Personne : Meunier Alain

Prénom
Alain
Nom
Meunier
Civilité(s)
Alias

Rôles

Enquêteur

Naissance

Date de naissance
1948-07-24
Lieu de naissance
La touche de Cherves

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Alain Meunier est l'un des membres fondateur de l’association des Gens de Cherves : lors d’une visite de son ami Gérard Barc pendant un repas avec sa famille en 1971, ce dernier parvient à faire chanter sa grand-mère, Marie Pain, ce qui sera le point de départ de la création de l’association. Il en est un membre très actif jusqu’en 1976 et a mené de nombreuses enquêtes, notamment auprès de Marie Couillault.
Originaire de Cherves, petit-fils de Marie Pain (informatrice) et fils de Georges Meunier, il a chanté avec le curé en compagnie de son ami et voisin Pierre Morin (enquêteur), lorsqu’ils étaient jeunes. Obtenant son agrégation en géologie à l’âge de 21 ans (avant la création de l’association des GDC), il a été enseignant à l’Université de Poitiers toute sa vie durant.
Il s’est marié avec Solange Roy, également membre de l’association.

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Mazurka - Air (inf.) Une informatrice inconnue interprète un air de mazurka sur des tralalas. Lorsque l'informatrice a un doute, un autre informateur, Camille Ayrault, prend le relais. L'informatrice s'interrompt sous les rires des personnes présentes en disant : - Oh je l'ai jamais bien su moi la mazurka. Alain Meunier reprend alors l'air. L'enregistrement semble être altéré.
Pas de quatre (enq.) Le collecteur interroge les deux informateurs sur le pas de quatre. Il dit : - Un, deux, trois, quatre, levez la patte… C'est pas ça?

Enquêteur

Item Description
Chauffe du four : techniques pour chauffer le four et aliments M. Huet se sert du four pour montrer ce qu'il est possible d'y faire cuire tout en prenant le temps de bien expliquer la technique et les étapes à suivre afin d'obtenir un four bien chaud. Deux photographies se trouvent dans les transcriptions fournies par Pierre Morin.
Chauffe du four : fonctionnement du four et test du journal Les enquêteurs partagent un moment avec Xavier Huet, qui leur explique le fonctionnement du four et sa préparation afin d'obtenir une température adéquate. La suite de l'enregistrement se trouve dans l'item UPOI_GDC_0008_0008_003
Chauffe du four : dimension et cuisson d'aliments et type de chaleur. Faire monter son levain. M. Huet discute autour du four qui chauffe. À l'intérieur sont cuits des tartes, de la pâte à pain que des rôtis. M. Huet parle de divers thèmes tels que la difficulté de faire lever la pâte à pain l'hiver, la tâche ardue d'attraper un cochon en liberté ou encore le courage qu'avait sa grand-mère à s'occuper seule du four pour le faire chauffer et y cuire ses aliments. Suite et fin de l'item UPOI_GDC_0008_0008_002
Le coucou et les deux villageois (Coi.) / Le coucou a chanté pour qui ? (Laf.) Germain Barcq interprète un fragment de la chanson Je vais vous conter un plaisant tour, présentant un dialogue entre deux villageois s'interrogeant sur le chant du coucou. Ils s'en vont quérir l'avis du procureur. L'informateur indique que sa grand-mère chantait cet air. Il dit également : Elle aurait au moins cent-vingt ans, maintenant. Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore s'arrêtant lorsque M. Barcq chante. L'enregistrement se conclut sur des applaudissements.
L’appel à boire (Coi.) Mme Marot entame la chanson à boire À boère, à boère, à boère. Elle est rejointe par un autre informateur, Germain Barcq, puis par l'assemblée. Cette chanson se présente sous forme de refrain à boire, se répétant à l'envie. Après une coupure dans l'enregistrement : nous pouvons entendre la voix d'Alice Recoupé s'adressant à quelqu'un pour lui demander de chanter. Mme Marot s'adresse à un prénommé Olivier en lui demandant si il ne connaîtrait pas des chansons. Il lui répond ne se souvenir que de chansons à boire mais pas de «chansons anciennes». Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore.
