Personne : Informateur 01 en 1973-04 à Moncontour

Prénom
en 1973-04 à Moncontour
Nom
Informateur 01
Civilité(s)
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Cet informateur est l'époux de l'Informatrice 01, en 1973-04 à Moncontour.
Il serait âgé de 81 ans au moment de sa première collecte par les membres de l'association des Gens de Cherves, en avril 1973.
Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : « ces personnes sont des environs de Moncontour (voir item UPOI_GDC_0004_0002_006) certainement Martaizé (item UPOI_GDC_0004_0002_015) selon les indications recueillies durant l’enquête ou Marnes (item UPOI_GDC_0004_0002_010). »

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Jeu : Le tire-sous et évocation de la veillée L'informateur se souvient d'un jeu appelé le tire-sous auquel il jouait enfant. Pendant un moment, il est possible d'entendre la voix de l'informatrice sans comprendre distinctement ses paroles. Elle semble parler de tricot.
Les veillées pour éplucher les noix L'informatrice se souvient du traitement des noix lors des veillées. L'informateur intervient de temps à autre mais il est difficile de comprendre ses propos. Ils semblent ensuite parler de pruneaux et de pâté mais leurs propos s'entrecoupent.
Jeu de boules/billes L'informateur se souvient d'un jeu avec des billes qu'il compare au billard. Il est parfois difficile de saisir les propos. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Les billes en bois récupérées dans les chênes : gale ; - Des gros billons en fer : boulets ; - […] parce que les billes en verre ou en machin, en terre (c'était cher).
Les loups-garous L'informateur évoque les loups-garous. Il parle ensuite très brièvement d'une pièce en bois pour filer mais cela n'est pas approfondi.
Les fours en commun, la préparation du pâté de Pâques et d'autres friandises pour Pâques Les deux informateurs·rices évoquent les trois jours consacrés à la confection de friandises et de pâtés de Pâques. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Il parle de la quantité de fours. Il veut certainement parler du peu de four et des fours communs ; - Évidemment, après un jeûne de 40 jours.
La tournée costumée à cheval avec musique et chars, qui se déroulait le dimanche et le mardi-gras dans le canton de Moncontour L'informateur se souvient d'une tradition du dimanche et du mardi gras. Il se souvient de costumes, de musiciens et des chariots décorés.
Évocation de plusieurs danses (quadrille, bourguignon, danse du balai, danse du tabouret…) Les deux informateurs·rices évoquent plusieurs danses (quadrille, bourguignon, avec un balais, avec un tabouret) sans approfondir leurs explications. L'enregistrement est très souvent entrecoupé, il est difficile de comprendre tout ce qui est dit. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Dans cet item, tout le monde parle un peu en même temps. Tout d’abord, on évoque rapidement qu’il y avait 5 figures dans le quadrille. - Ensuite on parle d’une danse où les danseurs se volaient leur cavalière. Danse où on se tapait le derrière et on éjectait les autres ainsi… Comme l’enregistrement est sans arrêt interrompu il est difficile de savoir si on pratiquait cela pendant la danse du balai ou lors de la danse des bourguignons comme il dit vers la fin. C’était histoire de rire. C’était une vraie pagaille…. Le témoin parle de la danse des bourguignons : Tape’ ton cul contre le mien Et le mien contre le tien Pi ainsi de suite comme ça. je ne me rappelle pu bien, moi. Pour terminer l’item, la dame parle d’une danse avec deux tabourets. Certainement, danse de la chaise.
La djilboderie ou guillbodrie Les deux informateurs·rices évoquent la Djilboderie (la guillbaudrie) à la surprise de l'enquêtrice. L'informatrice indique que son père jouait du violon et qu'il connaissait cet air.
À propos de la polka piquée en changeant de cavalière Les deux informateurs·rices parlent de la polka piquée.
À propos de farce avec un bonhomme de paille, farce de jeune Les deux informateurs·rices se rappellent d'une sorte de farce, faite avec des bonhommes décorés de rubans, de fleurs et/ou de papiers. Ensuite, l'informateur inconnu se souvient d'une fois en particulier où, avec quatre amis, ils ont fait peur à des gens. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Une fois de plus l’enregistrement est un peu pagailleux Il semblerait que les enfants (assez grands) construisaient des bonhommes de paille avec des rubans, des fleurs qu’ils achetaient à des marchands près de la mairie. - Avec des bouts de bois pi tout (il doit parler de leur construction). Pi, j’avais volé des pelotes de fil à ma mère. Pi on avait attaché ça (le fil) dans le loquet de la porte. Pi on avait mis cou bonhomme, le long de la porte. Pi on était retiré jusqu’au bout (du fil). -Faisait-on cela dans le cadre d’une farce où à moment bien précis ?
La papinaude (pâte à pain) Les deux informateurs·rices se rappellent de la papinaude et de petits personnages fait avec la même pâte, cuits à la poêle dans de l'huile de noix. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Pi après à prenait une fourche et elle enfonçait (parle de tuiles qu’elle faisait chauffer dans le four), mais pendant que le bois brûlait ça. C’était vite cuit, hein (parle de pâte à pain qu’on mettait sur les tuiles chaudes).
Remède contre la colique et remède pour des bêtes courbaturées L'informatrice se rappelle d'un remède contre la colique, à base d'eau de vie et de noix non mûries. Ensuite, l'informateur parle d'un autre remède, utilisé pour soulager les courbatures des animaux. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : Au milieu de l’item, la discussion est quasiment incompréhensible.
Pourquoi ne pas déranger les bêtes ou de ne pas travailler le jour du vendredi saint L'informatrice explique pourquoi il ne fallait pas aller voir les bêtes à l'étable : sinon le patron de la maison mourrait dans la nuit. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Est-ce lié à la veille de noël ou à la période de pâques ? - Elle parle ensuite du fait de ne pas travailler dans les champs le vendredi saint ou dans la période vendredi saint au jour de pâques ; sinon les bêtes crevaient. Elle parle d’un patron qui y croyait et qui faisait leur réserve en nourriture animale, comme cueillir les choux…
Œufs de Pâques et jeûne du vendredi saint Les deux informateurs·rices se souviennent d'abord de la façon de colorer les œufs cherchés par les enfants à Pâques puis de la tradition du jeûne du vendredi saint. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Il semble donc que la tradition de ramasser les œufs ne se faisait pas le jour de pâques, mais le jour du vendredi saint.
Pousse des pois et processions de rogation Les deux informateurs·rices évoquent un sens de pousse des pois, pour qu'ils grandissent bien. Ils parlent ensuite de la procession des rogations qui se déroulait à Gourgé et à Martaizé. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Les coupures et la manière de parler de la témoin rendent toujours difficile le relevé intégral qui ne sera, comme l’item précédent que partiel ; - Dans la première partie où la témoin cherche certaines raisons ; - [...] à Gourgé comme à Martaizé (certainement lieux de vie de leur enfance).
Évocation de la Saint-Jean et des assemblées d'accueillage Le document est fortement entrecoupé, il n'est pas possible d'en tirer beaucoup d'informations. Il semblerait que l'informateur parle d'assemblées d'accueillage à Angliers et du jour de la Saint-Jean. Le document se termine par plusieurs secondes de bruit blanc et d'un phrase incompréhensible d'un ou une témoin. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Là, encore, à cause des coupures intempestives, on obtient très peu de renseignements ; - Évocation de la Saint Jean ; - Ça se fait encore à Angliers, les assemblées d’accueillage ? Jour de la St jean - Quelqu’un dit quelque chose en fin d’item ?