Personne : Les Gens de Cherves en 1973-04 stage OSTOP de Verrue – Groupe de Dominique Bernard
- Prénom
- en 1973-04 stage OSTOP de Verrue – Groupe de Dominique Bernard
- Nom
- Les Gens de Cherves
- Civilité(s)
- Alias
Rôles
- Enquêteur
Naissance
- Date de naissance
- Lieu de naissance
Décès
- Date de décès
- Lieu de décès
- Biographie
Groupe d'enquête de l’association des Gens de Cherves, placé sous la direction de Dominique Bernard, ayant travaillé en avril 1973 (du 16 au 20) dans le cadre du stage OSTOP (Opération de Sauvetage de la Tradition Orale Paysanne) de Verrue.
- URI
Contributions
Enquêteur
Item | Description |
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La guimbarde (enq.) - Explication de la danse La Guimbarde | Mme Girard interprète la gavotte de danse La Guimbarde. Elle hésite sur la fin des paroles. L’enquêtrice la questionne sur la manière de danser cette danse. Notes de Pierre Morin : beaucoup de versions données dans la région disaient « la guimbarde de nous trois » à la fin de la chanson. Dominique Bernard essaie de savoir comment cela se dansait, Mme Girard n’est pas sûre du tout de la danse, mais elle prétend qu’on dansait par-dessus un tabouret, même si elle appelle la danse « guimbarde ». |
Coutume du dimanche gras : coq tué, bal et deux repas | Léandre Nouet évoque des coutumes du dimanche gras, le dimanche d’avant le carême : ils tuaient un dindon ou un coq, faisaient deux repas et dansaient entre les deux repas. Dans cet item c’est M. Nouet qui lance la thématique. Certainement qu’il emmenait le groupe chez ses parents, car ensuite c’est eux qui parlent et surtout Mme Nouet qui raconte la fête dont il est question ci-après. |
Coutume de mai : bouquets offerts aux filles. Évocation du bourlô | M. Landry parle de la coutume de Mai pendant laquelle les garçons vont offrir des bouquets de fleurs du jardin aux filles avant d’aller boire un coup et bien manger. |
Rassemblements de femmes pour filer le chanvre | M. Nouet évoque les rassemblements de femmes pour filer le chanvre. Mme Nouet participe également à la discussion. |
Air à mener les mariés : Viens, viens, viens malheureuse viens (enq.) et circonstance du chant | Mme Landry chante quelques phrases d’une chanson qui se chantait par le violonneux devant la mariée. Note de Pierre Morin : Comme dans tous les cas, où ce type de musique et de paroles ont été données, les témoins ne sont jamais allés plus loin. |
Le pucelage ne se rend pas comme de l'argent prêté (Coi.) / La belle Françoise (Laf.) | Abel Landry interprète la chanson chantée par les conscrits : La belle Madeleine. Sa femme le rejoint pour le dernier couplet. À la fin de la chanson, ils disent qu’il manque des couplets. |
Histoires de vigne et de diable | Mme Landry évoque une histoire de diable qui fait le vin chez un vigneron. Son époux regarde le match à la télé, mais intervient pour raconter une autre histoire de vigne et de diable. La fin est interrompue par l’enregistrement. On entend le bruit de la télévision. Note d’enquête : époque où on bêchait la vigne. La vigne se travaillait à la main. |
Histoire d’un homme transformé en chat | Mme Landry raconte une histoire de maléfice d’un homme transformé en chat qui revient chez lui mais doit recommencer le maléfice qui l’habite. On entend le son de la télévision. Note d’enquête : les êtres transformés ne devaient pas subir de coups sinon le sort était à recommencer. En principe le saignement quant à lui, coupait le maléfice. |
Rôdage des bœufs (enq.) et explications | M. Landry rôde à deux reprises, imitant ceux qu’il a entendu mener les bœufs en chantant, avec les noms de bœufs Gentil, Lamoureux et Lapin. |