En revenant des noces ou À la claire fontaine (Coi.) / À la claire fontaine (Laf.) Les informateurs échangent et plaisantent sur la mémoire de Mme Marot. Mme Marot tente de retrouver l'air de la chanson En m'y rendant des noces sous fond de brouhaha sonore. Cette chanson raconte l'histoire d'une jeune femme délaissée par son amant, se baignant à la fontaine, s'essuyant à la feuille d'un chêne et dialoguant avec le rossignol. Son chant est doublé par l'assemblée voire soutenu lorsque sa mémoire lui fait défaut. Après cela elle est interrompue. Germain Barcq lui dit de recommencer et qu'il faudrait s'exercer un petit peu. Elle reprend mais très vite elle est coupée. Après avoir chanté, Germain Barcq précise sur la chanson : elle est comme elle est, parce que nous on a fait des petits arrangements. Mme Marot précise qu'ils ont fait comme ils pouvaient avec leurs souvenirs.
J'ai tant d'enfants à marier (Coi./Laf.) Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore. - George Meunier dit : Ils veulent retrouver des vieilles chansons, c'est entendu mais c'est pas toujours facile à se rappeler. - L'informatrice interprète ensuite un fragment de la chanson J'ai trente-cinq filles à marier. Après une coupure dans l'enregistrement, l'informatrice dit : Oh je m'en souviens pas. C'est vieux… Je l'ai entendu chanter moi.
Le galant mangé par les rats (Coi.) / Le galant oublié dans l’armoire (Laf.) Il semblerait que les informatrices soient à la recherche de la suite de la chanson J'ai trente-cinq filles à marier. Une des femmes présentes déclame : Ses jambes aviont servi de chandelier pi son crâne de bénitier. - L'informatrice lui répond : Non, non, o doit pas être la même. A l'aviont fourri dans un coffre pi les rats l'aviont mangé! Ensuite, elle débute la chanson. Elle est rejointe par l'assemblée sur le refrain Diguedon ma dondaine. - Elle termine en riant et en disant " Ah vous savez, je ne croyais pas me souvenir de ça !" Cette chanson présente l'histoire de Perrine, servante du curé, à qui son amant vient rendre visite. Le curé revenant, elle cache son ami dans un coffre puis l'y oublie pendant plusieurs semaines. Il finit dévoré par les rats sauf son bonnet.
L'énorme noyer (Fragment) (enq.) Germain Barcq dit : - Il [le collecteur] arrache les paroles du ventre. Après un moment de calme, on entend Georges Meunier raconter un fragment d'histoire. Puis Germain Barcq se prépare à chanter une autre chanson. Il dit : - Faut que vous m'disiez quand faut partir. Le collecteur répond : - Quand vous voulez! C'est prêt là. C'est enregistré là ! Germain Barcq répond : - C'est enregistré tout ce qu'on dit? Ah bah ça vaut rien alors.
Le bouquet demandé par celui qui va-t'en guerre I (Coi.) / Le bouquet (Laf.) Germain Barcq chante la chanson Quand Jeanneton va t-au jardin de bon matin présentant un dialogue entre Jeanneton et son amant, partant au régiment. La belle, au jardin, est enceinte et s'interroge sur le devenir de leur enfant. Son amant lui répond qu'on l'enverra rejoindre son père au régiment. Il est précisé par Pierre Morin que ce chant était chanté au moment de monter le bouquet sur le paillé à la fin d'une batterie.
Marchand de robinets (inf.) (Fragment) Le collecteur demande à l'assemblée : - Est-ce que vous connaissez trompette et robinet? Cela déclenche le rire des personnes présentes. Germain Barcq dit alors : - Oh non mais ça, ce n'est plus pareil ! Un autre informateur enchérit : - Ce n'est pas bien vu... Germain Barcq essaye de se souvenir d'un air qu'il nomme Le marchand de robinets. Après un moment d’hésitation, il dit qu'il n'est pas prêt à chanter cet après-midi là, il a peur de se tromper. Il a la tête vide. Pourtant il la chantait souvent. Après avoir chanté quelques couplets, il ne veut finalement pas aller plus loin. Cette chanson raconte l'histoire d'un vendeur itinérant, invité par une dame à rentrer chez elle.
