Item : Coutume du dimanche gras : coq tué, bal et deux repas
Général
- Titre
- Coutume du dimanche gras : coq tué, bal et deux repas
- Traduction(s) titre(s)
- A propos d’une fête des jeunes le dimanche avant le carême, à Brie, où on tuait le coq pour élire le roi et ensuite faire 2 repas avec bal et les restes pour le mardi-gras.
- Description
Léandre Nouet évoque des coutumes du dimanche gras, le dimanche d’avant le carême : ils tuaient un dindon ou un coq, faisaient deux repas et dansaient entre les deux repas. Dans cet item c’est M. Nouet qui lance la thématique. Certainement qu’il emmenait le groupe chez ses parents, car ensuite c’est eux qui parlent et surtout Mme Nouet qui raconte la fête dont il est question ci-après.
Personnes
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0003_001
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00011 (XI) GDC piste 2 – Item 003
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:54
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— C'est pour les conscrits, vous m'avez dit, hein ?
— Oui je sais qu'autrefois i faisaient une fête. Je sais exactement si c'était pour les conscrits. Pour la fête, pour le carême, on faisait la fête avant le carême. On tuait un dindon. On était tous filles et garçons. Alors, après on dansait.
— Avant le carême ça ?
— Oui. (il se répète).
— C'était pour un mariage ?
— Non, non, c'était le dimanche avant le carême (semaine du mardi gras). A Brie, là, nous étions 32-35 couples de jeunes.
— C'était beaucoup !
— Tout le monde avait sa cavalière à l'avance. Pi i partaient avec des fusils surtout, et pi la cavalière ale allait pas tirer ; elle accompagnait. Dans un champs, pi c'était celui-là qui tirait le mieux qui tuait le coq qui était le roi. Ah oui, le roi de la fête.
— Mais le coq, il était attaché ?
— Ah oui, dame ! Il était décoré, je vous le dis.
— Pi alors, une fois que le coq était tué, qu'est ce qu'on faisait ?
— C'était la maîtresse d'école qui faisait ça. Avec du bui, du beau papier rose, du bleu.C'était beau ! On décorait le coq. On le mettait sur une civière.
— Une fois que le coq était tué, qu'est ce qu'on en faisait ?
— On le mettait en vie sur la civière et on le ramenait mort dessus. Pi comme à une noce, y avait des cuisinières. Pi tout le monde apportait des affaires. On apportait le vin.
— On faisait un grand repas, quoi ?
— On en faisait deux. Un au tantôt, pi un au soir.
— Alors entre les deux repas, on dansait ?
— Et on gardait les restes pour le mardi-gras. Là, on faisait des crêpes.