve et celle de la péninsule de Port-au-Port.
On entend un oiseau chanter. |
Médias français |
Catherine Lecointre parle de sa consultation, de temps à autre, des médias français.
En arrière fond, un oiseau chante. |
Si je ne parlais pas français |
Catherine Lecointre imagine la différence d’avec maintenant, si elle ne parlait pas français.
On entend un oiseau chanter. |
Souhait d’études universitaires |
Catherine Lecointre envisage des études de français et d’éducation à l’Université.
Un oiseau est présent en arrière fond. enregistrement coupé |
Présentation de Julie Oliver |
Julie Oliver se présente : elle habite La Grand’Terre, est originaire du Cap Saint-Georges et s’occupe de l’association L’héritage de l’Île Rouge. |
Les associations francophone de Terre-Neuve et leurs liens |
Mme Oliver explique l’histoire de l’association des francophones de La Grand’Terre, ainsi que les liens entre associations. C’est un travail commun. |
Développement de l’association L’héritage de l’île rouge et conséquences dans la communauté |
Julie Olivier évoque les changements et évolutions qui ont eu lieu au sein de l’association, depuis quelques années. Cela a des conséquences sur les habitants qui prennent confiance en eux. |
Projet de développement touristique |
Julie Oliver parle d’un nouveau projet qui est en cours d’étude et permettrait de développer le tourisme de l’Île Rouge et de la cote de La Grand’Terre. |
Développement du français |
Julie Oliver aborde le combat permanent pour développer le français. Elle prend position sur l’avenir et elle trouve que les francophones manquent de confiance en eux. |
Tensions entre francophones et anglophones |
Julie Oliver parle des tensions présentes entre anglophones et francophones du Cap Saint-Georges mais qui ne se retrouvent pas à La Grand’Terre. |
Raisons de l’évolution du nombre de francophones |
Mme Oliver donne son point de vue sur pourquoi le français a commencé à disparaître et pourquoi il est revenu. |
Raisons de création de l’école française |
Julie Oliver parle de son enfance pendant laquelle elle a grandi en parlant le français avec sa famille. Elle ne conçoit pas sa vie sans parler français et a participé à créer l’école française pour ces raisons. |
Avenir de la langue et des personnes la parlant |
Mme Oliver parle de son sentiment que les personnes âgées ont pour automatisme de parler français et connaissent l’anglais et que l’inverse se produit pour les plus jeunes. |
Cause française |
Julie Oliver trouve un sens à sa vie en travaillant pour la cause française. |
Apprentissage du français et valorisation de la langue |
Julie Oliver parle des cours de français mis en place pour enfants et adultes afin de valoriser la langue française, ce qui a aboutit depuis les années 70-80 à ce que des anglophones inscrivent leurs enfants en école française. Julie Oliver donne des cours de français à des adultes. |
Organismes et subventions pour la promotion du français |
Julie Oliver est engagée dans différents organismes pour lesquelles elle porte des projets autour de la promotion du français et effectue des demandes de subventions. |
Valorisation du français de Terre-Neuve |
Mme Oliver évoque sa participation dans le développement du français au sein de la communauté : elle veut faire connaître l’existence du français de Terre-Neuve. |
L’éducation : le levier pour le développement du français |
Julie Oliver parle de sa conviction que c’est l’instruction qui doit être prioritaire pour développer le français. |
Histoire des familles et noms de villages français |
Julie Oliver évoque l’histoire des pêcheurs français venus s’installer sur la péninsule, ainsi que des noms de villages français mais anglicisés sur les cartes. |
Origines des habitants de La Grand’Terre |
Julie Oliver évoque les acadien et les micmacs de la Grand’Terre. |
Attractivité de Terre-Neuve et identité |
Julie Oliver parle de l’identité franco terre-neuviens qui ne fait pas de différence entre français et acadiens. Elle indique une attractivité de Terre-Neuve telle que les habitants qui partent y reviennent et que certains visiteurs y restent. |
Dimensions de La Grand’Terre |
Julie Oliver n’a pas les informations de la taille de La Grand’Terre, comme le lui demande l’enquêteur. |
Conservation du français par l’isolement |
Julie Oliver évoque l’isolement des villages de la péninsule, qui a permis la conservation du français dans trois villages. |
Unité entre francophones et anglophones à Terre-Neuve |
Mme Oliver évoque la différence d’accent et de comportement entre un anglophone ayant des racines francophones et un québecois qui viendrait s’installer à Terre-Neuve. |
Fort lien à l’Île Rouge et à son projet |
Julie Oliver évoque son lien fort qu’elle entretien avec l’île rouge et le projet qui lui est associé. rend sur l’Île Rouge. |
Culture spécifique francophone |
Julie Oliver évoque le partage respectueux des lieux entre les anglophones et francophones si chacun se respecte, ainsi que les différences culturelle des deux communautés, notamment concernant l’accueil. |
Noms de famille des français de France |
Mme Oliver liste les noms de famille des français de France. |
Personne la plus âgée du village |
Sur demande de l’enquêteur, Julie Oliver parle de la personne la plus âgée de la communauté, qui est une sage-femme qui aurait des origines micmac. |
Construction de l’église |
Julie Oliver parle de la construction de l’église à l’arrivée du premier curé. |
Conflits entre villages et discriminations francophones |
Julie Oliver parle des conflits qui ont pu avoir lieu entre certains villages français et anglais dans lesquels les enfants francophones ont subi des discriminations. |
Ce qui reste du passé dans sa vie actuelle |
Sur demande de l’enquêteur, Mme Oliver évoque ce qu’elle a gardé de ce qu’elle imagine être du passé : les plats cuisinés et des chansons en français. |
Évolution de l’éducation des enfants |
Julie Oliver parle de l’éducation de ses enfants par rapport à celle qu’elle a reçue : elle est moins sévère que sa mère. |
Appartenance a une minorité linguistique |
Mme Oliver parle de sa pratique de la langue française en dehors de l’école, étant plus jeune et du fait de ne pas avoir souffert de faire partie d’une minorité. |
Titres de chansons ou contes |
Julie Oliver ne peut énumérer des titres de chansons ou contes mais a pour projet d’en faire une liste. |
Importance de la religion et présence de croyances en des esprits |
Julie Oliver évoque l’importance de la religion et la présence dans sa communauté, de croyances dans les esprits qui envoient des messages. |
Morale de vie induite par la religion |
Julie Oliver évoque sa conviction que la croyance religieuse donne une morale de vie et un confident. La messe est souvent en anglais. |
Perte des traditions |
Mme Oliver parle de son regret concernant la perte d’informations traditionnelles. |
Évolution de la confiance due à la maîtrise de la langue |
Julie Oliver évoque sa fierté que ses collègues ont pris confiance en leur français. |
Origines et descendance de Johanna Cornect |
Mme Cornect décline ses origines. Elle est accompagnée par deux de ses petits-enfants.
On entend un bruit d’horloge en arrière-plan. |
Noms de famille des habitants de la Grand’Terre |
Johanna Cornect énumère des noms de famille des personnes présentes dans sa jeunesse à La Grand’Terre.
On entend un bruit d’horloge en arrière-plan. |
Installation des français et activités du beau-père de Mme Cornect |
Johanna Cornect parle de l’installation des français qui arrivaient puis se mariaient avec les femmes des environs, ce qu’a fait son beau-père. Il s’occupait d’une boutique.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Pêche à la morue : séchage et vente |
Johanna Cornect explique rapidement le travail fait sur la morue pour la sécher et la vendre.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Activités quotidiennes pour les familles |
Johanna Cornect évoque les différentes activités qui a permis à sa famille de vivre. Elle parle de sa vie familiale et de la répartition des tâches.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. Le téléphone sonne. |
Méthodes de conservation de la viande |
Johanna Cornect évoque les différentes activités qui a permis à sa famille de vivre. Elle parle de sa vie familiale et de la répartition des tâches.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. Le téléphone sonne. |
Cuisine, culture et conservation des aliments |
Johanna Cornect donne une utilisation des tripes en cuisine. Elle parle de la culture et de la conservation des légumes.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Confitures, mélasse et pain |
Johanna Cornect évoque la confiture, réalisée à partir des baies, la mélasse qui remplaçait le miel et la fabrication du pain par les femmes. Ces souvenirs font rire Johanna Cornect et ses proches.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Boissons et noms |
Johanna Cornect évoque la fabrication de boissons alcoolisées par les habitants à partir de végétaux ainsi que l’attribution d’un nom de lieu suite à la noyade d’un homme.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Noms de lieux et histoires associées |
Johanna Cornect et ses petits-enfants essayent de donner des noms de lieux et de raconter leur histoire. Ils rient pour le nom d’un ruisseau.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Recette de fricot |
Johanna Cornect donne une recette de fricot.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. Au cours de l’enregistrement, des rires éclatent. |
Facilité de compréhension entre l’informatrice et l’enquêteur |
L’enquêteur explique pourquoi la compréhension avec l’informatrice est facile.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Cuisine de poisson et de gâteaux |
Johanna Cornect décrit le type de poisson cuisiné et parle des phoques ou loups-marins. L’enquêteur et l’informatrice comparent la tradition de la Chandeleur.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Parcours de Jack Cornect |
Mme Cornect essaye de retracer le parcours de Jack Cornect avec ses proches.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Premiers habitants de la Grand’Terre |
Johanna Cornect donne le nom, selon elle, du premier français de La Grand’Terre. Avant lui, il y avait les populations autochtones et il a fallu défricher pour créer le village.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. Les informateurs rient beaucoup. |
Études et envies du petit-fils de Mme Cornect – Avis sur l’avenir du français |
L’enquêteur s’entretient avec le petit-fils de Mme Cornect qui fait des études de français et communique sur ses souhaits d’avenir. Mme Cornect exprime son point de vue sur l’avenir du français.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Histoire de composition d’Émile Benoit pour un homme de l’Ontario |
Émile Benoit raconte la prise de contact d’un homme pour qui il a composé un morceau. |
The breakdown on the Carnac (inf.) |
Émile Benoit joue le morceau de violon qu’il a composé : The breakdown on the Carnac. |
Histoire de composition d’Émile Benoit pour une femme de Paris
Le rêve à Codine (inf.) |
Émile Benoit explique l’origine de la composition du morceau Le rêve à Codine, puis il le joue. |
Histoire de composition d’Émile Benoit pour une émission
On the road again (inf.) |
Émile Benoit donne le contexte de la composition du morceau On the road again. Puis il le joue. |
Histoire de composition d’Émile Benoit pour un journal
La gigue du gaboteur (inf.) |
Émile Benoit donne le contexte de la composition du morceau La gigue du gaboteur. Puis il joue le morceau. |
La rue du festival (inf.) |
Émile Benoit a composé le morceau La rue du festival pour un festival. |
Skipper & Company / Capitaine & Compagnie (inf.) |
Émile Benoit a composé le morceau Skipper & Company / Capitaine & Compagnie pour une spectacle qu’il n’a pas encore joué. |
Le reel à Brigitte (inf.) |
Émile Benoit explique pourquoi il a composé le morceau Le reel à Brigitte, puis il le joue. |
Ship Inn (inf.) |
Émile Benoit joue le morceau Ship Inn. |
Explication des compositions d’Émile Benoit |
Émile Benoit donnes des explications sur des morceaux.
