Item : Un bal à l'École Normale (inf.); Compositions de Louis Martin
Général
- Titre
- Un bal à l'École Normale (inf.); Compositions de Louis Martin
- Description
Jean-Jacques Doublet annonce et chante une chanson.
Fin de l’item = début de l’enquête 0009 auprès de Louis Martin à Saint-Hippolyte (Les Roches).
Personnes
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- Razour (France)
- Langues
- Français du Poitou
- Contexte d'enregistrement
- Enquête chez l'informateur
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_ATP_0001_0008_047
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- MUS1969.33.188
Données techniques
- Durée estimée
- 00:01:54
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage, Chanson
Texte/Paroles
- Paroles
Ce bal d’école, tant mieux pour elle
Lui donne un petit air de gala
Tout le monde sait ça.C’est pour ça qu’elle attire beaucoup
Tous ceux qui veulent tirer parti
De leur sortie.On peut librement circuler
C’est plein de types en train de s’enivrer
De boissons variées.Dans les [...] du haut qui sont pleines
On n’entend que des bruits obscurs
À cause des murs, ça j’en suis sûr.Huit jours avant à la Sorbonne
Aux tribunes où les profs décident
Des [...].Les normaliens disent dès le matin
À leurs amies les petites jeunes filles
De bonne famille :— Venez-donc samedi soir au bal
Faire admirer votre trousseau
Le plus nouveau.Je vous ferai voir l’endroit que j’habite
Je vous ferai voir aussi ma piaule
À tour de rôle, ça sera très drôle.Un jeune homme, d’une jeune fille très bien
En passant avait pris la main
Geste anodin.Plus il entraîne dans le tourbillon
La petite qui suivait d’un air
Contraint le démon.Dans un coin noir il se défile
Et tout à coup, crac, il l’enlace
Sans bouger de place.Il lui dit : [...]
— Quand je vous tiens ça me fait regretter
De si mal danser, vous m’excuserez.Alors elle dit d’un air osé :
— Si vous désirez me revoir
Un peu ce soirVenez vous serez convaincu
Que je possède un joli petit don
De conversation.Venez à mes pieds mon ami
J’adore qu’on me fasse des aveux
Très amoureux.Ce que je préfère, je le confesse
C’est qu’on me passe la main sur les cheveux
Avec des yeux très amoureux.Ce garçon qui n’était pas une nouille
Allait le lendemain vider son cœur
Dans cette âme-sœur.Il fut ému jusqu’à la moelle
Quand il vit la jeune fille assise
Toujours exquise.Le lendemain c’était bien pis
Il ne pouvait plus faire un pas
Étant trop las.C’est ainsi que j’en donne ma parole
Qu’on peut attraper beaucoup de mal
Un soir de bal d’École Normale.