Personne : Les Gens de Cherves 03 en 1974-02 à Vendeuvre
- Prénom
- en 1974-02 à Vendeuvre
- Nom
- Les Gens de Cherves 03
- Civilité(s)
- Alias
Rôles
- Enquêteur
Naissance
- Date de naissance
- Lieu de naissance
Décès
- Date de décès
- Lieu de décès
- Biographie
Groupe d'enquête de l’association des Gens de Cherves, placé sous la direction de Pierre Morin, ayant travaillé en février 1974, dans le cadre de l'OSTOP (Opération de Sauvetage de la Tradition Orale Paysanne de Vendeuvre. Il est précisé que l'équipe de stage comprenait Philippe Churlet, Dominique Bernard, Richard Brault, Claudine Thomas, Jean-Luc Clément ainsi que Chantal et Bébert.
- URI
Contributions
Enquêteur
Item | Description |
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Le chanvre : son exploitation, sa vente, son industrialisation | Maxime Patrouillot se souvient de la culture du chanvre, depuis son semage jusqu'à son tressage pour en faire des cordes. Son épouse et sa sœur ponctuent de temps en temps le récit par des affirmations ou des détails complémentaires. Nous pouvons entendre des bruits de discussions ainsi que des babillements d'enfant en bruit de fond. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - (parle du système de séchage, dans l’usine à chanvre, du chanvre après avoir roui....) Alors i plaçait sa chanvre [...] (voulant dire qu’il pouvait placer le chanvre sans abîmer la tige) ; - C’était importé d’Italie, la grosse machine, le gros tuyau (parle ici du tuyau pour sécher le chanvre...) ; - On a encore les brês (broyeurs à chanvre) ; - La date proposée par le témoin est douteuse. On entend parler de : «...en 70... » ; « ... 1830... ».... Il s’agit certainement de 1930.... ; - Un petit cultivateur qui faisait valoir 3, 4, 5 hectares de terre, il attendait ça (la prime de l’état, et la somme gagnée par la vente de son chanvre à l’usine). |
Un lieu pour danser dans la région d'Ouzilly | Maxime Patrouillot se souvient, en répondant à l'enquêteur, d'un endroit où les gens se rassemblaient pour danser. Les anciens, en particulier, y dansaient la ronde. |
La gigouillette (doc.) | Maxime Patrouillot interprète la gavotte de gigouillette C'est la fille de la meunière, une première fois sur des tralalas puis avec des paroles. Il semble esquisser des pas de danse et frapper le rythme associé à la mélodie en même temps qu'il chante. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : (au bal, lorsqu’on avait le quadrille des lanciers, on dansait cette danse),... |
La Gâtinelle (doc.) | Maxime Patrouillot, son épouse et sa sœur, expliquent au groupe d'enquête la danse de la Gâtinelle. L'informateur et l'une des informatrice fredonnent l'air, d'abord sur des tralalas puis sur les paroles. Ils commentent ensuite les différentes étapes de la danse. |
Paroles et air anciennement joué au carillon de l'église d'Ouzilly | Maxime Patrouillot se souvient d'un air joué par les carillonneurs d'Ouzilly au moment des fêtes. |
Travail dans les marais : les fossés, les sabots et les guêtres du pays | Maxime Patrouillot parle du travail dans les marais de manière générale. Il parle des sabots et des guêtres mis par les travailleurs et travailleuses, de l'utilisation des perches et de la réglementation datant de Napoléon sur les canaux et fossés. L'enregistrement est fortement entrecoupé. Il est possible d'y entendre la voix de l'une des deux informatrice présentes sans savoir qui parle. À la fin de l'enregistrement, l'enquêteur dit : « C'était M. Patrouillot Maxime, à Ouzilly, près de Vendeuvre, le 17-2- 1974, groupe Pierre Morin stage de Vendeuvre. M. Patrouillot avait 82 ans. » Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Les femmes portaient des sabots de bois à l'époque ; - [en parlant de la bêche] Sorte de picornu qui servait autant à labourer qu'à nettoyer ; - on se tient debout alors que là (on travaillait plié en deux) il fallait se mettre les reins (à l’épreuve). |