Rita Benoit explique un jeu de mot à l’enquêteur. |
Le rêve de la racine (inf.) |
Émile Benoit joue le morceau Le rêve de la racine. |
Irish Washer Woman et Miramichi (inf.) |
Émile Benoit parle de différents morceaux puis il les joue. On entend des femmes parler en anglais en fond sonore. |
Anecdote lors d’un collectage de Gérald Thomas |
Émile Benoit raconte une anecdote qu’il a vécu avec la femme de Gérald Thomas. On entend quelques notes de violon pendant l’enregistrement.
Une dame arrive (Dorothy) |
La pâte à Madeleine (inf.) |
Émile Benoit joue le morceau La pâte à Madeleine. Le titre de ce morceau est donné dans la piste suivante |
Origine des morceaux Le farewell à mon frère et La peau du caribou cloutée autour |
Émile Benoit explique l’origine des morceaux « Le farewell à mon frère » et « La peau du caribou cloutée autour ». |
Composition d’Émile Benoit du morceau Noël (inf.) |
Émile Benoit a composé un morceau qu’il a appelé Noël. Il le joue. |
La rue de Noël (inf.) |
Émile Benoit donne le nom du prochain morceau La rue de Noël, et le joue. |
Valse (inf.) |
Émile Benoit a composé une valse pour une journaliste. On entend des personnes parler en anglais en fond sonore. |
Bas-toi pour la justice (inf.) |
Émile Benoit raconte qu’il a composé le morceau Bas-toi pour la justice et il le joue. |
Anecdote de couple |
Émile Benoit raconte très succinctement une anecdote avec sa femme. |
Catherine’s Wright’s gigue (inf.) |
Émile Benoit explique qu’il a composé Catherine’s Wright’s gigue, puis il la joue. |
Présentation du morceau de violon qui suit |
Émile Benoit explique ce qu’il sait du prochain morceau qu’il va jouer au violon. |
Morceau de violon (doc.) |
Émile Benoit joue un morceau de violon. |
Morceau de violon (doc.) |
Émile Benoit joue un morceau de violon. |
Morceau de violon (doc.) |
Émile Benoit joue un morceau de violon et parle de John Houston. |
Morceau de violon (doc.) |
Émile Benoit parle de compositions de morceaux et joue un morceau. |
Souvenirs des compositions |
Émile Benoit parle de son rapport à la composition, à la mémoire et à la nouveauté. |
Scottish (inf.) |
Émile Benoit joue une scottish. |
Éléments sur la Scottish et Pamela’s lonely nights |
Émile Benoit communique des informations sur la scottish qu’il vient de jourer, et sur le morceau Pamela’s lonely nights. Il arrive à jouer Pamela’s lonely nights après quelques minutes de recherche de l’air. |
Composition pour Christina Smith |
Émile Benoit parle de la composition du morceau Christina Smith, nom de la personne pour laquelle il l’a composé, et il essaye de le jouer.
(Il a de la difficulté à la jouer en raison de blancs de mémoire, mais semble en jouer un bon bout à la piste 32). |
Composition du morceau Tootsie-wootsie (inf.) |
Émile Benoit donne des informations sur le morceau Tootsie-wootsie, qu’il a composé il y a 30 ans, puis il le joue. |
Christina’s (inf.) |
Émile Benoit joue le morceau de violon pour Christina. |
Parcours d’Émile Benoit |
Émile Benoit raconte succinctement son parcours artistique. |
Préparation des prochaines visites de l’enquêteur |
L’enquêteur et Émile Benoit se mettent d’accord sur la planification des prochaines visites. Ils parlent de la boisson appréciée par certains informateurs. Émile Benoit raconte une histoire. |
Indications sur un guérisseur |
Émile Benoit parle d’un guérisseur. Il échange avec l’enquêteur de cette époque où il n’y avait pas de médecin. |
Accompagnement d’une mourante |
Émile Benoit raconte l’aide qu’il a apportée pour accompagner une mourante avec un chapelet. |
Fabrication de cercueil et accompagnement de mourants |
Émile Benoit a fabriqué des cercueils et accompagnait les mourants, humains ou bêtes. |
Émile Benoit, l’arracheur de dents |
Émile Benoit a arraché plusieurs dents. Il explique comment il a fabriqué sa première pince et la manière dont il s’y prenait. |
Échanges entre Émile Benoit et l’enquêteur |
Émile Benoit et sa femme parlent en anglais avec l’enquêteur. |
Création de l’association des français de Terre-Neuve |
Marie Félix se présente et donne son âge. Elle est la présidente de l’association de L’Anse-à-Canards. Elle résume son expérience et les débuts dans l’association. |
Développement de l’anglais |
Marie Félix évoque la forte présence de l’anglais dans la communauté : tout le monde était français avant, mais le fait de se marier avec des personnes étrangères a provoqué le développement de l’anglais. L’école était en anglais. |
Le développement de l’association par Marie Felix |
Marie Félix raconte la manière dont s’est développé le cente depuis sa création : l’évolution du nombre de membres, le rapport aux anglophones qui ne comprenaient pas la démarche,… Elle parle des différents événements organisés ainsi que les conditions d’accès pour être membre. |
Développement de l’apprentissage du français |
Il est possible d’apprendre le français. Le district aide pour faire apprendre le français. Marie Felix explique que pour continuer le développement, il faut une école française. |
L’importance de la culture, du français et les jeunes |
Marie Felix évoque l’importance de la connaissance de leur culture par les plus jeunes. Elle explique qu’il faut l’apprendre dès l’école ainsi qu’à la maison, même si ils sont davantage attirés par la culture moderne. Elle parle du comité des jeunes et de l’espoir que cela apporte pour le maintien du français. |
Le peu d’attrait de la région pour le travail des jeunes |
Marie Félix évoque le peu d’attrait de la région pour les jeunes : il n’y a pas de travail pour permettre aux jeunes de rester, et pour ceux qui le souhaiteraient, il faudrait s’occuper d’une ferme, d’animaux et pêcher. |
Liens entre les associations, à la fédération, et développement local |
Marie Félix évoque les liens entre les différentes associations francophones de la péninsule, les projets touristiques et d’agrandissement du centre. Elle aborde les relations avec la Fédération sui ne leur permet pas d’avoir ni d’école, ni de musée.
Elle parle également des différents comités de l’Ansé à Canard. Suite de la discussion à l’item MFLA_MAG_0002_0002_008 |
Télévision communautaire et inter-communauté |
Marie Félix évoque la télévision communautaire de la Grand’Terre et le peu de liens entre les deux communautés. Elle parle du projet de route entre le Cap et La Grand’Terre. Suite de l’item MFLA_MAG_0002_0002_007 |
Éléments biographiques de Marie Felix |
Marie Félix indique où elle est née et le nom de son père. |
Conséquences de l’urbanisation et de la construction de routes |
Marie Félix évoque les conséquences de l’urbanisation, et notamment de la construction des routes ou du déplacement de villages sur l’agriculture et l’élevage : il a fallu mettre les animaux dans un parc plus loin des maisons sans surveillance et ils ont été négligés. |
Délocalisation des populations |
Marie Félix évoque le déplacement des habitants de La Barre sur dédommagement du gouvernement et ses conséquences. Elle pense que le plus gros changement est l’arrivée de l’électricité et de la télévision, mais que la mentalité des gens n’a pas vraiment changée. |
Sentiment d’appartenance |
Marie Félix parle de son sentiment d’appartenance à Terre-Neuve et au Canada, ainsi que de son identité de francophone. |
Introduction de l’anglais sur la péninsule |
Marie Félix raconte qu’avant l’arrivée des écoles, tout le monde parlait français. L’anglais est arrivé par l’école avec l’interdiction de parler français et des châtiments corporels. Des familles ont fait le choix de continuer à parler français à la maison et d’autre non. |
Identité et langue des franco-terre-neuviens |
Marie Félix évoque l’appartenance, la définition du franco-terre-neuvien et les différences de langue entre le français de Terre-Neuve et celui du Québec. |
Déclin de la langue française |
Marie Félix évoque le déclin du français liée à plusieurs types de facteurs au fil du temps : la guerre de 1939 et l’école imposée en anglais, les mariages mixtes dans les années 1950-60, ainsi que l’arrivée de la base militaire anglophone de Stephenville, là où il n’y avait que des fermiers. |
Histoire du mari de Marie Félix |
Marie Félix raconte l’histoire de son mari et de leur rencontre. |
Conditions pour être membre de l’association |
Marie Félix évoque la manière de devenir membre de l’association. |
Origines de Jenny Barron |
Jenny Barron parle de ses origines et de son arrivée à L’Anse-à-Canards. |
Lieux d’habitation et langues |
Mme Barron évoque les deux lieux où elle a vécus : la Barre et l’Anse à Canards, ainsi que de son apprentissage de l’anglais et son rapport aux langues. |
Sentiment d’appartenance de Jerry Barron |
Sur demande de l’enquêteur, Jenny Barron tente de définir son sentiment d’appartenance entre Terre-Neuve, le Canada et la France. Elle évoque son grand-père. |
Oncle et tante de Jenny Barron |
Mme Barron parle des personnes âgées qu’elle connaît, notamment son oncle, M. Leroy. Sa tante, Alice Leroy, est connue de l’enquêteur. |
Activités quotidiennes et cadeaux de Noël |
Jenny Barron décrit les activités à la ferme, de son père et sa mère ainsi que sa place dans sa fratrie et comment ça se passait. Elle parle des cadeaux de Noël. |
Veillées et histoires d’esprits |
Jenny Barron se souvient des nombreuses veillées. Elle dit avoir entendu des histoires des esprits sans en vivre elle-même. |
Noms de famille |
Jenny Barron parle des noms de famille qu’elle connaît sur la péninsule. |
Enfants de Mme Barron |
Jenny Barron parle de l’âge de ses enfants. |
Difficultés de création d’écoles francophones |
Mme Barron évoque le Comité des parents, dont elle a été la première présidente, qui souhaitait la création d’une école francophone à l’Anse à Canards. Elle évoque les difficulté d’accès aux écoles francophones. |
Développement du français et cours de langue |
Jenny Barron évoque l’intérêt qui se développe pour le français, et les cours d’apprentissage qui sont proposés, pour les adultes comme pour les enfants. La difficulté est la pratique du français en dehors des cours. |
Déplacement et pêche |
Jenny Barron évoque son impossibilité d’aller au Labrador, l’été, à cause de la période de pêche sur la péninsule. |
Voyage en France |
L’enquêteur explique à Jenny Barron les possibilités de faire voyager en France pour les jeunes de la péninsule. |
Projet de l’école française |
Mme Barron évoque sa méconnaissance du projet d’école française de La Grand’Terre. |
Nombre d’enfants habitant à L’Anse-à-Canards |
Jenny Barron parle du nombre d’habitants adultes et enfants à L’Anse-à-Canards. |
La France et l’école française vues par les vieux |
Jenny Barron parle des vieux qui évoquent la France et leur point de vue sur l’école française. |
Village de La Barre et rencontre avec le mari |
Mme Barron évoque sa rencontre avec son mari anglophone à Stephenville. Elle parle de sa nostalgie du village de La Barre et explique à l’enquêteur comment trouver le cimetière. |
Diffusion de l’anglais dans la communauté |
Mme Barron parle de son arrivée à l’Anse à Canard, où tout le monde parlait anglais. Elle évoque la diffusion, dans la communauté, de l’anglais à défaut du français, notamment avec les enfants. |
Rapport du prédominance de l’anglais |
Jenny Barron parle des rapports qui ne sont pas malveillants entre les francophones et anglophones, mais trouve qu’il est important de sauver le français,. Cependant, elle le parle plus à son chat qu’à ses enfants. |
Évolution des usages des langues |
Jenny Barron évoque son rapport au français et au bilinguisme qu’elle a fait évoluer au fil du temps. Elle parle du soutien de sa famille qui l’a beaucoup aidé. |
Apprentissage et intérêt du français |
Jenny Barron évoque l’absence de lutte pour le maintien du français, l’intérêt des jeunes pour cette langue et sa conviction qu’elle ne va pas disparaître. |
Fierté française |
Mme Barron parle de sa fierté sur la langue française. |
Maintien ou disparition de la culture d’antan |
Jenny Barron donne son point de vue sur le maintien de la culture de l’époque de ses parents. |
Pêche et son apprentissage |
Le mari de Mme Barron a appris la pêche avec son beau-frère. |
Évolution de la pratique religieuse |
Jenny Barron donne son point de vue sur l’importance de la religion et des morales dans la communauté. |
Désir de voyage |
Mme Barron explique ses envies de partir de L’Anse-à-Canards. |
Associations et comités |
Jenny Barron donne son opinion sur la solidité du tissu d’associations et de comité pour le maintien de la langue. |
Éléments autobiographiques |
Jason Lecoure parle de son âge et de ses apprentissages. |
Rapport au français |
M. Lecoure parle de son rapport au français, à son apprentissage, à sa pratique et son désir de mieux en connaître la culture.
