Personne : Barc Gérard

Prénom
Gérard
Nom
Barc
Civilité(s)
Alias

Rôles

Enquêteur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Gérard Barc était un ami de Pierre Morin (enquêteur) et Alain Meunier (enquêteur), rencontrés à l’École Normale dans le courant des années 1960. Sa rencontre en 1971 avec la grand-mère d’Alain Meunier, lors d’un repas pendant lequel il l’a faite chanter, a été décisive et a abouti à la création de l'association des Gens de Cherves. Animateur au sein de la Fédération des Œuvres Laïques de la Vienne, c'est lui qui s'occupait des relations avec les autres associations du territoire, dont la Marchoise de Gençay et les Pibolous (79). Il a réalisé des enquêtes du côté de Croutelle et a participé aux premières enquêtes des Gens de Cherves. Très engagé dans la vie locale, Gérard Barc a été conseiller Général de la Vienne, maire de Vouneuil-sur-Vienne et il a toujours conservé une action locale et nationale dans le cadre de la Fédération des Œuvres laïques.

URI

Contributions

Enquêteur

Item Description
Le coucou et les deux villageois (Coi.) / Le coucou a chanté pour qui ? (Laf.) Germain Barcq interprète un fragment de la chanson Je vais vous conter un plaisant tour, présentant un dialogue entre deux villageois s'interrogeant sur le chant du coucou. Ils s'en vont quérir l'avis du procureur. L'informateur indique que sa grand-mère chantait cet air. Il dit également : Elle aurait au moins cent-vingt ans, maintenant. Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore s'arrêtant lorsque M. Barcq chante. L'enregistrement se conclut sur des applaudissements.
L’appel à boire (Coi.) Mme Marot entame la chanson à boire À boère, à boère, à boère. Elle est rejointe par un autre informateur, Germain Barcq, puis par l'assemblée. Cette chanson se présente sous forme de refrain à boire, se répétant à l'envie. Après une coupure dans l'enregistrement : nous pouvons entendre la voix d'Alice Recoupé s'adressant à quelqu'un pour lui demander de chanter. Mme Marot s'adresse à un prénommé Olivier en lui demandant si il ne connaîtrait pas des chansons. Il lui répond ne se souvenir que de chansons à boire mais pas de «chansons anciennes». Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore.
En revenant des noces ou À la claire fontaine (Coi.) / À la claire fontaine (Laf.) Les informateurs échangent et plaisantent sur la mémoire de Mme Marot. Mme Marot tente de retrouver l'air de la chanson En m'y rendant des noces sous fond de brouhaha sonore. Cette chanson raconte l'histoire d'une jeune femme délaissée par son amant, se baignant à la fontaine, s'essuyant à la feuille d'un chêne et dialoguant avec le rossignol. Son chant est doublé par l'assemblée voire soutenu lorsque sa mémoire lui fait défaut. Après cela elle est interrompue. Germain Barcq lui dit de recommencer et qu'il faudrait s'exercer un petit peu. Elle reprend mais très vite elle est coupée. Après avoir chanté, Germain Barcq précise sur la chanson : elle est comme elle est, parce que nous on a fait des petits arrangements. Mme Marot précise qu'ils ont fait comme ils pouvaient avec leurs souvenirs.
J'ai tant d'enfants à marier (Coi./Laf.) Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore. - George Meunier dit : Ils veulent retrouver des vieilles chansons, c'est entendu mais c'est pas toujours facile à se rappeler. - L'informatrice interprète ensuite un fragment de la chanson J'ai trente-cinq filles à marier. Après une coupure dans l'enregistrement, l'informatrice dit : Oh je m'en souviens pas. C'est vieux… Je l'ai entendu chanter moi.
Le galant mangé par les rats (Coi.) / Le galant oublié dans l’armoire (Laf.) Il semblerait que les informatrices soient à la recherche de la suite de la chanson J'ai trente-cinq filles à marier. Une des femmes présentes déclame : Ses jambes aviont servi de chandelier pi son crâne de bénitier. - L'informatrice lui répond : Non, non, o doit pas être la même. A l'aviont fourri dans un coffre pi les rats l'aviont mangé! Ensuite, elle débute la chanson. Elle est rejointe par l'assemblée sur le refrain Diguedon ma dondaine. - Elle termine en riant et en disant " Ah vous savez, je ne croyais pas me souvenir de ça !" Cette chanson présente l'histoire de Perrine, servante du curé, à qui son amant vient rendre visite. Le curé revenant, elle cache son ami dans un coffre puis l'y oublie pendant plusieurs semaines. Il finit dévoré par les rats sauf son bonnet.
L'énorme noyer (Fragment) (enq.) Germain Barcq dit : - Il [le collecteur] arrache les paroles du ventre. Après un moment de calme, on entend Georges Meunier raconter un fragment d'histoire. Puis Germain Barcq se prépare à chanter une autre chanson. Il dit : - Faut que vous m'disiez quand faut partir. Le collecteur répond : - Quand vous voulez! C'est prêt là. C'est enregistré là ! Germain Barcq répond : - C'est enregistré tout ce qu'on dit? Ah bah ça vaut rien alors.
Le bouquet demandé par celui qui va-t'en guerre I (Coi.) / Le bouquet (Laf.) Germain Barcq chante la chanson Quand Jeanneton va t-au jardin de bon matin présentant un dialogue entre Jeanneton et son amant, partant au régiment. La belle, au jardin, est enceinte et s'interroge sur le devenir de leur enfant. Son amant lui répond qu'on l'enverra rejoindre son père au régiment. Il est précisé par Pierre Morin que ce chant était chanté au moment de monter le bouquet sur le paillé à la fin d'une batterie.
Marchand de robinets (inf.) (Fragment) Le collecteur demande à l'assemblée : - Est-ce que vous connaissez trompette et robinet? Cela déclenche le rire des personnes présentes. Germain Barcq dit alors : - Oh non mais ça, ce n'est plus pareil ! Un autre informateur enchérit : - Ce n'est pas bien vu... Germain Barcq essaye de se souvenir d'un air qu'il nomme Le marchand de robinets. Après un moment d’hésitation, il dit qu'il n'est pas prêt à chanter cet après-midi là, il a peur de se tromper. Il a la tête vide. Pourtant il la chantait souvent. Après avoir chanté quelques couplets, il ne veut finalement pas aller plus loin. Cette chanson raconte l'histoire d'un vendeur itinérant, invité par une dame à rentrer chez elle.