Item : La fête des laboureurs et les bœufs de sa famille
Général
- Titre
- La fête des laboureurs et les bœufs de sa famille
- Traduction(s) titre(s)
- À propos de la fête des laboureurs, du char tiré par des bœufs qui attendaient à la sortie de l'église. - À propos de l'assemblée de Boussais.
- Description
Justine Rabier se souvient d'une célébration : les musiciens arrivaient sur un char décoré et tiré par deux bœufs jusqu'à l'église. Ensuite, à la sortie de la messe, il y avait un banquet lors duquel certains patrons payaient le repas à leurs domestiques.
Elle se rappelle ensuite des noms de trois bœufs ayant appartenu à sa famille : Compagnon, Luron et Souris grise.
Personnes
- Informateurs
- Justine Rabier
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0015_004
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC 00021a piste 1 – item 010
- Remarques concernant les données d'archivage
- Cote Cerdo : DCC 01566 _ Item 010 ; L'item a bénéficié d'un découpage via Audacity afin de le séparer de l'item suivant (UPOI_GDC_0016_0017_005).
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:51
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— C'était-t-y en janvier, c'était-t-y en février... Ça j'me souviens pas bien.
— Et comment ça se passait cette fête ?
— Ah ben, y avait un char, y avait des musiciens dedans, ils allaient à la messe. Un char avec des bœufs.
— Un char attelé avec des bœufs.
— Un char, une charrette décorée quoi. Avec des bœufs qu'avait un baril dans une corne, et pi d'l'autre côté y avait un morceau de pain.
— Qu'est ce qu'il avait dans les cornes ?
— Une petite... En forme de petite barrique, un baril.
— Dans une corne on lui mettait un petit baril ?
— Oui, qui pendait, là, et pi de l'autre côté, parce que y en avait deux bœufs, alors de l'autre côté, y avait un morceau de pain. Alors, y avait le conducteur, qu'avait un aiguillon décoré avec des papiers de couleurs et puis il allait à la porte de l'église, il attendait à la sortie de l'église. Puis après, y avait l'banquet quand la messe étai faite. On était tous réunis, y avait un banquet. C'était une fête, y avait un monde dans le parquet ! C'était bondé, bondé, bondé.
— Alors, on y chantait là, naturellement ?
— Oui mais pas...
— Pas au banquet ?
— Oh, si sans doute ! Et pi en général, y avait domestiques ! Le patron payait le banquet à son domestique. L'était content quoi. Et celui-là qu'avait un bon domestique, il lui payait son banquet quoi.[Coupure]
Les lauriers là, large comme ma main. Alors on attachait que les feuilles au bout de l'une de l'autre comme ça. On faisait des guirlandes et pi les bœufs en étaient parés.
— On faisait des guirlandes et pi on les mettaient sur les bœufs.
— Avec les feuilles de lauriers là.[Coupure]
Est ce que m'en rappelle... Compagnon, Luron... Y en a un compagnon, l'autre s'appelait Luron, euh après, qui c'est qu'on avait... Oh me souviens pas, c'est si loin, m'en rappelle pas comment qu'on les appelait... Y en avait plus que ça mais... Me rappelle plus comment. On en a eu un noir, il s'appelait Souris grise, mais l'autre j'sais pas... Je m'souviens plus.
[Coupure]