Le téléphone sonne. |
Installation familiale et désir d’avenir |
Jason Lecoure évoque sa méconnaissance de l’histoire de sa famille mais il est content qu’ils soient venus s’installer à Terre-Neuve. Il parle de son désir pour sa vie à venir. |
Sentiment d’appartenance de Jason Lecoure |
M. Lecoure parle de son sentiment d’appartenance et du peu de présence du français dans sa vie, ce à quoi il souhaite remédier. |
Activités de franco-Jeunes et soif de connaissance de Jason Lecoure |
Jason Lecoure évoque les activités du centre Franco-Jeunes et parle de son souhait d’apprendre le mode de vie de ses aïeuls. |
Francophones et anglophones dans les écoles de la péninsule |
M. Lecoure donne son point de vue entre français et anglais à l’école de Lourdes. |
Francophonies |
Jason Lecoure parle de ce qu’évoque pour lui la francophonie : la France et le Québec dans un premier temps, puis les association francophones de Terre-Neuve. |
Souhaits d’avenir et rencontres francophones |
M. Lecoure évoque son souhait de devenir pilote ainsi que son intégration de l’association Franco Jeunes pour rencontrer des francophones. |
Retour du français |
Jason Lecoure donne son avis sur l’évolution de la culture là où il habite et le retour du français ces dix dernières années. |
Jeunesse et francophonie |
M. Lecoure parle de son souhait de travailler en lien avec le français. Il donne son opinion sur la motivation des jeunes francophones. |
Transmission de la culture francophone |
Jason Lecoure évoque l’importance des anciens de faire connaître les traditions françaises. |
Amélioration du français de Jason Lecoure |
M. Lecoure parle de ses tentatives d’améliorer son français dès qu’il le peut et de la réaction de ses amis anglophones. |
Voyage en France et francophonie |
Jason Lecoure évoque son désir d’aller un jour en France et donne son ressenti sur l’aide du gouvernement pour la francophonie. |
Bilinguisme canadien |
M. Lecoure s’exprime le bilinguisme du Canada. |
Comparaison de maîtrise du français |
Jason Lecoure évoque les différences d’approche du français entre les personnes âgées et lui. |
Grandir chez les francophones |
M. Lecoure explique son contexte de naissance et son regret de ne pas être né au Québec. |
Bilinguisme et études |
Jason Lecoure donne son point de vue sur ses études et le bilinguisme. |
Comparaison de style de vie entre passé et présent |
M. Lecoure compare ce qu’il connaît de sa vie et de celle de ses grands-parents. Il conclu qu’il est heureux de sa vie. |
Jeunes et intérêt pour le français |
Jason Lecoure donne des exemples pour aider les jeunes a s’intéresser au français. |
Travail et jeunesse |
M. Lecoure donne son point de vue sur l’attrait de la région pour les jeunes et ce qui pourrait les faire rester et parler français. |
Considération des francophones et politique fédérale |
Jason Lecoure évoque les manières dont sont considérés les personnes selon leur connaissance du français et de leur ascendance. Il exprime son point sur la politique actuelle et la présence du français dans le pays. |
Identité de franco Terre-neuvien |
M. Lecoure évoque la définition de ce qu’est un francais terre-neuvien et quelles en sont les conditions. Il raconte les endroits où a vécu sa famille. |
Ressemblance et appartenance |
Jason Lecoure donne son sentiment de ressemblance et appartenance avec les québécois et les français. |
Importance du développement du français |
M. Lecoure évoque la méconnaissance de beaucoup de personnes à propos de l’importance de la connaissance du français. Il pense que ce n’est que plus tard qu’ils vont comprendre l’importance de l’école française et considère qu’il manque un lieu pour discuter et apprendre la culture. |
Comité des Jeunes |
Jason Lecoure explique succinctement l’organisation du comité des jeunes et un prochain projet. |
Langue des parents |
M. Lecoure explique le rapport de sa famille au français. |
Aller vers les anciens |
Jason Lecoure dit rencontrer des difficultés pour aller questionner les personnes âgées. L’enquêteur l’encourage de le faire. |
Déserteurs |
M. Lecoure apprend que beaucoup d’anciens français installés à Terre-Neuve étaient des déserteurs de l’armée. |
Origines de Joseph Bozec |
M. Bozec par de son identité et fait une synthèse de son histoire de famille et du métier de son père.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Métiers de mer ou de terre selon les besoins |
Joseph Bozec donne son point de vue sur le métier des hommes et leur préférence entre la mer et la terre.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
1904, le tournant |
M. Bozec évoque les suite de l’année 1904, suite à laquelle les français ne sont plus venus. Il exprime les devoirs autorisés pour les pêcheurs.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Recherche de l’ascendance et origines bretonnes |
Joseph Bozec explique les voyages réalisés par ses sœurs ou ses filles pour retrouver leurs ancêtres, recherches qui n’ont pas toujours été fructueuses. Il évoque les origines de son nom et pourquoi son père a décidé de rester à Terre-Neuve.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Pêche et son évolution |
M. Bozec compare la pêche actuelle avec celle du passé.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Fin d’activité à l’Île Rouge |
M. Bozec parle de la vente de l’île Rouge en 1904.
On entend un bruit d’horloge et de vaisselle en fond sonore. |
Premiers émigrants |
M. Bozec donne plusieurs noms de famille de français, premiers arrivants qui se sont installés sur la péninsule et raconte leur histoire et leurs mouvements.
On entend un bruit d’horloge et de vaisselle en fond sonore. |
Francophonie et Familles |
Joseph Bozec explique qu’il parlait français dans sa jeunesse, l’anglais était parlé uniquement à l’école. Il liste les familles de La Barre.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Lourdes et noms anglais |
Joseph Bozec évoque l’histoire de la ville de Lourdes et le mouvement de population des habitant français vers le Nord. Il parle de familles ayant traduit leur nom de famille en anglais.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Évolution de la place de chaque langue dans la communauté |
Joseph Bozec évoque les langues qu’il parlait à son entrée à l’école et son étonnement devant la prépondérance qu’a pris l’anglais.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Sentiment d’appartenance de M. Bozec |
M. Bozec explique son sentiment d’appartenance et d’identité.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Vote de la confédération |
Joseph Bozec parle de son vote quant à la décision d’entrer ou non dans le Canada, ainsi que des conséquences liées à l’entrée dans la confédération.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Questionnement sur le rattachement aux États-Unis |
M. Bozec exprime les questionnement qu’il a eu quant à une entrée dans les États-Unis.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Maintien du français et mémoire |
Joseph Bozec exprime son sentiment sur le maintien du français. Il parle de son ressenti sur son appartenance à la France et à ses ancêtres.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
L’arrivée du gouvernement Terre-neuvien |
M. Bozec s’exprime sur la formation du gouvernement terre-neuvien.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Lecture de journaux |
Joseph Bozec parle de son habitude de lecture des journaux et vers lesquels vont ses lectures : sa lecture est plus anglophone que francophone.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Sentiment d’appartenance de M. Bozec |
M. Bozec explique son sentiment d’appartenance terre-neuvienne par rapport aux franco-terre-neuviens.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
L’anglais : langue du commerce |
Joseph Bozec raconte qu’à son époque et celle de ses parents, les échanges commerciaux se faisaient en anglais.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Prix du poisson |
M. Bozec explique succinctement comment se définissait le prix du poisson.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Assimilation progressive des francophones |
Joseph Bozec évoque l’assimilation progressive des francophones, par les écoles puis les mariages mixtes. |
La culture française et M. Bozec |
M. Bozec exprime son point de vue sur la culture française par les soirées, danses, musique et déguisements. |
Tabac et rhum |
Joseph Bozec explique la venue du rhum ou du tabac de la côte du sud. |
Voyages de M. Bozec pour le travail du bois |
M. Bozec évoque les différents lieux où il a travaillé dans le bois. |
Enfants de M. Bozec |
Joseph Bozec parle de ses enfants. |
Noms de village |
L’histoire des noms de villages est donnée par M. Bozec. |
Français au village |
Joseph Bozec raconte la conservation du français dans le village, grâce à plusieurs familles françaises qui ont continué à parler cette langue. |
Souvenirs du passé et comparaison |
M. Bozec compare la vie qu’il a vécu plus jeune avec la vie actuelle, marquée par la radio et les télévisions. Il parle des conséquences en terme de travail et de vie sociale.