Le coucou et les deux villageois (Coi.) / Le coucou a chanté pour qui ? (Laf.) Germain Barcq interprète la dernière strophe de la chanson Ah buvons donc mon bon voisin, présentant un dialogue entre deux villageois, s'interrogeant sur le chant du coucou. Ils s'en vont quérir l'avis du procureur. Pierre Morin rattache cette strophe à la chanson J'vais vous conter un plaisant tour recueillie sur la bande K7 GDC 0001 piste 1 item 001 ou sur la bande audio GDC 00001 piste 1 item 069. Il précise qu'il manque dans ces deux versions la strophe ici interprétée.
Le bouquet demandé par celui qui va-t'en guerre I (Coi.) / Le bouquet (Laf.) Germain Barcq interprète le début de la chanson Quand Jeanneton va t-au jardin de bon matin, présentant un dialogue entre Jeanneton et son amant, partant au régiment. La belle, au jardin, est enceinte et s'interroge sur le devenir de leur enfant. Son amant lui répond qu'on l'enverra rejoindre son père au régiment. Il est précisé par Pierre Morin que ce chant était chanté au moment de monter le bouquet sur le paillé à la fin d'une batterie. En parallèle Alain Meunier en écoutant l’enregistrement que Martine Roy enregistre de son côté sur cette K7, arrête l’appareil pour chercher un autre document précédemment enquêté.
Le militaire menacé du berger (Coi.) Germain Barcq interprète le début de la chanson Bonjour mon petit cœur mignon. Il s'agit d'un chant type de bergère, présentant un dialogue entre une jeune fille et un soldat. La bergère menace ce dernier en lui disant que son berger est fort capable de le chasser s'il continue de l'ennuyer. Pierre Morin précise à propos de cette chanson : Déjà entendu bande audio GDC 00001 item 067 piste 1. (UPOI_GDC_0001_0017_001)
La bergère qui aime mieux la jeunesse (Coi.) Camille Ayrault interprète la chanson Bonjour gentille bergère. Il interrompt parfois son chant pour apporter des précisions comme : - Là c'est la fille qui parle. - Le vieillard répond. Il s'agit d'un chant type de bergère, présentant un dialogue entre une jeune fille et un vieillard qui tente de lui conter l'amour. La bergère le refuse en invoquant l'âge de ce vieil homme.
Polka Espagnole (enq.) Jenny Manteau interprète un air de polka espagnole sur des tralalas. Elle est parfois rejointe à la voix par les enquêteurs. Il semblerait qu'elle montre les pas de danse en même temps qu'elle chante. Alain Meunier précise au cours de l'enregistrement qu'il s'agit d'une polka espagnole. Mme Manteau donne quelques indications à la fin de l'enregistrement sur comment tourner durant la danse mais celles-ci sont coupées.
La Gigouillette (inf.) Jenny Manteau interprète un air de danse sur des tralalas. Nous pouvons entendre les collecteurs danser et chanter en même temps que l'informatrice.
Le violon brisé (enq.) (Fragment) Martine Roy indique le titre de la chanson qui va suivre. Jenny Manteau interprète une partie de la chanson Le violon brisé, se rapprochant du type de chansons patriotiques (1876). Cette chanson raconte l'histoire d'un vieillard à qui on a brisé le violon pour avoir joué l'air de la marseillaise.
Le petit bonnet (enq.) Jenny Manteau interprète une partie de la chanson Le petit bonnet présentant un dialogue entre une jeune fille et un galant, la complimentant sur sa beauté. Martine Roy indique le titre de la chanson à la fin de l'enregistrement. L'enregistrement semble être altéré.