Devinette sur le nom de famille | Mme Cherpy énonce son nom de famille après en avoir été convaincue par l’enquêtrice. Elle dit ensuite une devinette permettant de deviner son nom de famille : Mon premier est un affluent de la Loire, mon second est un oiseau bavard et mon tout forme mon nom de famille |
Le canard blanc (Coi.) / Trois beaux canards (Laf.) | Lucienne Cherpy interprète la chanson des canard blancs qu’elle chantait à l’école. Note de Pierre Morin : Mme Cherpy est apparemment très influencée par ce qu’elle a appris à l’école. Elle devait avoir une maîtresse qui apprenait de nombreux chants et danses traditionnelles à ses élèves. Elle en adaptait, je pense. Une étude de tout ce qu’elle dit et présente au fil des enquêtes peut peut-être indiquer l’origine de la maîtresse. Affaire à suivre… |
Le rossignol et son latin (Gentil coquelicot) (Coi.) / La belle au jardin (Laf.) | Lucienne Cherpy interprète la chanson J’ai descendu dans mon jardin, qu’elle appelle Mon beau ruban rouge, dans laquelle un rossignol vient dire que les hommes ne valent rien. Elle chantait cette chanson à l’école. Mme Cherpy en chante une autre version à l’item suivant. |
Le rossignol et son latin (Gentil coquelicot) (Coi.) / La belle au jardin (Laf.) | Lucienne Cherpy interprète la chanson J’ai descendu dans mon jardin, avec refrain « M’est avis que je vole » dans laquelle un rossignol vient dire que les hommes ne valent rien. Elle chantait cette chanson à l’école. Mme Cherpy en chante une autre version à l’item précédent. |
Il est pourtant temps de me marier (Coi.) / La fille et la mère : les vêtements (Laf.) | Sur la demande de l’enquêtrice, Lucienne Cherpy interprète la chanson Il est pourtant temps de me marier, dans laquelle une jeune fille demande à sa mère de la marier et contre tous ses arguments. Elle y met le ton. |
La petite poule grise (Coi.) / La poulette grise (Laf.) | Lucienne Cherpy interprète une berceuse : la petite poule noire. |
J’aime papa, j’aime maman (inc.) | Lucienne Cherpy interprète la chanson à faire sauter sur les genoux « J’aime papa, j’aime maman » |
Enfile, enfile, enfile mon aiguille (enq.) | Lucienne Cherpy interprète deux versions du jeu qu’elle chantait à l’école : Enfile enfile mon aiguille ou Dansons la capucine. |
Le cordonnier et la jeune fille qui a trop dansé ou L’épine dans le soulier (Coi.) / Le soulier décousu (Laf.) | Lucienne Cherpy interprète la ronde chantée à choisir Sur le pont de Nantes, avec refrain la falira don daine, puis explique et semble montrer comment elle se dansait. Note de Pierre Morin : Les Gens de Cherves sont allés faire un film chez Mme Cherpy classé GDC S8 003. Ce film numérisé GDC int. Film 023 montre Mme Cherpy faisant danser les GDC sur cette ronde. |
La mariée s’en va devant (enq.) | Lucienne Cherpy interprète le refrain qui se chantait devant le cortège de la mariée « La mariée s’en va devant ». Note de Pierre Morin : Si il y avait un musicien ou plusieurs devant le cortège, il(s) devait(vaient) jouer l’air… |
La chasse Galerie : origines de la croyance | Lucienne Cherpy raconte l’origine d’une croyance / superstition liée à un seigneur parti à la chasse pendant la messe de Pâques. Remarque de cahier d’enquête relevé sur la fiche : Il ne fallait pas rester dehors lorsqu’on entendait la chasse Galerie |
Croyances sur une personne transformée en chien perdant son maléfice et les personnes dont l’esprit se dédouble | Lucienne Cherpy évoque une croyance concernant un homme qui aurait été transformé en chien et se serait fait libéré du maléfice en se faisant tirer dessus par un domestique qui aurait fait couler le sang du chien. |