On entend une personne qui arrive. |
Point de vue sur l’école francophone |
Joseph Bozec évoque son pessimisme à propos de l’école francophone de La Grand’Terre. |
Observation d’un bateau français |
M. Bozec observe un bateau français depuis très longtemps. Il parle d’un naufrage. |
Changement de noms de villages |
Joseph Bozec évoque le changement de nom du village de Lourdes, par un prêtre. |
Présence religieuse |
M. Bozec évoque la présence de la religion à l’Anse à Canard ainsi qu’à Lourdes et parle de sa pratique religieuse. |
Francophonie et politique |
Joseph Bozec s’exprime sur le fait de rencontrer des francophones et sur Meech Lake. |
Intérêt francophone |
M. Bozec dit se sentir trop vieux pour avoir de l’intérêt pour la francophonie.
On entend un bruit de vaisselle en fond sonore. |
Habitat et évolution |
Joseph Bozec évoque la maison qu’il a construite, après avoir vécu dans celle de son père, et comment il l’a faite évoluer avec le temps et les besoins. |
Érosion |
M. Bozec aborde l’évolution de la cote à cause de la mer qui grignote la terre. |
Gouvernance du village |
Joseph Bozec évoque la manière de vivre ensemble qu’il a connue dans son village.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Ascendance de M. Bozec et de sa femme |
M. Bozec parle de différentes personnes de sa famille et de celles de sa femme.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Rencontres et travail |
Joseph Bozec explique comment la rencontre avec les filles se faisaient. Il aborde rapidement son travail.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Breton |
M. Bozec confirme que le breton était parlé en Bretagne.
On entend un bruit d’horloge en fond sonore. |
Morceau de violon et échanges |
Émile Benoit joue du violon en frappant des pieds. Il s’en suit une conversation.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Morceau de violon |
Émile Benoit et une jeune femme jouent un morceau de violon.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Morceau de violon |
Après s’être accordés, Émile Benoit et une jeune femme jouent un morceau de violon. |
Morceau de violon |
Émile Benoit et une jeune femme jouent un morceau de violon. |
Gigue irlandaise (doc.) |
Émile Benoit joue un morceau de violon. |
Morceau de violon joué et fredonné |
Émile Benoit et une jeune femme jouent un morceau de violon. Émile Benoit chante de temps à autres.
Les gens présents applaudissent.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Origine des violons |
Émile Benoit explique les origines des violon présents.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Morceau de violon et expérience |
Émile Benoit et une jeune femme jouent un morceau de violon, puis les personnes présentes parlent de la jeune femme qui joue du violon avec Émile Benoit.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Morceau de violon |
Émile Benoit et une jeune femme jouent un morceau de violon. |
S’t’as qu’à parler (inf.) |
Émile Benoit joue un air de sa composition et invite la jeune violoneuse à jouer avec lui.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Reel de Sainte Anne (inf.) |
Émile Benoit et une jeune femme jouent la Reel Sainte-Anne au violon.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Reel de la […] Tamani […] (inf.) |
Émile Benoit joue une reel au violon.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Walt Disney au violon (inf.) |
Émile Benoit joue un morceau composé pour Walt Disney et explique les circonstances de composition.
On entend parfois des personnes parler pendant le morceau de violon. |
Conte sur un jeune homme à marier (Début) |
Émile Benoit débute un conte sur un jeune homme à marier qui va voir une vieille sorcière. |
Origines des familles de Marie Kerfont et d’une autre informatrice |
Marie Kerfont échange avec l’enquêteur sur ses origines et celles de l’informatrice présente avec elle. |
Histoire familiale de Marie Kerfont et d’une autre informatrice |
Marie Kerfont et une autre informatrice expliquent succinctement leur histoire familiale. |
Les premiers habitants de la péninsule de Port-au-Port |
Marie Kerfont raconte l’histoire du peuplement de la péninsule. |
Premiers habitants de Terre-Neuve - Origine des parents de Marie Kerfont |
Marie Kerfont parle des origines de ses parents. Les français qui sont arrivés à Terre-Neuve se sont mariés avec des jeunes filles. Elle en est une descendante. L’enquêteur trouve qu’il y a des ressemblances de visages avec les français dans cette région de Terre-Neuve. |
Fratrie de Marie Kerfont |
Marie Kerfont évoque sa situation familiale : l’ensemble de ses frères et sœurs sont mariés et elle est la seule qui est restée au Cap. |
Premiers français à Terre-Neuve |
Marie Kerfont évoque les derniers français qui sont arrivés à Terre-Neuve au XIXème siècle. Des acadiens sont également venus s’installer mais il y avait davantage de français. |
Les vieux français |
Marie Kerfont et une autre informatrice échangent sur leurs ancêtres. |
Différences entre Français et Acadiens |
Marie Kerfont évoque la différence qu’elle ressent entre les acadiens et les français. |
Apprentissage de l’anglais et bilinguisme |
Marie Kerfont parle du rapport à la langue : l’apprentissage du français ou de l’anglais à l’école, la honte de la langue, les reproches des enfants, la richesse du bilinguisme et son positionnement par rapport à ses enfants et petits enfants. |
Sentiment d’identité de Marie Kerfont et changements liés à l’entrée de Terre-Neuve dans le Canada |
Marie Kerfont se définit comme une terre-neuvienne, puis française, puis acadienne. Elle ne se définit pas comme une canadienne. Lors de la déclaration de Terre-Neuve comme une province canadienne, il y a eu des changements, comme le retrait de la douane et des frais pour sortir de Terre-Neuve. |
Le climat et la pêche |
Marie Kerfont et une autre informatrice parlent des différences de climats par rapport à d’autres régions. A Terre-Neuve, il fait froid, il gèle et la pêche, l’une des seules activités possible de la région en est difficile. Marie Kerfont raconte les difficultés de pêche, en particulier à cause des chalutiers de Nouvelle-Écosse. |
Nomination de Cap-Saint-George et localisation des francophones |
Marie Kerfont raconte les raisons du nom donné à Cap-Saint-Georges. Elle parle des premiers habitants français de la région. La famille des Ozon a totalement disparu, bien qu’il y en ait à Saint Georges, mais peut-être pas de la même famille. En dehors de la péninsule de Port au Port, il y a également quelques français. |
Les différents lieux d’habitation de Marie Kerfont |
Marie Kerfont préfère l’endroit où elle habite actuellement en comparaison à celui où elle vivait au début de son mariage. Ils ont déménagé à cause du travail et ont construit une petite cabane, puis une maison pour la famille. Une fois les enfants partis, elle y a logé des employés. |
Rencontre d’une cousine |
Marie Kerfont raconte la rencontre avec une cousine. |
Utilisation de l’anglais et du français et transmission de la langue |
Marie Kerfont et l’autre informatrice évoquent les personnes qui répondent en anglais quand on leur pose des questions en français. Sur la péninsule il y a plus de français qu’ailleurs, mais les gens avaient abandonné le français au profit de l’anglais. Depuis quelques années, il y a un changement qui se fait. Leurs petits enfants savent le français si leurs parents leur parlent dans cette langue. |
Anecdote sur les danses et la manière de s’y rendre |
Marie Kerfont allait à pied à La Grand’Terre en traversant les ruisseaux pieds nus, pour aller danser dans les maisons. Elle dormait chez le vieux Barter. |
Les lieux anglophones / francophones, sur le bilinguisme |
Pour Marie Kerfont, sur le Cap Saint-Georges il n’y a pas trop d’anglais. En remontant vers Degras, il y en a plus qui savent parler français mais ne le veulent pas. Avant ce n’étaient que des français, mais leurs descendants se sont mis à apprendre l’anglais. A ce jour, ils ont des regrets de ne pas connaître les deux langues, car c’est commode. L’autre informatrice ne parle pas anglais. Elle a été élevée par des familles de français. Pour Marie Kerfont, les parents doivent continuer à parler les deux langues avec leurs enfants. |
L’école et l’obligation de l’apprentissage en anglais |
Marie Kerfont raconte que dans l’école où elle a été, il fallait apporter son bois pour chauffer l’école et beaucoup marcher pour s’y rendre. Sa dernière maîtresse ne parlait qu’en anglais et punissait les élèves qui parlaient français. Il y avait le drapeau et le portrait de la Reine. |
Conditions de vie avant l’entrée dans la Confédération et arrivée de la base militaire |
Marie Kerfont évoque la vie pas facile de sa mère et les accès à la nourriture, via le rationnement ainsi que l’élevage, le jardinage et la pêche.
Elle parle de son mari de Marie Kerfont qui travaillait le bois. Mme Kerfont, raconte comment la morue était préparée pour être vendue. Son mari gagnait mieux sa vie une fois qu’il a travaillé à la base militaire. |
Déplacements pour aller en ville |
Marie Kerfont raconte sa première visite à Stephenville : il n’y avait que deux boutiques et des fermes. Les fermes permettaient de vivre. Elle avait des animaux pour porter les charges, car tout se faisait à pied. Elle s’arrêtait chez sa sœur pour la nuit. |
Activités des femmes |
L’enquêteur demande à Marie Kerfont si elle a des regrets de l’ancien temps. Elle répond qu’elle ne peut avoir de regret car elle ne connaissait pas autre chose. Tout était fait à la main. Pour elle, faire marche arrière sera compliquée maintenant. Elle parle de sa pension et du coût de la vie qui augmente, ainsi que ses occupations chez elle. |
Travail, activités journalières et peu de temps libre |
Marie Kerfont raconte comment son mari et elle s’organisaient pour vivre : elle faisait carder la laine, elle aidait son mari à la pêche et son mari l’aidait également. Ils tenaient un magasin en bord de côte et travaillaient toute la journée. Ils dormaient peu. Il y avait des fêtes et le dimanche il n’y avait pas de travail. |
Lieux de danses et bagarres masculines |
Marie Kerfont parle des danses le samedi soir. Il y avait peu d’étrangers et pas de mélange avec les anglais. Il y avait parfois des disputes entre hommes par jalousie. |
Conditions de vie et comparaison entre avant et maintenant |
Marie Kerfont raconte ses journées et son regret de voir les veillées de famille à chanter et danser, disparaître au profit des jukebox et de l’individualisme. |
Souvenirs impossibles sur les chansons et les contes |
Marie Kerfont dit ne plus se souvenir de contes, y compris leur titre. La belle-mère de l’informatrice enquêtée avec elle connaissait des contes français et des chanson, et elle-même les a oublié.
L’enquêteur raconte la rencontre de sa mère et d’Émile Benoit autour de chansons. |
Provenance des instruments et dates des fêtes |
Marie Kerfont recherche une information dans le journal Le Gaboteur. Elle et une autre informatrice évoquent les lieux pour acheter des instruments et des occasion de jeu pour faire danser lors des fêtes pour les grands jours. |
Fête de la Chandeleur |
Marie Kerfont explique se qui se faisait lors de la Chandeleur et constate que cela se fait moins qu’avant.
Elle évoque le Centre, auquel elle va parfois pour des activités. |
Fête des mères et éducation des enfants |
Marie Kerfont parle de la fête des mères et des robes actuellement vendues. Ils évoquent de la femme, la famille et la vie de l’enquêteur. |
Décès dans la famille et enfants de Marie Kerfont |
Marie Kerfont parle de ses enfants : elle en a eu 14, 6 fils et 8 filles. Elle évoque le décès de quatre d’entre deux ainsi que celui de son mari. Elle parle également de ses autres enfants, mariés et installés. |
Le travail et la santé de Maire Kerfont |
Marie Kerfont évoque les opérations qu’elle a eues ou refusées, et regrette de ne plus pouvoir faire autant de choses qu’avant comme aller au bingo. |
Lieux d’habitat des français |
Marie Kerfont évoque les Français qui habitent vers le Cap Saint-Georges, y compris ceux qui ne veulent pas parler français mais dont les ancêtres étaient français. |
Histoire des vieux français |
Marie Kerfont évoque le parcours des premiers français venus habiter l’île rouge pour la pêche. Leurs femmes sont venues travailler dans la boulangerie qu’ils ont créée.