Le mari ivrogne (Coi.) Jenny Manteau interprète la chanson Mariez-moi ma mère, présentant un dialogue entre une mère et sa fille. La mère tente de dissuader cette dernière en invoquant toutes les raisons pour lesquelles le mariage est un malheur mais la jeune fille lui tient tête. L'enregistrement semble être altéré.
Au premier d'l'an pour mes étrennes (enq.) Martine Roy indique le titre de la chanson qui va suivre. Jenny Manteau interprète la chanson Au premier d'l'an pour mes étrennes, présentant un dialogue entre un garçon et une fille se couchant ensemble au nouvel an. Elle s'interrompt une première fois à la fin du premier refrain puis le chant est coupé entre la deuxième strophe et la fin de la strophe suivante par un essai d'enregistrement.
Mardi-gras t'en va pas (enq.) Martine Roy indique le titre de la chanson qui va suivre. Jenny Manteau interprète un air de jeu (ou incantation de carnaval, de farce) également utilisé comme air de ronde. On entend derrière le chant le bruit des pas. Il s'agit peut être de l'informatrice montrant la danse aux enquêteurs. L'enregistrement semble être altéré.
Mon père m'offre en mariage (enq.) Martine Roy indique le titre de la chanson qui va suivre. Jenny Manteau interprète la chanson Mon père m'offre en mariage. La protagoniste de cette chanson explique à son public ses préférences en matière d'homme. L'enregistrement semble être altéré. P. Morin note : Chant de rue, fin 19ème, début 20ème. S'inspirant d'un thème populaire ancien (malmariée).
Je vais-je m'y promène (enq.) Martine Roy indique le titre de la chanson qui va suivre. Jenny Manteau interprète la chanson Je vais-je m'y promène, présentant un dialogue entre une jeune fille et un galant souhaitant la séduire. L'enregistrement semble être altéré. P. Morin ajoute qu'il s'agit d'une version originale et unique dans les collectes de l'association des GDC.
Mademoiselle Suzon – Scottish (enq.) Martine Roy indique le titre de la chanson qui va suivre. Jenny Manteau interprète la gavotte de scottish Mademoiselle Suzon. Nous pouvons entendre le bruit des pas derrière le chant. Il s'agit peut être de l'informatrice montrant la danse aux enquêteurs. L'enregistrement semble être altéré.
Conte, conte… (inf.) Martine Roy indique que l'enregistrement contient un conte (non titré). Mme Manteau interprète une comptine (petit conte) ou "conte" à se moquer (Mme Manteau dit "un conte"). Elle précise : - Je chante pour M. Alain Meunier. L'enregistrement semble être altéré.
Message à l'attention d'Alain Meunier L'informatrice s'adresse directement à Alain Meunier pour s'excuser de sa précédente chanson. Nous pouvons entendre quelqu'un qui semble souffler les mots à l'informatrice. L'informatrice s'adresse à Alain Meunier à qui elle a dédié une précédente comptine de moquerie (voir UPOI_GDC_0001_0008_011). Elle lui demande en riant de lui pardonner toutes les bêtises qu'elle a pu dire et conclut en disant qu'elle ira se confesser le lendemain pour être pardonnée. L'enregistrement semble être altéré.
Ce sont deux jeunes gens (enq.) Jenny Manteau interprète la complainte d'une jeune femme, morte le soir de son mariage. Tandis que l'amant se lamente, sa mère lui dit qu'il finira par trouver une autre belle. Le document d'analyse de P. Morin précise : Remarque : Lavaux est un lieu-dit de la commune de Thénezay (79) limitrophe avec Cherves (86). Mme Manteau avait de la famille à Lavaux. Renvoi vers l'enregistrement n°27 b 3
La chanson de Ravachol (inf.) L'informatrice interprète la complainte contenant la première partie du jugement de Ravachol présentant ses méfaits.
