M. Aubrière était demandé pour jouer à des noces. Ils étaient deux musiciens. Elles se déroulaient dans la maison du marié ou de la mariée. On faisait la noce chez soi (du moins le repas).
Arrivés, ils commençaient par manger, en même temps que les invités. Puis on se préparait pour aller au mariage, en voitures à chevaux, les musiciens devant.
On allait d’abord à la mairie, puis on allait à l’église, cette fois-ci à pieds, les musiciens toujours devant.
Après la cérémonie, le cortège reprenait pour rejoindre les voitures, les musiciens toujours devant. Tout le monde revenait à la maison pour embrasser la mariée, manger.
Pour les déplacement, on jouait une marche entraînante pour pouvoir marcher au pas : on utilisait l’air de la 2ème figure du quadrille, apprise par cœur.
Les musiciens assuraient ensuite bal, qui durait 2 heures avant de souper. Après souper, le bal reprenait « tant qu’on pouvait », « tant que les danseurs n’étaient pas fatigués », jusqu’à 4-5 heures.
Puis on allait se coucher et on recommençait à jouer pour faire danser de 10h à midi, avant d’aller manger.
L’après-midi, on allait se promener (par ex. à Saint-Trojan), puis on revenait manger la soupe du soir. Après, le bal reprenait de nouveau. M. Aubrière se souvient du répertoire.
Quand les parents étaient riches, que les restes (le « rabiot ») étaient suffisants, on recommençait pour un 3ème jour (peu courant).
Le bal se déroulait dans une salle de bal (autrefois à La Menounière, salle disparue, transformée en logement).
Les jeunes (pas les musiciens) allaient porter la soupe à l’oignon aux mariés.