Item : Contexte de pratique et apprentissage de l’anglais et du français

Général

Enquête: Témoignage sur la famille, la vie à Terre-Neuve, les questions identitaires et de langue par Annie Félix - Cap Saint-Georges, Terre-Neuve 1990 [CA]

Description: Annie Félix parle de sa pratique du français et de l’anglais dans différents contextes : à l’école, à la maison, dans la rue, ainsi que entre les gens. Elle pense que c’est vers la deuxième guerre mondiale que les personnes se sont mises à parler anglais. Elle lit quelques mots en français mais elle ne peut pas lire le journal le Gaboteur. Elle ne se rend pas au cours du soir en français.

Remarques concernant les données d'archivage: - Copie numérique Ressources culturelles franco-terre-neuviennes. - Document déposé au Centre scolaire et communautaire Sainte Anne, La Grand Terre, octobre 2010 par Ronald Labelle. - Inventaire par Steeve Ferron.

Résumé: Contexte où le français était parlé : à l’école, l’anglais était obligatoire quand Annie Félix était jeune. À la maison et dans les lieux publics, c’était en français. A un moment donné, la langue française a été perçue comme vulgaire. La femme de Cyril « à Robin » était francophone. Joe Lagatdu (décédé le 26 avril à quatre vingt deux ans) était francophone. Paradoxalement, tous leurs enfants étaient anglophones. On se parlait en français partout avant. Ça a peut-être changé vers la période de la deuxième guerre mondiale. Le fait de parler en français était perçu comme un crime. Mme Félix ne peut même pas lire Le Gaboteur aujourd’hui. Les enfants des environs de Sheaves Cove parlaient français avant.