Croyance sur un mouton et un cygne se parlant en langage humain | Lucienne Cherpy raconte une histoire ou croyance dans laquelle un homme entend parler ensemble un cygne et le mouton qui se trouvent dans sa charrette. Note de Pierre Morin : Ce que l’on ne dit pas ici, c’est que si l’homme en carriole n’avait pas trouvé ce mouton égaré sur son chemin et s’il ne l’aurait pas chargé dans sa charrette. |
Histoire sur un homme qui ne connaît pas tous les sens du mot selle | Lucienne Cherpy raconte une anecdote à propos d’un homme devant son médecin qui ne connaissait pas les différents sens du mot selle. Note : Un bât est la selle que l’on place sur le dos de l’âne. |
Je veux un capitaine (Coi.) / La belle veut marier un capitaine (Laf.) | Lucienne Cherpy interprète la ronde chantée Mon père avait 500 moutons dans laquelle une bergère se fait prendre des moutons par le fils du roi qui veut en échange la donner en mariage à l’un de ses soldats. Elle refuse car elle souhaiterait un capitaine. |
Babelibela, roi des papillons (enq.) | Lucienne Cherpy interprète la comptine Babelibela roi des papillons |
La poêle à frire a l’air de rire (enq.) ; C’est aujourd’hui fête (enq.) | Lucienne Cherpy chante deux chansons chantées lors du mardi-gras. L’enregistrement est coupé avant la fin de la dernière phrase. Note de Pierre Morin : il est difficile de savoir si il s’agit d’une seule ou de deux chansons. |
Le canard blanc (Coi.) / Trois beaux canards (Laf.) | Mme Cherpy chante la chanson Derrière chez nous y’a un étang qui, dit-elle, vient de Saint-Nazaire. Elle peine à se rappeler du refrain et précise que les paroles sont semblables à une chanson chantée précédemment, sauf pour la fin qui est cocasse mais dont elle ne connaît pas les paroles. Elle propose de les fournir par courrier. Mme Cherpy en chante une autre version à l’item UPOI_GDC_0004_0005_002 |
Dansons en rond sur l’herbette (enq.) | Lucienne Cherpy chante la farandole Dansons en rond sur l’herbette, qu’elle dansait effectivement dans les prés. Note de Pierre Morin :Durant le film réalisé chez Mme Cherpy classé GDC S8 003. Ce film numérisé GDC int. Film 023 montre Mme Cherpy et le groupe d’enquête qui danse sur cette farandole. |
Antonia, birolu, victoire et Justin (enq.) | M. Prêtre interprète une courte chanson. Il dit que Roger Manceau la connaît bien car c’était un homme qui jouait avec lui qui la chantait. |
Guimbarde et danse du balais | M. Prêtre évoque la guimbarde dont il ne se souvient pas bien, ainsi que la danse du balais. |
Les brûle-pieds | M. Prêtre évoque les brûle-pieds, des personnes qui brûlaient les pieds des gens pour leur faire avouer où ils cachaient leur argent. Ils utilisaient plusieurs ruses pour se déplacer et ne pas se faire prendre. |
Histoire d’une femme qui tuait des voyageurs pour leur voler leur argent | M. Prêtre évoque la mère Lachaise qui tuait des voyageurs pour leur voler leur argent et faisait brûler les corps par la suite. Cette dame et son fils sont dans les derniers à avoir été guillotinés à Poitiers. |
Histoire d’une femme ayant pris la place du prêtre au confessionnal | M. Prêtre évoque une femme jalouse qui avait pris la place du prêtre au confessionnal pour vérifier ses doutes à propos des amantes de son mari et de son propre amant. |
La chèvre au parlement (Coi./Laf.) | Après avoir donné quelques informations sur sa provenance, Abel Landry interprète la chanson de la chèvre au parlement, dans laquelle une chèvre est jugée pour avoir mangé des choux. |