Personne : Meron Germaine

Prénom
Germaine
Nom
Meron
Civilité(s)
Alias

Rôles

Naissance

Date de naissance
1896-02-28
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Née Gauthier, Germaine Meron est originaire de Verrue. Elle est la femme de Eugène Meron.
Date de décès partielle : 1989-XX-XX

URI

Contributions

Informateur

Item Description
La bergère maîtresse au château (Coi.) / Amant trompeur, tu peux garder tes biens (Laf.) Mme Méron interprète la chanson Petite bergère quitte ton troupeau, dans laquelle un millionnaire propose à une bergère de l’épouser, ce qu’elle accepte et abandonne son berger. Mme Méron se reprend à plusieurs reprises et dit qu’elle a appris cette chanson auprès d’une amie à elle.
La bergère qui s'enfuit sur le cheval du galant (Coi.) / Le galant volé par la bergère (Laf.) Mme Méron interprète la chanson C’était une gaillarde bergère, dans laquelle une bergère se joue de son galant qui vient la voir, en lui volant son cheval et ses affaires de valeur, tout en le laissant garder les moutons à sa place.
Le grand-deuil et le demi-deuil Mme Méron évoque le grand-deuil pendant lequel il fallait porter la cape noire avec le capuchon, le demi-deuil et le port de cette cape noire pendant la guerre.
Jeu de veillée : dénicher les greliots Mme Méron explique le jeu de veillée « Dénicher les grelots » et évoque un homme qui était fort à ce jeu.
Jeu de veillée : débrider les mules Mme Méron et son mari expliquent le jeu de veillée « débrider les mules », dont le but était, pour deux personnes, de s’embrasser les pouces.
Jeu de veillée : éteindre la chandelle de Paris Mme Méron et son mari expliquent le jeu de veillée « éteindre la chandelle de Paris » dont le but était de souffler une bougie et l’éteindre, la tête en bas.
Jeu de veillée : torchon autour de la tête Mme Méron explique un jeu de veillée dans lequel deux participants à quatre pattes, les têtes attachées par des liens de torchons (linges) devaient tirer dessus.
Jeu de veillée : jeu de force les deux pieds dans un paillon Mme Méron explique le jeu de veillée dans lequel le participant devait soulever un poids lourd tout en ayant les deux pieds bloqués. Notes de Pierre Morin : Le paillon est une vannerie paysanne d’environ 40 à 50 cm de diamètre et aux bords remontants.
Jeu de veillée : jeu de force les deux pieds dans une crible Mme Méron et son mari expliquent ce qu’est une crible : un sac en peau de mouton. Une note de l’enquêteur indique qu’il s’agit du même jeu qu’à l’item précédent, mais joué les deux pieds dans une crible : il fallait soulever un poids lourds, les pieds attachés.
Le pauvre soldat qui revient de guerre (Coi.) / Le retour du mari soldat : Trois enfants (Laf.) Mme Meron interprète la chanson du soldat qui revient de la guerre et retrouve sa femme remariée avec deux autres enfants. Elle évoque également une chanson dont elle ne se souvient pas : C’est un soldat parti à la guerre pendant 7 ans, qui rencontre à son retour deux de ses enfants de qui il se fait connaître. Notes de Pierre Morin : proche de la version d’Urbaine Jounault UPOI_GDC_0006_0003_021
Germaine - La belle qui fait la morte pour son honneur garder (Coi.) / Le retour du mari soldat : L’anneau cassé - La belle qui fait la morte pour son honneur garder (Laf.) Sur incitation et avec l’aide de l’enquêteur, Mme Meron tente de retrouver les paroles et la mélodie de la chanson « Quand Germaine se promène », dans laquelle trois cavaliers demandent l’hospitalité à une jeune fille qui tombe morte au milieu du repas, mais se réveille trois jours plus tard devant son père, pour garder son honneur.
Jeannette, friquette (enq.) Mme Meron chante la comptine pour enfants Jeannette, friquette. Son mari l’aide à retrouver les paroles.
Brave capitaine (Coi.) / La fille du maréchal de France (Laf.) Mme Meron interprète une chanson à la marche "Jeune capitaine" dans laquelle un capitaine revenant de la guerre cherche la fille qu'il aime et la trouve enfermée dans une tour par son père.
La belle qui veut prendre les armes (Coi.) Mme Meron interprète la chanson "Réveillez-vous la belle" dans laquelle un amant vient prévenir sa belle qu'il part pour le régiment et qu'elle doit attendre son retour. Celle-ci préfère le suivre jusqu'au champ de bataille.
Jeu de veillée : assis sur une bouteille L'enquêteur interroge Mme Meron sur un jeu pour adulte qui était pratiqué durant les veillées, appelé "Assis sur une bouteille".