Elle montre une photo de sa belle-sœur et de l’un de ses fils. |
Lecture et écriture de Marie Kerfont |
Marie Kerfont parle de son rapport à la lecture et à l’écriture, en français comme en anglais. Cela lui permet d’aider d’autres personnes pour leurs papiers administratifs. La lecture de livres en français l’amène également à conserver le français. |
Habitudes de consommation |
Marie Kerfont évoque les différences d’habitudes de consommation entre son temps et aujourd’hui. Les gens ne jardinent plus, n’élèvent plus d’animaux et achètent tout des magasins. En temps de guerre, il y fallait faire avec ce qu’ils avaient et les difficultés d’approvisionnement. |
Habillement et chaussures |
Marie Kerfont parle de sa quantité de vêtements. L’été, elle marchait pieds nus et l’hiver, elle se fabriquait des souliers de peau et des bas de laine. Elle explique la préparation des peux d’animaux pour se faire des chaussures. |
Jeux d’enfants |
Marie Kerfont décrit deux jeux d’enfant. |
Heure limite et punition |
Marie Kerfont raconte qu’elle se faisait punir quand elle sortait le soir pour aller danser. Si elle rentrait trop tard, il ne fallait pas qu’elle fasse de bruit en rentrant. |
Histoire de l’arrivée des enfants dans les familles |
Marie Kerfont raconte l’histoire de l’arrivée des enfants dans les familles, apportés par des vieilles sorcières. Cette histoire racontée aux jeunes filles. Elle a déjà été chercher la sorcière.
A l’époque la femme juste accouchée restait cachée dans la maison. |
Superstition sur le chat noir |
Marie Kerfont et l’informatrice avec elle évoquent les superstitions autour du chat noir. |
Apparition d’un esprit |
Marie Kerfont raconte une histoire qu’elle aurait vécue au cours de laquelle elle aurait vu l’esprit de sa belle-mère qu’elle n’a jamais connue. Son mari ne l’a pas cru. |
Un lieu d’esprits plus à l’Est |
Marie Kerfont évoque les personnes qui voyaient des esprit auparavant, ainsi qu’un lieu plus à l’est où l’on voyait des choses et esprit, et où le prêtre amenait des personnes malades.
Il y avait un phare qui a brûlé à cet endroit. quelques difficulté d’écoute |
Anecdotes sur la venue de goélettes et de leur équipage |
Marie Kerfont raconte qu’il y avait souvent des goélettes qui venaient avec de l’alcool pas cher. C’était joli à voir avec toutes les voiles des bateaux. Une fois, l’équipage lui avait proposé de l’embarquer. Il était prévu qu’ils aillent danser le lendemain soir, mais ils se sont fait attraper, donc ils n’ont pas pu aller à la danse. L’année suivante, un marin est venu au magasin de son oncle et il l’a reconnue. |
Taxes sur les terres et meeting |
Marie Kerfont évoque les taxes que l’on retrouve partout, alors qu’il n’y en avait pas à l’époque. Elle va devoir payer des taxes sur les terres, suite à un meeting récent. |
La médecine avant les hôpitaux, les premier hôpital et les accouchements de Marie Kerfont |
Marie Kerfont évoque les difficultés d’accès aux soins à cause du manque d’hôpitaux, ce qui amenait les gens à utiliser les plantes pour se soigner.
Le premier hôpital a été construit au Crossing, lors de l’arrivée des américains à la base militaire.
Tous ses enfants sont venus au monde à la maison avec une sage femme, qui restait quelques jours à la maison. |
Surnoms des habitants des lieux-dits |
Marie Kerfont détaille à l’enquêteur le surnom donné aux habitants de Felix Cove. |
Fils de Marie Kerfont et sage-femme qui l’a accouché |
Marie Kerfont parle d’une sage-femme avec laquelle elle a accouché de son premier enfant. Celui-ci est parti vingt ans dans la marine et parle bien français et anglais. |
Répartition des terres |
Sur demande de l’enquêteur, Marie Kerfont évoque la manière dont les nouveaux venus se sont répartis les terres. C’était un arrangement entre les personnes elles-mêmes. |
Enquêtes de Marie Kerfont, personnes à enquêter et maison pour personnes âgées |
Après les remerciement de l’enquêteur, Marie Kerfont annonce qu’elle a déjà été enquêtée car elle est la plus vieille de son village. Elle indique les noms de personnes qui peuvent raconter des histoires à l’enquêteur. L’enquêteur se renseigne si il y a une maison pour les personnes âgées. |
Point de vue de Marie Kerfont sur la religion |
Marie Kerfont évoque les prêtres catholiques : ils étaient durs avec les jeunes filles enceintes avant le mariage. Aujourd’hui quand on en entend parler, ce n’est pas pour de bonnes nouvelles, ce qui explique en partie qu’il y a moins de croyants qu’avant. Marie Kerfont raconte des histoires de confesse. L’enquêteur cherche à savoir si il y avait des Saints de fêtés et pour donner de la chance. |
Histoire de vie et origines d’Annie Félix |
Annie Félix fait l’état des lieux de sa famille : elle raconte ses origines paternelles essentiellement, ainsi que ses enfants, son mari,… |
Disparition d’un ancêtre à la pêche et habitation d’Annie Félix |
Annie Félix raconte que son grand grand père a disparu en mer. Elle vit dans la maison construite à partir d’une cabane avec son mari. difficulté de compréhension |
Lieux et les informateurs potentiels |
Annie Félix parle des noms des lieux. Elle énonce le nom d’une personne qui ne peut plus marcher mais peut parler. Elle liste les noms de personnes à qui l’enquêteur devrait rendre visite. |
Contexte de pratique et apprentissage de l’anglais et du français |
Annie Félix parle de sa pratique du français et de l’anglais dans différents contextes : à l’école, à la maison, dans la rue, ainsi que entre les gens. Elle pense que c’est vers la deuxième guerre mondiale que les personnes se sont mises à parler anglais. Elle lit quelques mots en français mais elle ne peut pas lire le journal le Gaboteur. Elle ne se rend pas au cours du soir en français. |
Transformation des noms de lieux |
Annie Félix constate qu’au fil du temps le nom des lieux a changé selon la langue et a basculé vers l’anglais. Elle énonce plusieurs exemples. |
Apprentissage et disparition du français |
Annie Félix évoque le fait d’avoir cru à un moment donné que le français allait disparaître. Elle donne des exemples d’aujourd’hui où des jeunes apprennent le français et évoque le français de Chéticamp, qui n’est pas tout à fait le même que le sien. |
Accident de voiture de l’amie d’Annie Félix |
Annie Félix évoque le fait de ne plus aller au Centre depuis que sa meilleure amie est décédée d’un accident de la route. Elle raconte l’accident. |
Evolution du français dans la communauté |
Annie Félix explique qu’il y a maintenant des écoles françaises alors qu’elles étaient auparavant toutes anglaises. Elle s’est rendue au carnaval d’hiver. Elle regrette que les différentes générations ne se mélangent pas, mais elle y retournera pour aider à cuisiner. Elle constate qu’il y a des améliorations ces dernières années pour conserver le français. |
Sentiment d’identité d’Annie Félix |
Annie Félix évoque son sentiment d’identité et d’appartenance. |
Transformation des noms de lieux hors de la péninsule de Port-au-Port |
Annie Félix donne des noms de lieu hors de la péninsule de Port-au-Port. |
Transformation des noms de lieux : Codroy Valley |
Annie Félix parle de Codroy Valley. |
Anecdote sur les souvenirs d’une photographie |
L’enquêteur questionne Annie Félix sur les éléments du passé qui ont pu aider à maintenir et faire revenir le français. Annie Félix se souvient d’une photo. |
Habitudes alimentaires d’Annie Félix |
Annie Félix énumère les animaux pêchés et mangés nécessaires pour la survie, ainsi que différents plats préparés. Aujourd’hui ces activités sont moins faites. En été, des activités avaient lieu en extérieur. La nourriture avait plus de goût. Elle explique ce qui était fait avec le cochon. Des herbes étaient ramassées mais elle ne s’en souvient plus desquelles. |
Remèdes médicaux d’Annie Félix |
Annie Félix explique des remèdes pour soigner différents maux. |
Soirées de danse |
Annie Félix évoque les danses en veillée, dans les maisons le soir, au sein desquelles elle n’a pu aller qu’à partir de 14 ans. |
La fête de La Chandeleur |
Annie Félix raconte ce qu’il se passait pour la Chandeleur. |
Les regroupements féminins et leurs activités |
Annie Félix explique les activités de groupe de femme, suite à une question de l’enquêteur sur ce qu’il reste des traditions françaises. |
La conteuse Olive Marche |
Annie Félix explique qu’Olive Marche pouvait raconter beaucoup d’histoires. |
Les chansons d’Annie Félix et histoires autour de son fils musicien |
L’enquêteur essaye de savoir si Annie Félix se souvient de titre de chansons. Son fils a réalisé un enregistrement dont elle a prêté une cassette qui n’est jamais revenue. Elle raconte une anecdote sur l’apprentissage d’une gigue au violon par un violoneux, qu’elle a appris plus vite que les autres personnes présentes. |
Éléments sur la vie familiale du fils d’Annie Félix ainsi que sur la sienne. |
Annie Félix évoque son fils, qui s’est marié à Chéticamp avec une femme qui ne parle pas anglais. Ses petits enfants parlent aussi le français. L’enquêteur lui demande si elle avait un rêve. Elle devait faire suivre la maison pour la famille. Elle évoque son mari et la vie de la femme dont elle vient de recevoir un appel. |
Le mariage |
Annie Félix explique le déroulement de la demande et le jour du mariage, ainsi que la fréquentation des jeunes avant cela. |
Transmissions de meubles et héritage. Emprunts d’argent |
Annie Félix explique comment se faisait l’ameublement de la maison, par passation de meubles au sein des familles. Pour l’héritage, souvent c’était le fils aîné qui avait beaucoup. Les personnes n’empruntaient par d’argent. La seule possibilité pour faire de l’argent était le bois ou la pêche. |
Souvenir de conseils du père d’Annie Félix |
L’enquêteur cherche à savoir les dictons, proverbes, superstitions pour maintenir les enfants sages mais Annie Félix lui répond à propos de la volonté de son père d’être toujours généreux, aimable et offrir le couvert et l’hospitalité. |
Les veillées chez les Félix |
Annie Félix raconte les soirées : un ami de son père venait et jouait aux cartes à la lumière du poêle et de la lampe. Elle regrette qu’à ce jour il n’y ait plus ce type de soirées. |
Fabrication de boissons alcoolisées du père d’Annie Félix |
Annie Félix raconte que son père fabriquait du vin de bleuets et de la bière à partir de sapin ou d’épinette, de mélasse et de sucre. |
Les raisons de la désertions des vieux français de Terre-Neuve |
Annie Félix donne son point de vue sur les motivations des déserteurs qui sont venus s’installer à Terre-Neuve. Certains avaient changé leur nom. Elle raconte qu’un homme a dit à sa sœur que sa femme était une cousine. |
La religion selon Annie Félix |
Annie Félix raconte qu’au Cap, c’est essentiellement catholique. Elle ne connaît pas de prière en français. L’enquêteur essaye de savoir si il y a des prières à des saints. La religion est importante pour Annie Félix. Elle explique les jours de jeûne avec le poisson. Elle aborde le sujet des prêtres et des dérives. Elle continue a prier pour elle-même. |