J'aime la galette - Scottish (doc.) L'informatrice inconnue interprète l'air J'aime la galette, présenté en tant que gavotte de scottish. Nous pouvons entendre les voix de l'informatrice et de Marie Couillault qui entament ensemble la chanson, avant que l'informatrice prenne confiance. Il est également possible d'entendre des bruits de pas sur la deuxième partie de l'air, peut-être que l'une d'elle montre la danse aux enquêteurs. L'enregistrement semble être altéré.
La mariée s'enrhume (enq.) L'informatrice interprète une partie du chant La mariée s'enrhume.
Les cœurs sont ouverts (inf.) L'informatrice interprète une partie de la chanson Les cœurs sont ouverts. L'informatrice ne semble pas se souvenir de la fin malgré quelques essais de mots et de mélodie.
Poupée d'amour (doc.) suivi d'un témoignage de la vie quotidienne. L'informatrice interprète une partie de la chanson Poupée d'amour d'Hector Pellerin, racontant l'histoire d'un jeune vendeur de dentelle et de l'une de ses clientes. Elle l'invite à venir la voir jouer au théâtre et lui se rend compte en la voyant qu'il n'est pas assez riche pour elle. Après avoir chanté, l'informatrice évoque également quelques souvenirs de jeunesse sur la route de l’école.
Not' Saint Père le Pape (enq.) et explication de danse L'informatrice commence par énoncer les paroles de la gavotte de scottish Not' Saint-Père le Pape. Ensuite, elle explique au collecteur les pas de danse tout en chantant.
C'est la fille de la meunière (Laf.) et explication de danse L'informatrice commence par donner le titre de la gavotte de polka C'est la fille de la meunière. Elle interprète en parlant l'air et montre les pas de danse au collecteur. Après une deuxième coupure, nous pouvons entendre une bribe de dialogue entre les deux informatrices.
Explication des pas de danse du Quadrille L'informatrice explique les quatre figures du quadrille en détaillant les pas réalisés avec le cavalier et les autres danseurs. Nous pouvons entendre Alain Meunier l'interroger ainsi que la voix de l'autre informatrice présente répondre de temps à autre. Les figures suivantes sont citées : Avant-deux, Boulangère, Poule.
Monsieur le curé du Fouilloux (enq.) À la demande du collecteur, l'informatrice interprète une partie de la chanson Monsieur le curé du Fouilloux. Dans cette chanson, le curé est attaché à sa servante et tente de la convaincre de devenir son amante. L'informatrice précise avant de s'interrompre : - Et puis après ol sais plus.
T'es saoul bonhomme - Polka (enq.) L'informatrice interprète la gavotte de polka T'es saoul bonhomme et se remémore la danse.
Pas de quatre (enq.) L'informatrice explique le moment du lever de jambe dans le pas de quatre. Le collecteur évoque un air de pas de quatre et cherche à savoir si l'informatrice s'en souvient.
Fabrication des culottes d'autrefois Les deux informatrices racontent comment étaient faites les culottes d'autrefois. Elles abordent également, de manière plus large, certaines habitudes vestimentaires. L'enregistrement traite ainsi des culottes, des guêtres, des blouses, des bonnets et des ceintures ainsi que des différences d'habillage selon la richesse de chacun.
Nous partons pour Bordeaux (enq.) L'enregistrement débute par un dialogue entre le collecteur et les informatrices. Alain Meunier demande à l'une d'entre elle de chanter l'air Nous partons pour Bordeaux. L'informatrice interprète une partie de la chanson avant de s'interrompre par manque de souvenir. La chanson présente un dialogue entre deux amants dont l'un part à Bordeaux. La jeune femme a peur qu'il l'oublie mais il lui assure qu'il ne l'oubliera pas et lui écrira des lettres.
Quadrille (enq.) (fragment) L'informateur inconnu fredonne un air de danse sur des tralalas. De temps à autre, les deux informateurs échangent quelques mots, difficilement compréhensibles. À la fin de l'enregistrement, l'informateur inconnu dit : - Puis après encore. L'informatrice ajoute : - On tournait ! - Puis après on attrapait la cavalière. L'enregistrement est très souvent interrompu puis relancé.
