Personne : Rabier Justine

Prénom
Justine
Nom
Rabier
Civilité(s)
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance
Doussay, Châtellerault, Vienne, Nouvelle-Aquitaine, France métropolitaine, 86140, France

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Mme Rabier serait âgée de 79 ans au moment de sa première enquête par les Gens de Cherves en février 1974, dans le cadre de l'OSTOP de Vendeuvre. Elle était autrefois cultivatrice.
Justine Rabier est née à Doussay où elle a également passé sa jeunesse. Elle a ensuite habité à Vendeuvre puis est venue s'installer à Thurageau (cela fait trente cinq ans qu'elle y habite en février 1974).
Date de naissance partielle : XXXX-06-XX

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Éléments biographiques sur Justine Rabier Justine Rabier parle de ses origine et de sa situation.
Le chanvre : culture, récolte, cassage et traitement Justine Rabier répond aux questions de l'enquêtrice sur la culture du chanvre. Elle explique le chemin parcouru par le brin de chanvre depuis l'arrachage de celui ne donnant pas de grain jusqu'à son tressage, en passant par la mise en haut, le séchage, le cassage des brins à la brée et le peignage. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Une preuve supplémentaire que les paysans mélangeaient la notion de pied mâle plus petit et de pied femelle beaucoup plus grand. En effet c’est le pied femelle qui portait le grain que l’on arrachait plus tard en septembre alors que le pied mâle était arraché en août. La raison de ce mélange était dû au fait que les paysans se fiaient à la hauteur des tiges. Le pied mâle plus petit était pris pour « la femelle » et le pied femelle bien plus haut était pris pour le « mâle ». Pierrot Morin ; - [...] petits paquets (grosses poignées) ; - [...] il fallait qu’on le casse (la tige) ; - [...] celles qui peignaient étaient en fer (ce qu’elle appelle peigner avec la brée en fer est certainement l’action d’étayer) ; - On faisait de l’huile aussi (avec le chènevis).
Les moufles de cochon (sabot en bois et en cuir) Justine Rabier et une autre informatrice expliquent ce que sont les Moufles de cochons : il s'agit de souliers, de sabots, fait de bois et maintenu par un lacet en cuir. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : On trouve ce type de chaussure à Cherves appelée « nez de goret ».
La fête des laboureurs et les bœufs de sa famille Justine Rabier se souvient d'une célébration : les musiciens arrivaient sur un char décoré et tiré par deux bœufs jusqu'à l'église. Ensuite, à la sortie de la messe, il y avait un banquet lors duquel certains patrons payaient le repas à leurs domestiques. Elle se rappelle ensuite des noms de trois bœufs ayant appartenu à sa famille : Compagnon, Luron et Souris grise.
Assemblées de Boussais, Savigny et Thurageau Justine Rabier se rappelle des dates des assemblées de Boussais (jour de la Trinité) et de l'assemblée de Savigny (lundi de Pâques et/ou Pentecôte).
Dicton : Les chants des coqs (doc.) Justine Rabier et l'informatrice énoncent deux dictons concernant les chants des coqs.
Évocation des figures du quadrille simple Justine Rabier se rappelle de l'apprentissage du quadrille lorsqu'elle était plus jeune : les plus vieux des enfants, qui pouvaient se rendre au bal, apprenaient là-bas et transmettaient leurs connaissances au cours des récréations.
Histoire sur des lapins qui n'avaient plus de poils Justine Rabier se rappelle d'une histoire qu'on lui a raconté sur des lapins nés sans poils : ils ont fini par être perdus et/ou dévorés dans les bois.
Histoire d’une farce faite à une jeune fille envoûtée Justine Rabier se souvient d'une histoire racontée par un collègue de travail : de jeunes garçons ont fait une farce à une jeune fille en la forçant à monter dans un tilleul pour qu'elle se déshabille afin de chasser ses puces. Justine Rabier parle d'un livre de sort ayant envoûté la jeune femme.
Remède pour soigner des verrues Justine Rabier explique un remède permettant de soigner une verrue : il faut la lécher tous les matins en étant à jeun jusqu'à sa disparition. L'autre informatrice présente raconte ensuite une histoire en lien mais il est difficile de comprendre ses propos. Elle semble expliquer qu'elle a été atteinte d'une verrue et a tenté des remèdes pharmaceutiques pour guérir. Puisqu'ils n'ont pas fonctionné, elle a écouté le conseil d'un guérisseur (ou autre pharmacien?) et a léché sa verrue jusqu'à sa disparition.
Remède avec du bouillon blanc pour soigner les furoncles Justine Rabier explique un remède permettant de soigner les furoncles : il faut utiliser la feuille de bouillon blanc et l'apposer en cataplasme sur le furoncle, ce qui va dégorger le pus.
Dicton de jardinage pour éviter la visite des lapins Justine Rabier se souvient d'une croyance : il ne fallait pas planter de haricots sous une jeune lune si on était près d'un bois car les lapins les mangeraient. À l'inverse, si on les plante à la vieille lune, les lapins n'y toucheraient pas.
Surnoms de personnes de la région Justine Rabier et l'autre informatrice se rappellent de surnoms donnés à certaines personnes.
Musiciens jouant avec une feuille de lierre ou de lilas Justine Rabier se souvient de musiciens jouant avec des feuilles de lierre et/ou de lilas qu'elle a vu faire de ses propres yeux.
Les capelines en laine Justine Rabier et l'autre informatrice expliquent comment étaient faites les capelines en laine. Une illustration manuscrite de Dominique Bernard accompagne la transcription de cet item dans le document d'analyse de P. Morin. Se reporter à l'item Image UPOI_GDC_0016_0017_018_Illustrations de capelines.