Les voyages d’Annie Félix et la compréhension entre francophones et anglophones |
Annie Félix raconte qu’elle a eu l’occasion d’aller à Chéticamp et à Sydney lors d’un voyage offert par ses enfants. Elle ne se souvient pas de difficulté avec les anglophones. Ils réussissaient à se comprendre. |
Activité favorites d’Annie Félix |
L’enquêteur demande à Annie Félix ce qu’elle a aimé dans sa vie. Elle aime le travail extérieur essentiellement ainsi que la fabrication de nourriture. |
Les sages-femmes et le rhume d’Annie Félix |
L’enquêteur aimerait qu’Annie Félix chante une chanson mais elle est malade. Elle a eu trois sages femmes pour l’ensemble de ses douze enfants. Les neufs derniers enfants ont été mis au monde par sa mère. Elle parle de son rhume. |
Ancêtres de Méline Foley |
Méline Foley évoque sa méconnaissance de l’histoire de ses ancêtres. |
Transformation des noms de famille. Anecdote sur un homme qui a voulu garder l’anonymat |
Mme Foley donne des exemples de nom de famille qui ont changé ou disparus. |
Noms des lieux et noms de familles |
Méline Foley explique que le nom des lieux a été donné selon le nom des familles. Il y a un mélange de français et d’anglais. |
Cap Saint-Georges |
Méline Foley évoque l’étendue de la commune du Cap Saint-Georges. |
Rapport de Méline Foley à la langue et à son village |
Méline Foley dit aimer les environs du Cap Saint-Georges. Elle a pris conscience de l’importance du français après son mariage. |
Instruction obligatoire en anglais |
Méline Foley évoque l’école qu’elle a connue, dans laquelle les élèves étaient obligés de parler anglais et d’oublier le français. |
Bataille sur le retour du français |
Méline Foley parle du courage des personnes locales pour faire revenir le français qui était en train de disparaître au profit de l’anglais. |
Critères pour entrer dans l’association |
Méline Foley évoque l’association française de Terre-Neuve, qui accueille les personnes qui comprennent le français. |
Intégration du français à l’école et difficulté des enseignants |
Mme Foley parle de son point de vue sur l’introduction du français dans les écoles. À ce jour les enfants d’anglophones apprennent le français. |
Choix des parents pour leurs enfants : monolingue ou bilingue |
Méline Foley évoque les décisions de choix de langue faites par les parents pour leurs enfants. Pour elle, il est nécessaire d’être bilingue dans ce monde où l’anglais contrôle tout. |
Comité des parents, solutions pour faciliter la communication |
Méline Foley évoque le comité des parents de l’école, qui a été crée il y a deux ans et dont elle fait partie. Beaucoup de parents sont anglophones et il faut trouver une entente pour communiquer. |
Combat permanent avec l’anglais à l’école |
Méline Foley parle du comité des parents, qui permet de pointer que tous les moyens ne sont pas donnés aux écoles pour introduire le français. C’est un combat permanent contre l’anglais. |
Conditions de bonne intégration d’un nouveau professeur |
Méline Foley parle des facilités ou non d’adaptation pour des jeunes professeurs qui arriveraient pour enseigner à l’école francophone. |
Organisation des comités de parents d’élèves des trois communautés francophones |
Méline Foley évoque le rôle et le fonctionnement des trois comités de parents de la péninsule. |
Français en survie, rassemblement autour d’un projet commun |
Méline Foley évoque sa crainte de la disparition du français. Suivant les communautés, il peut-être difficile rassembler les personnes autour d’un intérêt commun. Méline Foley est interrompue par une visite et la voix d’un de ses enfants |
Sentiment d’identité de Méline Foley |
Mme Foley se considère française terre-neuvienne. Méline Foley est interrompue par la voix d’un de ses enfants |
Conservation du passé à transmettre |
Méline Foley évoque la culture française : la musique, les chansons, les histoires, les veillées, qui sont suffisamment importantes pour être transmises aux enfants. Méline Foley est interrompue par la voix d’un de ses enfants |
Attitude des adultes sur le mélange anglais, français |
Mme Foley exprime son point de vue sur les divergences entre anglophones et francophones. |
Actions sociales faisant ressortir des tensions |
Méline Foley évoque les tensions entres les communautés anglophones et francophones. Dans les actions de regroupement, il y a de moins en moins de bénévoles. Méline Foley est interrompue par la voix d’un de ses enfants |
Soirée de La Chandeleur moins fréquentée |
Méline Foley évoque la Chandeleur, qui était une soirée importante qui n’a plus lieu par manque de monde présent. |
Jeunes et devenir de la culture |
Méline Foley développe son espoir que les jeunes soient les futurs promoteurs de la culture française. |
Besoin de projets communs pour rassembler la communauté |
Mme Foley se demande ce qui pourrait motiver les jeunes et les plus âgés. Elle regrette qu’à ce jour des personnes âgées meurent dans l’isolement. |
Mariage traditionnel et construction de maisons |
Méline Foley évoque son mariage traditionnel ainsi que l’installation des jeunes couples. Trois de ses frères construisaient une maison en trois jours. |
Rêves de départ et de profession |
Mme Foley évoque ses rêves : quitter le Cap et devenir professeur de français. Mais venant d’une famille pauvre, elle n’a pas eu accès à l’Université et a choisi d’avoir une famille tant qu’elle était jeune. |
Activités pour la communauté et les jeunes |
Méline Foley se souvient d’évènements maintenant disparus pendant lesquels la communauté se rassemblait. L’arrivée de la radio et des discothèques a changé les choses. |
Occupation des jeunes |
Méline Foley explique d’elle regrette le temps d’avant où les jeunes jouaient des jeux, de la musique. A ce jour, l’alcool, la drogue et l’argent, empêchent de faire des activités simples. |
Musique et chansons chez les Foley |
Méline Foley évoque sa famille de musiciens et son rapport à la musique. Elle parle de sa mère qui chantait. |
Musique et chansons chez les Foley |
Méline Foley évoque son enfance, pendant laquelle il y a toujours eu des instruments et de la musique. Sa mère chantait. Méline aime bien ce type de chanson. |
Cuisine dans la famille Foley |
Méline Foley évoque ce qu’elle cuisine à ses enfants et ce que préparait sa mère. |
Relations conjugales |
Méline Foley évoque les relations conjugales et de domination entre les hommes et les femmes. |
Fréquentation de l’église |
Méline Foley raconte que, petits, les enfants allaient à l’église avec leur parents. A ce jour, il y a de moins en moins de personnes qui s’y rendent. |
Souhaits futurs de Méline Foley pour l’éducation, l’instruction de ses enfants |
Méline Foley parle de ses propres souhaits d’études pour ses enfants : elle aimerait qu’ils en fassent mais pour le moment, ils ne le souhaitent pas. |
Fierté d’avoir la double culture |
Méline Foley évoque sa double culture, qu’elle est contente d’avoir. |
Fierté de la langue française et inquiétude pour l’avenir |
Méline Foley parle de son rapport de fierté vis à vis du français mais elle s’inquiète de son devenir dans le futur. |
Incompréhension sur la volonté de faire disparaître le français |
Méline Foley évoque le développement du français : son renouveau a permis de faire connaître le Cap Saint-Georges. Elle ne comprend pas pourquoi un lieu francophone devait devenir anglophone. |
Apprentissage et développement du français |
Méline Foley regrette que les plus jeunes qui ont appris le français à l’école ne développement pas cet avantage pour leur vie future. |
Origines et français de Tony Cornect |
Tony Cornect évoque ses origines et sa fierté de parler français. |
Développement touristique et culturel |
M. Cornect est investi dans différents comités et s’intéresse au développement culturel de Cap Saint-Georges ainsi qu’à celui de la langue française. |
Programme d’immersion à l’école |
Tony Cornect évoque le programme d’immersion, qui propose du français à l’école mais dans un environnement anglophone. |
Environnement francophone absent de l’école |
Tony Cornect trouve dommage pour une communauté francophone de ne pas avoir d’école française avec un environnement en français. |
Français à la maison chez Tony Cornect |
M. Cornect évoque la langue française, qui a toujours été parlé chez lui par ses parents. |
Francophonie et échange avec les régions francophones |
Tony Cornect parle de son travaille avec des jeunes de différentes régions du Canada francophone. Il est fier d’être francophone. |
Reprise d’études envisagée par Tony Cornect en France |
M. Cornect raconte ses rêves d’avenir : s’est renseigné pour reprendre des études et aller à La Rochelle. |
Retour du français avec l’association |
Tony Cornect évoque la disparition du français de 1940 à 1960. Il a pu réapparaître avec la création de l’association et a pu être progressivement intégré à l’école. |
Fierté d’être franco terre-neuvien |
Tony Cornect parle de son sentiment d’identité et de fierté d’être franco terre-neuvien. |
Gêne et fierté de la pratique de la langue française |
Tony Cornect évoque les liens des jeunes avec le français. Depuis l’arrivée de l’association des franco terre-neuviens, des jeunes font des études en français à l’Université. Le bilinguisme aide pour trouver du travail. |
Émissions de Tony Cornect à la radio |
M. Cornect évoque ses interventions dans une émission de radio en français pour présenter les festivals et activités de la communauté. |
Le Gaboteur et sa diffusion |
Tony Cornect évoque le journal français Le Gaboteur. |
Ambitions politiques de M. Cornect |
Tony Cornect parle de ses ambitions politiques : si il atteint l’assemblée de Terre Neuve, il fera son premier discours en français. |
Définition de franco terre-neuvien par M. Cornect |
Tony Cornect évoque ce qui, selon lui, est nécessaire pour être franco terre-neuviens : il faut parler le français et être né à Terre-Neuve. |
Vote de la Confédération |
M. Cornect parle du vote des personnes âgées pour la confédération et ce qui était promis. |
Projets communautaires et francophones |
M. Cornect raconte que la majorité des projets communautaires sont soutenus par les francophones. |
Les jeunes et leur implication dans les projets |
Tony Cornect explique ce qui selon lui, amène les jeunes à peu s’impliquent dans les projets. |
Le Cap dans vingt ans |
M. Cornect exprime ses espoirs sur le devenir du Cap Saint-Georges. |
Origines de Naomi Félix |
Naomi Félix évoque son identité et ses origines. Mauvaise qualité |
Investissement de Naomi Félix |
Naomi Félix évoque son investissement au sein des clubs et associations francophones de son école et de la province. Mauvaise qualité |
Investissement du père de Naomi Félix |
Naomi Félix parle de son père, Louis Félix, qui a été président du comité de parents. Mauvaise qualité |
Voyages et rencontres de Naomi Félix |
Naomi Félix raconte son implication dans différentes associations, y compris au niveau provincial, ce qui la fait voyager et rencontrer des francophones. Mauvaise qualité |
Investissement des jeunes vis à vis du français |