Autrichienne (enq.) L'informatrice inconnue interprète la gavotte de scottish autrichienne Not' Saint-père le Pape à la demande du collecteur.
Polka dite simple, polka piquée et scottish (doc.) À la demande du collecteur, les informateurs recherchent les airs d'une polka qu'ils désignent comme un polka simple et une polka piquée. L'informateur inconnu commence à fredonner un air de polka. Ensuite, l'informatrice inconnue interprète le premier vers de la polka piquée Piquez mademoiselle, piquez sur le bout du pied, en reprenant une partie de l'air fredonné par son époux. Ensuite, l'informateur inconnu recherche l'air de la polka simple. L'enregistrement porte ensuite sur la recherche de scottish, orientée par le collecteur. Il semblerait qu'il cherche en même temps les pas de danse.
Polka (enq.) L'informateur inconnu interprète un air de polka sur des tralalas. Il semblerait qu'un autre enregistrement se superpose à certains endroits de ce document. Ainsi, au début nous pouvons entendre la voix d'un témoin dire : - Tête tête de rouflaquette.
Pas de quatre (enq.) Le collecteur interroge les deux informateurs sur le pas de quatre. Il dit : - Un, deux, trois, quatre, levez la patte… C'est pas ça?
T'es saoul bonhomme (enq.) L'informateur inconnu interprète la gavotte de polka T'es Saoul bonhomme t'as bu. Il chante la deuxième partie sur des tralalas. L'informatrice inconnue fredonne également.
Les chants de conscrits L'informateur inconnu évoque des souvenirs. Le document d'analyse de P. Morin indique : le monsieur doit parler de sa conscription.
Le loup-garou L’enregistrement est trop difficilement audible pour comprendre le contenu de l’item. Le titre a été donné par l’enquêteur.
La bergère qui aime mieux la jeunesse (Coi.) Camille Ayrault interprète la chanson Bonjour gentille bergère. Il s'agit d'un chant type de bergère, présentant un dialogue entre une jeune fille et un vieillard qui tente de lui conter l'amour. La bergère refuse en invoquant l'âge de ce vieil homme. Elle ajoute qu'elle n'a aucun intérêt pour toutes les richesses qu'il lui propose et leur préfère sa jeunesse. C. Ayrault a déjà été enregistré sur cette chanson (voir item : UPOI_GDC_0001_0007_001)
Le militaire menacé du berger (Coi.) Germain Barcq interprète la chanson Bonjour mon petit cœur mignon. Il s'agit d'un chant type de bergère, présentant un dialogue entre une jeune fille et un soldat. La bergère menace ce dernier en lui disant que son berger est fort capable de le chasser s'il continue de l'ennuyer. Nous pouvons entendre en fond sonore le chant des criquets. G. Barcq a déjà été enregistré sur cette chanson (voir item : UPOI_GDC_0001_0006_003)
Le bouquet demandé par celui qui va-t'en guerre I (Coi.) / Le bouquet (Laf.) Germain Barcq interprète la chanson Quand Jeanneton va t-au jardin, présentant un dialogue entre Jeanneton et son amant, partant au régiment. La belle, au jardin, est enceinte et s'interroge sur le devenir de leur enfant. Son amant lui répond qu'on l'enverra rejoindre son père au régiment. Il est précisé par Pierre Morin que ce chant était chanté au moment de monter le bouquet sur le paillé à la fin d'une batterie. G. Barcq a déjà été enregistré sur cette chanson (voir item : UPOI_GDC_0001_0006_002)
Le coucou et les deux villageois (Coi.) / Le coucou a chanté pour qui ? (Laf.) Germain Barcq interprète la chanson J'vais vous conter un plaisant tour, présentant un dialogue entre deux villageois, s'interrogeant sur le chant du coucou. Ils s'en vont quérir l'avis du procureur. Nous pouvons entendre en fond sonore le chant des criquets. G. Barcq a déjà été enregistré sur cette chanson (voir item : UPOI_GDC_0001_0001_001)
L'enchaînement des figures du quadrille (enq.) Pierre Morin interprète sur des tralala les quatre figures du quadrille. Avant chaque air, il annonce la danse. Dans un deuxième temps il reprend les danses une à une. D'abord l'avant-deux pour laquelle il indique "En avant". Ensuite, la poule, puis la pastourelle, (reprise deux fois). Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Version complète à partir des airs de Marie Couillault et M. Russeil.