En revenant des noces ou A la claire fontaine (Coi.) / A la claire fontaine (Laf.) Mme Meron interprète la chanson "En revenant des noces" dans laquelle une femme se repose au bord d'une fontaine au retour d'une noce et dialogue avec un rossignol. Mme Meron dit qu’elle n’a jamais chanté ça mais qu’elle l’a entendue de la génération d’avant.
Le galant qui est plus riche qu'on ne croit I : Joli tambour (Coi.) / Joli tambour (Laf.) Mme Meron raconte dans quelles circonstances elle a entendu des chants de marche lorsqu'elle était enfant et interprète ensuite la chanson "Petit tambour" dans laquelle un petit tambour demande au roi de lui donner sa fille.
Le Kieru ou Karoi Mme Meron et son mari indiquent le lieu clandestin où les jeunes gens se réunissaient pour les veillées, avant que la nuit tombe. Mme Meron et son mari n'appellent pas ce lieu de la même façon, elle le karoi, lui le kiéru.
Veillées de filage du chanvre Mme Meron raconte une anecdote sur la vie domestique : le filage du chanvre. Elle évoque une des ses tantes qui filait comme toutes les femmes de la campagne et à quelle point c'était un travail fatiguant
Farce avec une citrouille Mme Meron raconte une farce faite par un domestique avec une citrouille et un drap. Il s'était déguisé et avait fait peur à deux bonnes dans le temps de mardi-gras.
Croyance : le loup chèvre Mme Meron évoque le loup-garou, la chasse galerie et le loup chèvre. Elle dit que ce sont des imaginations
Le bois d’amour (Coi.) / Savez-vous ce qu’il y a ? (Laf.) Mme Meron interprète la chanson énumérative "Derrière chez nous il y a un pré". Pendant l’énumération des différents éléments de la chanson, Mme Meron précise qu’il faut courir ou sauter. Note de l’enquêteur : RONDE : simple, marcher sur la 1ère partie puis en sautant ou courant pour la fin.
Les achats au marché (Coi.) / Les animaux du marché (Laf.) Mme Meron interprète la chanson énumérative "Mon père m'envoya au marché".
Histoire de Perrotte et Mounique (fin) Mme Meron raconte l'histoire de Perrotte et Mounique. Version incomplète, enregistrement commencé au milieu de l'histoire
Histoire de la soupe au chat fouereux (début) Mme Meron raconte le début d’une histoire réelle arrivée au temps où son beau-père, dans sa jeunesse, était domestique dans une ferme derrière Monts-sur-Guesnes, à Champot. C’est arrivé aux riches voisins de cette ferme. Il est question de deux soupirants et d'une jeune fille. Le soupirant qui n'était pas bien vu et qui s’est fait rejeté, a mis un chat dans la marmite de soupe pour se venger avant de partir. Voir item UPOI_GDC_0004_0024_014 pour la suite et la fin de l'histoire
Histoire de la soupe au chat fouereux (fin) Mme Meron raconte la fin d’une histoire réelle arrivée au temps où son père était domestique derrière Monts sur Guesnes à Champot. Il est question de deux soupirants et d'une jeune fille. Le soupirant qui n'était pas bien vu et s’est fait rejeté a mis un chat dans la marmite de soupe pour se venger avant de partir. Voir item UPOI_GDC_0004_0024_013 pour le début de l'histoire
Mon père avait dix canes (Coi.) (fragment) Mme Meron interprète un fragment de la chanson Les cannes de chez mon père et enchaîne avec un virelangue Lève toi donc petit bougre. Voir item UPOI_GDC_0004_0024_016 pour une version complète de Lève toi donc petit bougre
Virelangue Lève toi donc petit bougre (inc.) Mme Meron récite un virelangue Lève toi donc petit bougre. Note de l’enquêteur : pour faire peur aux enfants ou les faire se lever tôt
Bonjour ma marraine (inc.) Mme Meron récite un dialogue entre une jeune fille et sa marraine concernant une invitation à des noces.
Traductions de mots poitevins Mme Meron donne le sens de certains mots que lui demande l'informateur : la jouanné pour dire le feu de St Jean par exemple.
Virelangue Si ces six cent six sangsues (inc.) Mme Meron récite un virelangue Si ces six cent six sangsues.
Virelangue Quatre plats creux dans quatre creux plats (inc.) Mme Meron récite un virelangue Quatre plats creux dans quatre creux plats.
Devinette : Deux enlevé d’un Mme Meron dit une devinette ou une énigme.
Le rossignol et son latin (Gentil coquelicot) (Coi.) / La belle au jardin (Laf.) Mme Meron interprète un fragment de la chanson J'ai descendu dans mon jardin.
Le peureux (Coi./Laf.) Mme Meron interprète une chanson En passant dans le bois le coucou il chantait, dans laquelle une personne s'enfuie dès qu'elle passe devant quelque chose car elle ne comprend pas bien ce qu'il se passe. Par exemple en passant devant le coucou qui chante "coucou" il croit que celui ci dit "coupe lui le cou".