Dis-donc mon gros Pierre (Coi.) | Au début de l'enregistrement, Pierre Morin précise : « Nous sommes maintenant chez M. Dégris, à Vendeuvre, 70 ans, ancien musicien. » Ensuite, l'informateur interprète l'air de ronde Dis-moi mon gros Pierre, veux-tu t'marier ? Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Le garçon est au milieu de la ronde et choisi sa cavalière avec laquelle il va faire tout ce qui est dit dans les 4 derniers vers. |
Air du quadrille | M. Dégris interprète la gavotte de pas de quatre Un, deux, trois, quatre, levez la patte. La deuxième partie de l'air est fredonnée sur des tralalas. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Il continue seulement en chantant l’air. Aucune indication sur la danse. |
�Éléments biographiques sur M. Roy | M. Roy répond aux questions de l'enquêteur. Il est âgé de 81 ans, est né à Marigny-Brizay et est arrivé à Vieux, commune de Vendeuvre, lorsque son père a acheté là-bas. Il s'est ensuite marié et est venu vivre à Vendeuvre. |
Les surnoms de personnes des environs, de certains dans sa famille et du nom de Villemalnommée | M. Roy se souvient de surnoms. Dans sa famille, certains Roy étaient notamment surnommés Cadets. Il évoque aussi l'ancien surnom de Chabournay, Villemalnommée. |
Parcours d'un musicien pour une noce à Marigny- Brizay | M. Roy évoque un musicien (noté comme son grand-père dans le document d'analyse de P. Morin) et une noce que ce dernier a faite à Marigny-Brizay. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Le grand-père de monsieur Roy était musicien routinier : « - Pi arrivé à Mirebeau, à Marigny-Brizay pour jouer devant la mariée ! À pieds ! Et oui, avec son instrument. (voulant faire comprendre que tout ce chemin, il l’a fait à pied) - […] Dix heures ou dix heures et demi. (Il a fait 45 km à pied). - Ah bah il a pas dormi, il est arrivé là-bas, (à Marigny-Brizay, au mariage), on lui a donné son coup de Bordeaux et puis aller. (il a joué devant la mariée). » |
Coutumes de la Saint-Jean | M. Roy répond aux questions de l'enquêteur sur la Saint-Jean. Il se souvient que certaines personnes amenaient des branches de noyer et des noix et qu'ils jetaient une pierre dans le feu. Ensuite ils faisaient une ronde, mais il ne se rappelle pas si ils chantaient. |
Farce : Imitation du cri du cochon | M. Roy raconte une farce que faisait son frère (surnommé Néness) en imitant le grognement du cochon. Les gens pensaient que leur goret s'était enfuit alors ils le poursuivaient, ce qui pouvait durer longtemps. Un jour, le stratagème a été découvert par une dame. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Parce qu'il avait fait l'imitation du cochon, alors il fout l'camp (en continuant de faire le bruit du cochon il s’éloigne de la ferme). L'bonhomme se lève, (croyant entendre son cochon) il court après l'goret quoi ! |
Dis-donc mon gros Pierre (Coi.) | L'enregistrement débute par un échange avec un informateur qui est très rapidement interrompu. Ensuite, Mme Neveu chante la chanson Eh toi mon gros Pierre, veux tu t'marier. L'enregistrement est interrompu pendant son chant. Un bruit de discussions constitue un fond sonore. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : On entend Pierrot en fond qui parle de matériel. |
Explications sur la ronde Eh toi mon gros Pierre, veux-tu t'marier | Mme Neveu répond aux questions des enquêteurs sur le fonctionnement de la ronde allant avec la chanson Eh toi mon gros Pierre, veux tu t'marier. Voir item précédent, UPOI_GDC_0016_0011_001. |
Le pas d'été (doc.) | L'enregistrement débute par la voix d'un enquêteur indiquant : « M. Enjames, 84 ans, à Boussais commune de Chabournay. » Ensuite, l'enquêteur interroge M. Enjames sur le pas d'été. Ce dernier donne alors quelques informations comme le fait qu'il a déjà présenté la danse et l'air la veille, le moment où il a appris la danse et dans quel contexte ainsi que l'air qu'il fredonne sur des tralalas. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Voir films GDC : N° 2 vers la fin (réalisé la veille de l’enquête) et N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête). - Quand ils faisaient "le mur" ou qu'ils avaient une petite permission ; - Il raconte que les femmes débarrassaient la table aux batteries et il dansait.... La veille de cette enquête, une soirée rassemblant tous les stagiaires et des personnes de Boussais avait été organisée. M. Hanjeame nous avait dansé le pas d’été sur une table....Voir film GDC N°2 , vers la fin (document placé avant celui sur Roger Manceau). |