Naomi Félix évoque sa découverte de la francophonie du Cap. Les jeunes s’investissent plus dans le français qu’avant mais les rapports avec les anglophones restent parfois compliqués. Mauvaise qualité |
Rêves de Naomi Félix |
Naomi Félix parle de la profession qu’elle voudrait exercer : professeur de français. Mauvaise qualité |
Fierté d’être franco terre-neuvienne |
Naomi Félix évoque sa fierté d’être franco terre-neuvienne. Mauvaise qualité |
Apprentissage des chansons de sa grand-mère |
Naomi Félix raconte son lien et sa connaissance des chansons de sa grand-mère, Annie Félix. Mauvaise qualité |
Histoire et héritage de Naomi Félix |
Naomi Félix dit ne pas connaître son histoire. Cependant elle a une préférence pour la musique locale. Mauvaise qualité |
Association française et implication des jeunes |
Naomi Félix donne sont point de vue sur l’implication des jeunes dans l’association française ainsi que sur l’intégration des anglophones. Mauvaise qualité |
Définition du franco terre-neuvien de Naomi Félix |
Naomi Félix donne sa définition du franco terre-neuvien. Des problèmes d’adultes interfèrent selon elle sur la scolarité des enfants. Mauvaise qualité |
Ancêtres et rêves de Naomi Félix |
Naomi Félix évoque ses ancêtres français et fait part de son envie d’aller étudier en France. Mauvaise qualité |
Apprentissage du français par la mère de Naomi Félix |
La maman de Naomi Félix évoque sa tentative d’apprentissage du français et parle de sa famille et ses origines. Mauvaise qualité |
Développement du français |
Naomi Félix explique ses idées pour développer le français. Mauvaise qualité |
Francophonie au Canada |
Naomi Félix parle de l’avenir des jeunes francophones au Canada. Mauvaise qualité |
Origines de Joseph Benoit |
Joseph Benoit décline son identité, il serait originaire d’Acadie. |
Histoire de l’association |
Joseph Benoit explique l’histoire de l’association des franco terre-neuviens. |
Bilinguisme et prédominance de l’anglais hors de la maison |
Joseph Benoit évoque son rapport au français et au bilinguisme. Pour lui, plus les années passent, plus l’anglais est la langue de communication en dehors de la maison. Les jeunes générations parlent entre elles en anglais. |
Assimilation anglophone |
M. Benoit donne, selon lui, les raisons de l’assimilation anglophone. |
Surnom des francophones et des anglophones |
Joseph Benoit explique les surnoms des français et anglais. |
Associations et projets de valorisation de la francophonie |
Joseph Benoit retrace l’histoire des associations et des projets francophones. |
Prise de conscience pour le maintient de l’héritage |
Joseph Benoit évoque la prise de conscience de leur souffrance par les francophones de Terre-Neuve et le rôle des associations dans le maintien de la langue française. |
Changement d’esprit et prise de confiance des terre-neuviens |
Joseph Benoit explique son ressenti quand au changement de l’esprit terre-neuvien et à la prise de confiance des habitants. |
Sentiment d’identité de Joseph Benoit |
Joseph Benoit évoque ses sentiments d’appartenance territoriales. Le Canada s’est construit avec le Québec. |
Assimilation forte et renaissance du français sur la péninsule |
M. Benoit évoque les lieux de regain du français à Terre Neuve et ce qui y a contribué. |
Fierté des origines françaises même si l’anglais est parlé |
Joseph Benoit parle du rapport à la langue française des habitants qui ne parlent plus français mais sont tout de même fiers de leurs origines. Notes de documentaliste : ce témoignage comporte des propos sensibles pouvant sembler porter atteinte à la dignité de certaines individualités et/ou communautés. Cet entretien est à resituer dans le contexte de l’époque. |
Parenté de la famille Ozon |
Joseph Benoit évoque une famille originaire de Saint pierre, venue s’installer au Cap et fait le lien avec une autre famille. |
Evolution de la popularité de l’association |
Joseph Benoit parle de l’évolution de l’association qui a gagné de plus en plus de membre au fil du temps. Selon lui, l’association est connue dans tout le Canada. |
Création d’emploi par l’association |
Joseph Benoit explique la manière dont s’est développé l’association, avec son positif, son négatif et ses tensions parfois. |
Développement du français grâce à l’association |
M. Benoit explique le peu de moyens qu’avait l’association a ses débuts, ce qui n’a pas empêché le développement du français y compris chez les anglophones. |
Idées de Joseph Benoit pour le maintien du français |
Joseph Benoit explique ce qu’il faudrait faire pour aider au maintient du français. |
Connaître passé et présent pour construire le futur |
Joseph Benoit évoque sa vision de ce que peuvent être les conséquences liées à la connaissance de sa culture et de son histoire, et comment cette connaissance tente de se développer. Il parle des enjeux avec les anglophones. |
Intégration au Canada |
Joseph Benoit évoque de la position de Terre-Neuve ainsi que du Québec au sein de Canada ainsi que la crainte d’un départ du Québec du Canada, ce qui aurait pour conséquence de diminuer le poids de la francophonie et des programmes de bilinguisme dans le reste du pays. |
Besoin de créations d’emplois pour que les familles restent |
Joseph Benoit évoque les conséquences du manque d’emploi dans l’attractivité et le maintien du français dans la région. |
Évolutions de l’association |
Joseph Benoit narre les évolutions de l’association depuis ses débuts. |
Choix des habitants du programme scolaire de leurs enfants |
Joseph Benoit décrit les deux programmes de scolarité, chacun a le choix. |
Culture apprise à l’école et formation des futurs leader |
Joseph Benoit évoque le rôle de l’école dans le développement du sentiment de fierté à sa culture et sa langue. Cependant, cela dépend des enseignants. |
Affirmation du français par l’école et investissement des jeunes |
Joseph Benoit évoque le rôle et les conséquences des programmes d’immersion pour la communauté. Enregistrement coupé |
Contexte de création de l’association |
Robert Cormier raconte le contexte de la création de l’association des terre-neuvien français. Sa principale volonté était que les habitants devaient être fiers d’être français et savoir parler leur langue sans honte. |
Hésitations au début de l’association et évolutions |
M. Cormier évoque l’hésitation des habitants au début de la création de l’association, ainsi que le développement des activités et ce qu’ils auraient pu mieux faire. |
Débuts des classes d’immersion |
Robert Cormier évoque l’arrivée des classes d’immersion |
Rêves sur le retour du français à l’école et à l’église |
M. Cormier exprime ses rêves sur le devenir du français. |
Francophonie : peurs et positif |
Robert Cormier est inquiet pour la francophonie si le Québec quitte le Canada. Il constate qu’il y a des avancées positives dans le retour du français. |
Doutes de certaines familles sur le retour de la langue française |
Robert Cormier aborde la partie négative du retour du français : des familles ont des doutes et de ce fait le dynamisme de la communauté est moindre. |
Définition de la personne anglaise |
Robert Cormier exprime son point de vue sur l’anglicisation des francophones et compare ce mécanisme à la France pendant la seconde Guerre Mondiale. Il dit percevoir une division dans la communauté entre les anglophones et les bilingues. |
Services en anglais et amélioration du français |
Robert Cormier évoque la différence entre la ville de Stephenville, qui regroupe tous les services, totalement en anglais, et la péninsule. L’enquêteur observe une amélioration du français en quatre ans. |
Identité française sans parler le français |
Robert Cormier évoque l’association, qui a entraîné avec elle des personnes qui ne parlent pas le français mais pensent avoir l’identité française. |
Français et franco-terre-neuviens |
Robert Cormier marque la différence entre les français et les franco terre-neuviens. |
Identité française non affichée |
Robert Cormier évoque les sentiments de fierté et d’appartenance culturelle, qui ont davantage commencé à émerger dans les années 60, ainsi que le sentiment de proximité plus important avec les français de France qu’avec les québecois. |
Origine, comportement et fierté |
M. Cormier profite de chaque occasion pour rappeler ses origines. Il évoque le comportement de sa mère. Selon lui, les habitants prennent conscience progressivement de la richesse de leur culture. |
Culture apprise hors du cadre familial |
Robert Cormier évoque les jeunes, qui selon lui n’apprennent plus la culture par le cadre familial. |
Conséquences de la connaissance de son héritage |
Robert Cormier évoque la différence qu’il perçoit entre, les jeunes qui acceptent leur héritage, qui semblent avoir une ouverture et une tolérance plus importante, et les autres. |
Évolutions de l’association et liens avec d’autres organismes |
M. Cormier détaille l’évolution de l’association et ses liens avec d’autres organismes. |
Associations de la péninsule et hors de la péninsule |
Robert Cormier évoque les problématiques différentes entre les associations de la péninsule et celles hors de la péninsule. |
Comprendre la mentalité d’une minorité |
Robert Cormier évoque la nécessité de comprendre la mentalité d’une minorité afin de cerner leurs craintes. |
Regroupements des associations de la péninsule selon Robert Cormier |
M. Cormier donne son point de vue sur le regroupement des trois associations de la péninsule. |
Coopération entre associations |
Robert Cormier explique la coopération de l’association avec d’autres associations. |
Liens entre l’école et l’association |
M. Cormier donnes les liens entre l’association et l’école. |
Morceau d’accordéon (doc.) |
Un accordéoniste et un guitariste jouent un morceau lors du festival du Cap Saint-Georges. Il s’agit du même morceau que celui joué en MFLA_MAG_0001_0009_003.
On entend des personnes parler en fond sonore. |
Morceau d’accordéon (doc.) |
Un accordéoniste et un guitariste jouent un morceau lors du festival du Cap Saint-Georges. |
Morceau d’accordéon (doc.) |
Un accordéoniste et un guitariste jouent un morceau lors du festival du Cap Saint-Georges. Il s’agit du même morceau que celui joué en MFLA_MAG_0001_0009_001.
On entend des personnes parler en fond sonore. |
Morceau d’accordéon (doc.) |
Un accordéoniste et un guitariste jouent un morceau lors du festival du Cap Saint-Georges. On entend des personnes parler en fond sonore. |
Morceau d’accordéon (doc.) |
Un accordéoniste et un guitariste jouent un morceau lors du festival du Cap Saint-Georges. On entend des personnes parler en fond sonore. |
Morceau d’accordéon (doc.) |
Un accordéoniste et un guitariste jouent un morceau lors du festival du Cap Saint-Georges. |
Morceau d’accordéon (doc.) |
Un accordéoniste et un guitariste jouent un morceau lors du festival du Cap Saint-Georges. |
Chicaneuse (doc.) |
Un violoneux et un guitariste interprètent une chicaneuse lors du festival du Cap Saint-Georges. On entend des personnes parler en fond sonore.