Pas d'été de Verrue (enq.) Pierre Morin interprète l'air du pas d'été de verrue sur des tralalas. De temps à autre il est rejoint par un enquêteur. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Version complète à partir de l'air donné par Roger Manceau.
Mazurka (enq.) (fragments) Marie Couillault fredonne une mazurka puis on entend quelques fragments entrecoupés de commentaires. Air en majeur.
Branle joué à la flûte (enq.) Après quelques commentaires au début sur l’éloignement du micro pour avoir moins de parasites, un branle est joué par deux flûtes qui font deux voix différentes.
Trois avant-deux de quadrille (enq.) Marie Couillault fredonne trois airs d’avant-deux de quadrille avec quelques commentaires sur la répétition du couplet du premier. Elle est accompagnée sur le premier par Joseph Bonnin. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0001
Berline (enq.) Marie Couillault chante une fois l’air puis elle le reprend ensuite avec Joseph Bonnin On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0003
Galop du quadrille (enq.) Marie Couillault fredonne l’air mais il est incomplet car il est entrecoupé de discussions autour de la danse. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0008 et UPOI_GDC_0007_0003_0005
Air de marche (doc.) Alors qu’on entend Marie Couillault discuter en fond, c’est Simone Bonnin qui chante cet air.
Bonjour cabaretière (enq.) Marie Couillault chante l’air en tralala sur la première partie et avec des paroles sur la deuxième. Il y a des discussions sur la polka piquée, dans le brouhaha ambiant, on ne distingue pas très bien ce qu’il se dit. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0010
Valse vienne (inf.) Marie Couillault chante l’air en tralala puis Joseph Bonnin le reprend ensuite avec une version un peu différente. On retrouve le même air dans UPOI_GDC_0007_0001_0011
Mazurka (enq.) Marie Couillault fredonne l’air complet une fois.
La gâtinelle (enq.) Marie Couillault chante la première partie puis l’enquêteur lui pose des questions sur la danse. Elle lui fait la démonstration. Il questionne ensuite Joseph Bonnin qui ne se souvient pas de cette danse. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0001_0013 et UPOI_GDC_0007_0001_0007 avec des informations supplémentaires. Dans UPOI_GDC_0007_0003_0007 il y a les paroles complètes.
Air de t’es saoul bonhomme (enq.) Marie Couillault chante l’air au tralala.
Air de scottish (enq.) Marie Couillault chante l’air au tralala.
L’autrichienne (enq.) Marie Couillault chante l’air avec les paroles.
La limousine (enq.) Marie Couillault chante un premier air puis quelqu’un chante, en fond, une autre version qu’elle reprend puis plusieurs personnes le reprennent en chœur.
L’avant-deux (enq.) Marie Couillault chante au tralala l’air de l’avant-deux, on entend des danseurs en fond.
La poule (inf.) L’enquêteur demande à Marie Couillault qu’elle chante la poule. Elle chante le début d’un premier air puis se rend compte qu’elle se trompe alors elle reprend le bon air.
L’avant-deux (inf.) Marie Couillault chante en tralala l’air de l’avant-deux, on entend des danseurs en fond. On retrouve cette mélodie dans UPOI_GDC_0007_0001_0001 ; UPOI_GDC_0007_0002_0003 ; UPOI_GDC_0007_0002_0014. La pastourelle est annoncée au début de l’enregistrement,on le retrouve dans la piste suivante UPOI_GDC_0007_0002_0017.