La bourrée (doc.) | M. Enjames et Mme Ouvrard renseignent les enquêteurs·trices sur la bourrée. Ils présentent un air ainsi que la chorégraphie. Ensuite, M. Enjames se souvient de la gavotte Vive la limousine. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête). - Après le pas d’été M. Hanjeame se met à chanter la bourrée... dit Mme Ouvrard. Il la chante plusieurs fois...Puis Mme Ouvrard explique la chorégraphie de la bourrée en quadrette ; - Prouesses réalisées par les danseurs du genre : un tour ou deux sur le talon d’une jambe avant de frapper le temps fort puis repartir pour terminer le traversé. M. Hanjeame chante en démontrant sa prouesse... Il tourne sur le troisième temps dansé du thème musical (la bourrée comporte 2 thèmes musicaux et il y a 4 temps de danse dans chaque thème)... |
C'est la fille de la meunière (polka gigouillette) (doc.) | Eugénie Ouvrard interprète un air et montre la chorégraphie en même temps. Elle indique : on le faisait sur un air de polka. Elle interprète ensuite la gavotte de polka C'est la fille de la meunière et indique qu’ils enchaînaient sur la suite du galop avec des tralalas avant de recommencer. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête). Mme OUVRARD nous fait la présentation... |
Brisquet (doc.) | Eugénie Ouvrard et Victor Enjames interprètent la gavotte de Brisquet C'est la fille à Jean Brisquet. Ils ne prononcent pas les mêmes paroles bien que la mélodie soit identique. Ils semblent montrer la chorégraphie en même temps. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête). Mme OUVRARD nous fait la présentation... - Mme OUVRARD a du mal à s’adapter aux paroles... Voir chorégraphie sur le film N° 8. |
La danse de l'ours (doc.) | Eugénie Ouvrard interprète l'air de la danse de l'ours sur des tralalas. Elle indique que cela devait être chanté rapidement car cela allait vite. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête). Mme OUVRARD nous fait la présentation... - Mme Ouvrard chante l’air de la danse de l’ours... Voir chorégraphie sur le film N° 8. |
Histoire sur un violoneux qui a cassé une corde à avoir trop joué | Le début de l'enregistrement est difficilement compréhensible. Victor Enjames se souvient d'une fois où il a tellement dansé le pas d'été que le violonneux en a cassé les cordes de son violon. À la fin de l'enregistrement, l'enquêteur dit : « C'était M. Enjames, 84 ans, ou est-ce qu'il habite M. Enjames ? À Bournof. Et madame? Ouvrard, de Boussais. Mme Ouvrard qui a 71 ans et qui habite à côté de Boussais [...] commune de Vendeuvre. Ces deux personnes sont originaires de la commune de Thurageau. » Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Voir film GDC : N° 8, documents VIII à XII (réalisés pendant l’enquête). Mme OUVRARD nous fait la présentation... |
À Paris sur un cheval gris (ritournelle) (doc.) | Mme Amiet interprète une ritournelle qu'elle employait pour endormir ses enfants. L'enregistrement bascule ensuite sur des airs de musiques contemporaines sans explication. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Ensuite, elle parle de Melin, puis elle est interrompue par de la musique moderne.... ! ? SANS EXPLICATION ! |
Melin, Meluche faisaient des crêpes (doc.) | Mme Amiet chante la chanson de Melin et Meluche qui font des crèpes. Elle est aidée par l’enquêteur. À la fin de l'enregistrement, l'enquêteur dit : « C'était M. et Mme Amiet de Vendeuvre, le 18-2-1974. M. Amiet avait 85 ans et Mme Amiet 81 ans. » |