Note de l’analyste : il s’agirait d’une chicaneuse jouée au violon. |
Morceau de musique (doc.) |
Un violoneux et un guitariste interprètent un air lors du festival du Cap Saint-Georges. On entend des personnes parler en fond sonore. |
Morceau de musique gigué (doc.) |
Un instrumentiste joue un air de musique sur un instrument à cordes pincées (guitare ? Mandoline ?) lors du festival du Cap Saint-Georges. Il est accompagné par une personne qui gigue. On entend des personnes parler en fond sonore. |
Germaine (Coi.) / Le Retour du mari soldat : l’anneau cassé (Laf.) |
Une femme interprète la chanson Germaine, accompagnée à la guitare. Elle raconte l’histoire de jeunes cavaliers qui cherchent à se marier. On entend des personnes parler en fond sonore. |
Ronfleuse Gobeil (doc.) |
Un violoneux et un guitariste interprètent la Ronfleuse Gobeil lors du festival du Cap Saint-Georges. Ils sont accompagnés par un percussionniste (os ou cuillères). On entend des personnes parler en fond sonore. |
Chanson sur la région (doc.) |
Un homme interprète une chanson sur différents lieux canadiens. On entend des personnes parler en fond sonore. |
Morceau de musique (doc.) |
Un violoneux et un guitariste interprètent un air lors du festival du Cap Saint-Georges. Ils sont accompagnés par un ou une gigueux·se On entend des personnes parler en fond sonore. |
Il avait pris l’habitude (inc.) |
Une personne chante le début d’une chanson, accompagnée à la guitare. L’enregistrement est coupé. On entend des personnes parler en fond sonore. |
Terre-neuvien français |
Paula Simon évoque les terre-neuviens français et la levée du drapeau. |
Tension entre les différentes communautés |
Mme Simon exprime son point de vue sur les relations entre communautés et les différents organismes communautaires. |
Création d’une école française au Cap Saint-Georges |
Paula Simon évoque la finalisation du projet d’une école française au Cap Saint-Georges. |
Projet école française et reconnaissance par le gouvernement |
Mme Simon indique les personnes initiatrices du projet de l’école francophone. |
Choix des enseignants |
Paula Simon s’exprime sur la difficulté de trouver des enseignants pour l’école francophone. |
Retour et valorisation du français |
Mme Simon s’exprime sur le retour du français via les centres communautaires et le festival. |
Difficultés du bilinguisme |
Paula Simon explique pourquoi le français est revenu et les difficultés rencontrées. |
Dynamique de visibilisation des francophones |
Mme Simon énonce des associations qui ont aidé au re-développement. |
Parler français |
Paula Simon évoque ses souvenirs d’enfance sur le parler français. |
Organisation et promotion du français |
Mme Simon donne son point de vue sur la création d’une organisation et la concentration des efforts. |
Multiculturalisme et aides |
Paula Simon parle d’un exemple de multiculturalisme à La Grand’Terre. |
Communauté et futur |
Sur demande de l’enquêteur, Mme Simon évoque sur ses attentes pour le futur de sa communauté. |
Conséquences économiques et touristiques de la création de l’école francophone |
Paula Simon s’exprime sur les potentielles retombées économiques de la région liées à l’installation de l’école. |
Vécu liés aux études à Montréal |
Mme Simon donne son point de vue sur l’université et le français. |
Intégration universitaire des franco-terre-neuviens |
Paula Simon parle de l’intégration des franco terre-neuvien à l’université. |
Gérald Thomas et la communauté |
Mme Simon donne son point de vue sur les conséquences du travail de Gérald Thomas sur la communauté. |
Continuité d’une enquête future |
L’enquêteur évoque un retour sur la péninsule de sa part et s’exprime sur la langue de la péninsule. |
Origines d’Ali Chaisson |
Ali Chaisson décline son identité et ses origines. |
Orthographe du nom Chaisson |
M. Chaisson explique le changement d’orthographe du nom de famille Chaisson. |
Installation des déserteurs à Terre-Neuve |
Ali Chaisson admire le courage de ses ancêtres déserteurs. Ils ont lutté pour leur survie, Ali Chaisson se compare a eux pour la lutte pour la langue. |
Origine des Benoit : Micmac |
M. Chaisson évoque les origines de certaines personnes de la famille des Benoit. |
Origine des franco terre-neuviens |
Ali Chaisson évoque les différentes origines des franco terre-neuviens et les noms de ville, qui donnent parfois des indications de provenances.
La conversation est interrompue par une femme qui vient proposer du café. |
Culture, langue et fierté du franco terre-neuvien |
Ali Chaisson évoque ce qu’il faut selon lui pour être franco terre-neuvien et son inquiétude pour l’avenir du français. |
Idées d’Ali Chaisson pour le développements de français |
Ali Chaisson parle de ses idées afin d’inclure davantage le français dans la culture. Il exprime une idée pour aider au développement et donne un exemple où il s’est donné les moyens pour améliorer son français. |
Prise de conscience d’Ali Chaisson sur l’importance du français |
Ali Chaisson évoque les étapes de sa prise de conscience concernant l’importance de la francophonie. |
Point commun des francophones |
Ali Chaisson parle de sa conviction selon laquelle la langue française est ce qui rassemble tous les francophones et fait la culture commune. |
Sentiment d’identité d’Ali Chaisson |
Ali Chaisson évoque son sentiment d’appartenance et d’identité. |
Invasion anglophone et religion |
M. Chaisson évoque l’histoire de l’imposition de l’anglais à Terre-Neuve, via la religion puis la politique et parle de sa conviction de devoir de mémoire de cet envahissement anglophone. |
Changement des noms de famille et de villes |
Ali Chaisson évoque la modification des noms de familles français afin qu’ils aient des consonances anglophones, et les conséquences de cela à l’heure actuelle. |
Explications d’Ali Chaisson pour le nom de Degras |
M. Chaisson donne une explication sur le nom du village Degras. |
Noms de village français et anglais |
Ali Chaisson énonce les noms de village français et anglais. |
Limites de village fluctuantes |
Ali Chaisson parle des limites des villages, qui sont fluctuantes et non officielles. |
Expressions pour nommer les lieux |
Suite à une demande de l’enquêteur, M. Chaisson dit ne pas connaître d’expression sur des lieux. |
Points cardinaux utilisés pour se repérer |
M. Chaisson évoque l’utilisation des points cardinaux selon les caractéristiques de la péninsule. |
Assimilation ralentie par la péninsule |
Ali Chaisson évoque la situation géographique de la péninsule, qui a permis de ralentir l’assimilation. L’arrivée de la route et l’ouverture de la péninsule qui en a découlé, ont accéléré la vague assimilatrice. |
Douleur de parler français |
M. Chaisson évoque la cohabitation avec les anglophones, qu’il trouve difficile lorsque des personnes renient le français. L’impossibilité de parler français s’est fait dans la douleur, notamment pour la génération de son père. |
Péninsule française |
Ali Chaisson évoque l’identité de la péninsule. |
Acquisition des terrains |
Ali Chaisson évoque l’acquisition des terres par les premiers arrivant et la législation qui en a été fait. Enregistrement coupé |
Traité d’Utrecht et assimilation |
Ali Chaisson parle du traité d’Utrecht, qui a eu des conséquences pour les francophones. Puis en 1960, des réformes ont été mises en place pour accélérer l’assimilation. |
Gouvernement actuel et représentants |
Ali Chaisson énonce les représentants du gouvernement. |
Église et école au Cap |
Ali Chaisson évoque la présence d’une église et d’une école au Cap. |
Taxes communautaires |
Ali Chaisson s’exprime sur une potentielle nouvelle taxe communautaire. |
Principales élections |
Ali Chaisson parle des élus et des différentes élections. |
Élections et changement |
M. Chaisson évoque le conservatisme de sa communauté, qui amène des tensions en son sein. |
Conflit entre anglophones et francophones |
Ali Chaisson s’exprime sur les conflits entre les anglophones et francophones. La principale différence est le budget alloué pour l’éducation. |
Confédération et amélioration de la qualité de vie |
Ali Chaisson évoque la confédération, qui selon lui a principalement été votée par les habitants des campagnes pour améliorer leur qualité de vie. |
Culture et communications francophones |
M. Chaisson évoque le regain de la culture française et ce qui a amené précédemment à la perte de lien avec d’autres cultures francophones des environs. |
Français et honte de le parler à partir de 1960 |
Ali Chaisson évoque l’évolution du français et de la dévalorisation de la culture depuis 1960, au travers des yeux de sa mère. |
Culture, langue et avenir |
Ali Chaisson évoque l’importance de ses engagements associatifs, ce qu’ils ont permis, mais également son inquiétude pour l’avenir. |
Gouvernements canadiens et aides financières à la francophonie |
Ali Chaisson parle de la dépendance des francophones canadiens vis à vis des anglophones canadiens. Le gouvernement provincial aide moins que le fédéral. |
Investissement dans la communauté d’Ali Chaisson |
Ali Chaisson liste les organismes dans lesquels il s’investit pour sa communauté. |
Implications d’Ali Chaisson dans sa communauté |
Ali Chaisson évoque la manière dont le fait de s’investir dans sa communauté a eu un impact sur son développement et sa vie, ainsi que les difficultés auxquelles il a fait face. |
Intérêt des médias francophones |
Ali Chaisson parle de son rapport aux médias francophones et anglophones. |
Francophonie et communautés |
Ali Chaisson évoque les avantages qu’il y aurait à faire connaître la communauté francophone de Terre-Neuve et être en lien avec d’autres communautés francophones. |
Respect entre générations |
Ali Chaisson évoque son enfance, pendant laquelle il y avait peu d’activités pour les jeunes. Un manque de respect entre les jeunes et les plus âgés est présent mais c’est en cours de changement. |
Matière scolaire préférée d’Ali Chaisson |
Ali Chaisson énumère ses matières préférées. |
Lien familiaux et punitions d’Ali Chiasson |
M. Chaisson évoque ses liens avec ses grands-parents ainsi que l’autorité de ses parents. |
Rêves d’Ali Chaisson |
Ali Chaisson énumère ses rêves : il souhaite notamment devenir ministre du Canada. plusieurs coupures dans l’enregistrement |
Rencontres entre jeunes |
M. Chaisson évoque les enjeux des relations garçons - filles et leur évolution dans une société assez ancestrale. plusieurs coupures dans l’enregistrement |
Fête des jeunes |
M. Chaisson évoque la manière de faire la fête actuellement chez les jeunes, ainsi que leur manque d’intérêt pour les fêtes traditionnelles. plusieurs coupures dans l’enregistrement |
Tradition et culture |
De la culture traditionnelle, M. Chaisson ne retient rien. Il donne son point de vue sur le comportement de la société. |
Rôle du père et de la mère |
Ali Chaisson évoque le rôle du père et de la mère à la maison. |
Morale du passé |
M. Chaisson parle de la moralisation du passé, qui a selon lui encore son importance, ainsi que des dictons. |
Religion et éducation |
M. Chaisson évoque la place de la religion dans l’éducation des enfants, qu est différente selon les familles. |
Principes religieux |
Ali Chaisson exprime son point de vue sur les principes de la religion et certains d’entre eux qu’il aimerait voir changer. |
Vie actuelle et vie d’avant |
Ali Chaisson compare les conditions matérielles, spirituelles et sociales de la vie actuelle par rapport à celle d’avant. |
Devenir des enregistrements |
L’enquêteur explique où seront stockés les enregistrements par la suite et quelles en seront les conditions d’accès. |