Personne : Martin Louis-Clément
- Prénom
- Louis-Clément
- Nom
- Martin
- Civilité(s)
- M.
- Alias
Rôles
- Informateur
Naissance
- Date de naissance
- 1883-03-29
- Lieu de naissance
- Saint Hippolyte-la-Vallée
Décès
- Date de décès
- Lieu de décès
- Biographie
Louis-Clément Martin est un chanteur et compositeur de chansons engagées. Il est allé à l’école jusqu’à 13 ans et a obtenu son certificat d’études.
Louis-Clément Martin a composé sa première chanson vers 17 ans et s’est beaucoup inspiré de la politique de son village pour en écrire. Sa première lui “est venue bien drôlement” alors qu’il cultivait des artichauts à la main, étant, comme ses parents, maraîcher dans la vallée de l'Arnoult. Il écrivait ses chansons sur des airs connus.
Il a fait publier ses chansons, écrites ou non pour le théâtre, dans les journaux locaux comme « le Subiet ». Il écrivait également des histoires, seul ou en collaboration.
Les parents de Louis Martin chantaient à la veillée pendant qu’ils cassaient les noix récoltées pour en faire de l’huile. Sa mère chantait des “anciennes chansons” et M. Martin traduisait des chansons de son père en patois, langue qu’il appréciait particulièrement.
Pendant la guerre et notamment la bataille de Verdun, Louis Martin a réalisé des gravures sur des douilles d’obus, des briquets, des bagues et des timbales en aluminium.
Louis Martin a fait du théâtre à Trizay après la guerre de 1914. Il a formé, avec d’autres, une société de secours mutuel des anciens combattants et a commencé le théâtre pour récolter des fonds.
M. Martin sait fabriquer des sifflets et rhombes.
Louis Martin est cousin avec Émilien et René Doublet.
- URI
Contributions
Informateur
| Item | Description |
|---|---|
| Un bal à l'École Normale (inf.); Compositions de Louis Martin | Jean-Jacques Doublet annonce et chante une chanson. Fin de l’item = début de l’enquête 0009 auprès de Louis Martin à Saint-Hippolyte (Les Roches). |
| La bouteille de Quoi (inf.) | Louis Martin Clément chante sur l'air de "Au son du biniou" de Théodore Botrel. Ne chante pas toutes les paroles de sa chanson. Chanson composée de parlé et de chanté avec deux refrains et 4 couplets Début de l’item = fin de l’enquête 008 présent à l’item UPOI_ATP_0001_0008_047 |
| Composition des chansons de Louis Martin | Louis Martin raconte la manière dont il écrit ses chansons pendant des périodes d’insomnies. |
| Première chanson composée par Louis Martin | Louis Martin a composé sa première chanson vers 17-18 ans. Il raconte la manière dont elle lui est venue. Il évoque le lieu où il est né et la profession de ses parents maraîchers dans la culture d'artichauds. Il parle de la politique et des clans dans la commune. Suite à l’item suivant. |
| Première chanson composée par Louis Martin (suite) | Louis Martin continue à expliquer la manière dont il a composé sa première chanson de cinq couplets. Il l’avait fait publier par un ami journaliste. Suite de l'information de Louis Martin, enregistrée sur l'item 003, sur la première chanson qu'il a composé à dix-sept ans. |
| Chanson sur le Comité républicain (inf.) | Louis Martin chante quelques couplets de la première chanson qu’il a composée et donne des informations au sujet de celle-ci. Il évoque les parlers dans ses chansons ainsi qu’une autre de ses compositions "C'est moi qui suis son frère" que chantait son père (chantée sur l'item suivant de cette enquête). |
| C'est moi qui suis son frère (inf.) chanté | Louis Martin interprète la chanson "C'est moi qui suis son frère". Il y a des parties parlées dans la chanson. Chanson chantée par son père |
| Veillées et composition des chansons | Louis Martin évoque les veillées, qu’il n’aimait pas mais où il était obligé de participer pour casser les noix. Ses parents y chantaient. Il évoque le journal Le Subiet dans lequel il s’intéressait à la politique et apprenait des monologues en poitevin-saintongeais. Il traduisait parfois des chansons en poitevin. Louis Martin a été à l’école jusqu’à 13 ans et avait une grande facilité d’apprentissage. Il parle du journal et des publications. |
| Les années de théâtre de Louis Martin | Louis Martin évoque ses années de théâtre après-guerre, avec les anciens combattants, pour acquérir des fonds pour la mutuelle. C’est pour cela que du monde le connaît. Il parle des représentations. Il en a fait par la suite avec l’instituteur, puis avec le curé. |
| Chansons de Louis Martin publiées pour le théâtre et leur composition | Louis Martin évoque les chansons qu’il composait et faisait publier pour les pièces de théâtre dans lesquelles il jouait. Sur demande des informatrices, il parle de son processus d’écriture de chansons. |