La pastourelle (inf.) Marie Couillault chante l’air interrompu par quelques commentaires. Elle donne des indications à des danseurs. On retrouve le même air avec quelques précisions sur la danse dans UPOI_GDC_0007_0001_0002. La danse est annoncée sur la piste précédente, UPOI_GDC_0007_0002_0016 , où elle se trompe d’air.
Ah ! Mesdames voilà du bon fromage (enq.) Marie Couillault chante la très courte chanson Ah ! Mesdames voilà du bon fromage.
Allons ! Mesdames chassez les rats (enq.) Marie Couillault chante la chanson « Allons ! Mesdames chassez les rats"
En revenant des noces A la claire fontaine (Coi.) / A la claire fontaine (Laf.) Marie Couillault chante la chanson « En nous rendant de noces"
L’exposition de Paris (enq.) C’est Hilaire Bonnin qui chante. Il n’y a que le tout début car le magnétophone coupe.
Le m’ont emmni bin loin bin loin… (enq.) Marie Couillault chante la chanson « Le m’ont emmni bin loin bin loin"
La servante fardée (Coi.) / Le fard (Laf.) Marie Couillault chante la chanson. Le chant est un récit, c’est une farce qui raconte l’histoire d’une servante voulant être aussi belle que sa maîtresse, trompée par l’apothicaire.
Un pauvre enfant assis sur une pierre (enq.) Marie Couillault chante la chanson Un pauvre enfant assis sur une pierre.
La fille qui a trop fait la difficile (Coi.) / Souffrance des vieilles filles (pro parte) (Laf.) Après un commentaire, Marie Couillault chante la chanson A quinze ans j’étais gentille.
Sur les bords de la Rance (enq.) Après un commentaire sur son état de fatigue, Marie Couillault chante la chanson Sur les bords de la Rance.
Airs de galop (quadrille) (enq.) Avec quelques commentaires autour, Marie Couillault chante plusieurs airs de galop de quadrille. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0001_0008 et UPOI_GDC_0007_0002_0005
Les vignerons avant le phylloxera Marie Couillault témoigne sur les vignerons avant le phylloxera.
gâtinelle : Sautez-don (enq.) Marie Couillault chante Sautez-don, un air de gâtinelle et commente la danse. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0001_0007, UPOI_GDC_0007_0001_0013 et UPOI_GDC_0007_0002_0010
Elle a cassé son parapluie (enq.) Marie Couillault chante Elle a cassé son parapluie.
Ah ! Mesdames voilà du bon fromage (enq.) Marie Couillault chante Ah ! Mesdames voilà du bon fromage. On retrouve cet air dans UPOI_GDC_0007_0002_0019.
Coutume de mariage : casser le pot Marie Couillault raconte une coutume qu’on faisait lorsque le dernier membre d’une famille se mariait où l’on casse un pot rempli de dragées.
Formulettes de Mardi gras (enq.) Marie Couillault parle d’une formulette de mardi gras. L’enquêteur en formule une mais elle le coupe en disant une autre formulette
Un homme qui sifflait Marie Couillault parle d’abord d’un homme qui sifflait très bien, notamment des airs de danse. Elle ajoute ensuite que son fils Gérard siffle aussi très bien. Elle évoque ensuite une jeune fille qui savait chanter.
Je veux un capitaine (Coi.) / La belle veut marier un capitaine (Laf.) Marie Couillault chante la chanson Mon père avait 500 moutons.
L'engagement de la fille-soldat I Engagée pour rejoindre son amant (Coi.) Après avoir précisé que c’est une vieille chanson de sa grand-mère Marie Couillault chante La bonne Adèle.
Les deux amoureux dans la danse III (Le jeune et le vieux) (Coi.) / Les deux amoureux (le jeune et le vieux) (Laf.) Marie Couillault ne se souvient plus bien de la chanson « Sans mentir j’aimerais mieux », elle chante des bribes puis la fin.
La Perdriole (Coi./Laf.) Marie Couillault chante Le premier mois de l’année avec quelques hésitations mais les paroles sont complètes.
Adieu l’hiver morose (enq.) Marie Couillault chante Adieu l’hiver morose.