Item : Histoire d’une femme qui tuait des voyageurs pour leur voler leur argent
Général
- Titre
- Histoire d’une femme qui tuait des voyageurs pour leur voler leur argent
- Traduction(s) titre(s)
- A propos d’une femme appelée la mère Lachaise qui étranglait les voyageurs avec des pincettes aidée de son fils et faisait brûler les corps.
- Description
M. Prêtre évoque la mère Lachaise qui tuait des voyageurs pour leur voler leur argent et faisait brûler les corps par la suite. Cette dame et son fils sont dans les derniers à avoir été guillotinés à Poitiers.
Personnes
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0006_004
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00011 (XI) GDC piste 2 – Item 033
Données techniques
- Durée estimée
- 00:04:11
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice— Mais i y avait le fils et la mère en montant la côte de Dandésigny l’emplacement de la maison, c’est son frère à Manceau qu’a l’emplacement.
J’ai vu la maison, encore, là. Y avait des cavaliers, voyez-vous y avait la diligence qui passait là. Y a don le relais qu’existe encore là, à la place.— A la place des Chauleries, là ?
Oui, la maison qu’est su la grand route nationale, là ; c’est ça l’arrêt des diligences… C’est là qu’on changeait les chevaux. Pi là-bas c’était une sorte de boite qui servait à boire, les gens que je vous parle là
— C’était un cabaret ?
— Oh un bouge ! Alors i descendaient là, y avait la mère et le fils et alors i l’étaient pas directement mêlés avec les brûles pieds, mais enfin c’était une famille, i z’étaient liès aux Meron mais on l’appelait la mère Lachaise.
Son fils ; … si c’est pas eux qu’ont passé ; si c’est pas eux qu’ont passé les derniers à la guillotine à Poitiers.
C’était une vieille dure la bonne femme parce que le bonhomme était installé comme vous êtes là.
Et alors a passait sa pincette comme ça au cou et pi l’autre qu’était devant l’étouffait. E passait par derrière pi elle lui passait les pincettes à travers pi i l’étranglaient ! I se mettaient à deux, un tenait la pincette pi l’autre …. I volaient… des cavaliers qu’avaient de l’argent dans des sacoches. I volaient l’argent, le bonhomme était mort. Je sais pas combien i l avaient fait de crimes, tout ça.
Pi alors a faisait brûler les cadavres. A volait l’argent pi a foutait un coup de bâton ou de fouet su le derrière pi i l’allait tout seul.
Le cavalier, i pouvaient pas le trouver, et c’est à force de perquisitionner, i z’ont retrouvé des os dans de la cendre. I z’ont passé de la cendre au crible. A faisait brûler les cadavres.— Mais cette mère Lachaise, c’était elle qui tenait le bouge ; c’était la patronne ?
— Oui, c’est ça…., avec son fils.
— Mais c’était au relais de diligence, là ou ?
— Non, c’était en haut de la côte de Dandesigny…. La première côte, là en face Verrue.
— La maison existe toujours ?
— Y a des ronces, mais y a toujours les fondations. Su le bord du petit chemin qui va à la Roche. Ma grand-mère en avait eu connaissance.
Quand c’est qui z’ont été pour passer à la guillotine comme il aurait fait y a 5-6 mois pour Buffet pi Bontemps vous vous rappelez ptête de ça, eh bien ale a demandé à voir son fils tué avant elle. C’était une sacrée bonne femme ! Ale tait dure, hein !— Et ya encore des descendants dans la région ?
— Ah oui !