| Gravures sur obus exécutées pendant la guerre 1914-18. | Louis Martin n’a pas joué aux cartes pendant la guerre. Il a cependant gravé des douilles d’obus et des balles, des briquets, porte-plumes, timbales… |
| Souvenirs de la guerre 1914-18. | Louis Martin n’a pas composé de chansons pendant la guerre 14-18. Il a été à Verdun et y est retourné il y a quelques années avec les anciens combattants. Il évoque deux chansons composées sur l’air de la Madelon. |
| La Madelon (inf.) | L'informateur chante le premier couplet de la chanson La Madelon, ainsi que le refrain. |
| Chanson composée sur l'air de "La Madelon". | Louis Martin a composé trois chansons sur l’air de la Madelon. L’une, un peu personnelle, pour inaugurer la batteuse de sa société de battage qu’il a été chanter au village d’à côté. Il l’a un peu modifiée par la suite pour la publier sur le journal Le Subiet. Il a composé la troisième il y a quelques années qu’il a également publiée. Louis Martin chante la chanson dont il est question dans l’item suivant. |
| Encore un coup (inf.) | Louis Martin chante "Encore un coup" sur l'air de "La Madelon", chanson dont il a composé les paroles. Louis Martin explique le processus de composition de cette chanson dans l’item précédent. |
| Les chansons patoises | Sur demande des informatrices, Louis Martin parle des autres chansons en poitevin composées par d’autres compositeurs avant lui et publiées sur le journal. Il parle de ces compositeurs de chansons et monologues en poitevin. |
| La composition d’histoires | Louis Martin parle d’une collaboration avec une autre personne qui lui envoie une version d’histoire que, lui, développe par la suite. Il raconte une histoire qui est arrivée à cette femme. Il parle des histoires qu’il a pu écrire et publier, et la manière dont il les a écrites. |
| Le volume des compositions | Sur demande des enquêtrices, Louis Martin évoque le volume de ses compositions, qui ont toutes été relevées par un M. Il a écrit moins d’histoires que de chansons car il a beaucoup chanté et aimait cela. Il écrivant des chansons comiques et des romances. Il écrivait sur des airs de chansons populaires qu’il savait déjà. Il y avait des marchands de chanson qu’il écoutait chanter quand il était jeune, dans les foires. |
| Les chansons apprises dans les foires | Louis Martin évoque les différentes foires et des chansons qu’il a pu y apprendre. Il chante cette chanson dans l’item suivant. |
| Il y a quelques temps dans la grande ville (inf.) | Louis Martin chante la chanson populaire dont il parlait précédemment, qu’il a apprise dans une foire, parlant d’un petit bonhomme qui va séduire une petite ouvrière. |
| Musiciens qui ont inspiré Louis Martin | Louis Martin évoque un musicien de noces qu’il a connu, bon violoneux qui ne savait pas chanter mais était bon musicien. Il est mort jeune. C’est dans une noce que Louis Martin a commencé à chanter en publique. |
| Airs joué par un violoneux de noces et des musiciens qui l’accompagnaient | Louis Martin évoque les marches, quadrilles et autres danses joués par ce musicien lors des noces. Il jouait parfois avec un piston et une clarinette. Il évoque des musiciens de sociétés folkloriques, qui jouaient de vieilles danses. Il fredonne un air de danse. Il a été enfant de chœur mais n’a pas utilisé de crécelles pour Pâques. |
| Fabrication de rhombe | Louis Martin raconte la fabrication de rhombes, petit bout de planche que l’on faisait tourner au bout d’une ficelle pour faire du bruit. |
| Fabrication des sifflets | Louis Martin évoque la fabrication de sifflets en branches de frênes |
| Formulette pour fabriquer les sifflets (fragment) (enq.) | Formulette pour fabriquer les sifflets (essai) et information sur la femme de Louis Martin présente au moment de l'enquête. Ils évoquent aussi la fabrication d’autres instruments de musique à base de plantes : mirliton, sifflet,… |
| Les jeux de garçons | Sur demande des enquêtrices, Louis Martin évoque les jeux de garçon, différents de ceux des filles : billes, mogettes de couleur,...rhombes. |
| Fabrication d'un rhombe par Louis Martin | Sur demande des enquêtrices, Louis Martin fabrique un rhombe. |
| Fabrication et essai du rhombe | Louis Martin parle du bois utilisé et de la manière de faire le son. On entend Louis Martin fabriquer le rhombe, après quoi il l’essaie et commente cet essai. |
| O se savait partout à Trizay (inf.) | L'informateur chante sa chanson. Chanson Interrompue en fin de bobine. Chanson imprimée sur une feuille volante et que Louis Martin a composée après la dernière guerre |