Personne : Aubrière Charles

Prénom
Charles
Nom
Aubrière
Civilité(s)
M.
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
1889-12-01
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Monsieur Charles Aubrière est un violoneux né en 1889. Il était tonnelier à Marennes.
M. Aubrière a appris le violon dès l’âge de 10 ans avec un professeur, M. Gabaret. Il a eu son premier violon en 1903, a fait son premier bal à 15 ans en 1905 et continua tous les dimanches par la suite. Lorsqu’il avait 20 ans, son professeur M. Gabaret a monté sa Société de musique. Comme M. Aubrière allait partir en tant que soldat 3 ou 4 mois plus tard, il a alors pris un autre instrument : la grosse caisse.
Il possède un répertoire assez étendu grâce aux partitions de musique qu’il faisait venir de Nevers et qu’il communiquait aux collègues musiciens qui faisaient de même. Il a joué des quadrilles jusqu’en 1926 puis le répertoire a changé.
M. Aubrière n’a plus joué de musique de bal depuis 1946.
Date de naissance partielle : 1889-12-XX

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Apprentissage du violon et du métier de violoneux M. Aubrière raconte ses premiers bals et donne des informations sur son père.
Apprentissage du violon et pratique de la musique Charles Aubrière évoque son père et sa pratique de la musique en général, dont sa pratique du violon.
Apprentissage du violon M. Aubrière évoque son professeur de violon, M. Gabaret ainsi que sa famille de musiciens .
Déroulement musical des noces Charles Aubrière parle de sa pratique de musicien dans les noces, les déplacements, le bal, les lieux...et quelques coutumes de noces.
Déroulement des noces en musique, les bals sur l'Île d'Oléron, les musiciens, le répertoire. Extraits de chansons de noces. Charles Aubrière évoque le déroulement complet des noces en musique, les bals sur l'Île d'Oléron, les musiciens, le répertoire…
Énonciation de l’étiquette dans le violon et évocation du jeu de violon. Charles Aubrière lit l’étiquette présente dans son violon et parle de sa manière d’en jouer. Cet item pourrait faire partie de l’enquête suivante.
Le muet (inf.); Reprise du jeu de violon Charles Aubrière interprète au violon un air à 2 parties. Il évoque également sa reprise du violon après 15 ans d’arrêt, qu’il trouve plus moins difficile qu’il ne le pensait. Les carnets d'enquête mentionnent "Marches pour noces" et "Marche nuptiale". (Cf. items 2 et 20 de cette enquête). L’air reprend le timbre de « Bon voyage Monsieur Dumollet » (cf item 3)
Marche (inf.) Charles Aubrière interprète au violon un air à 2 parties. Les carnets d'enquête mentionnent "Marches pour noces" et "Marche nuptiale". (Cf. Items 1 et 20 de cette enquête).
Valse (inf.) M. Aubrière joue une valse comprenant quelques chromatismes, modulations. Le violon semble accordé approximativement 3 demi-tons au-dessous du la 440Hz. L’informateur utilise la technique du démanché avec des glissés. Quelques doubles cordes à vide. Il transpose à l'octave supérieure. Le carnet de Mlle Boudreau (enquêtrice) précise "Marche pour noces", celui de Mlle Pichonnet-Andral (enquêtrice) précise "Marche nuptiale".
Viens, poupoule (enq.) Charles Aubrière joue au violon l’air de la chanson « Viens, poupoule ! » (1902).
Air de Siebel (doc.) L’informateur tente de jouer au violon et fredonne l'air de Siebel : « Faites-lui mes aveux », issu de l'opéra Faust (1859) de Charles Gounod.
Le muet (inf.) Charles Aubrière joue à nouveau "Le muet" (cf. item 1). Air à 3 parties de forme [ABAC] joué plusieurs fois, avec fin sur la partie A. L’air reprend le timbre de « Bon voyage Monsieur Dumollet », et module sur la partie C. L’informateur utilise la technique du démanché.
Polka piquée : La Fille de la Meunière (enq.) M. Aubrière joue la mélodie au violon, puis la transpose à l’octave supérieure (difficultés). Le carnet d'enquête de Mlle Bourreau intitule l'air "Polka piquée".
Rondes à baisers et à mariages fictifs (Coi.) M. Aubrière chante un extrait de l'air et décrit sa chorégraphie. Présent dans : Chants et chansons populaires des Provinces de l'Ouest. (2 vol., in-4°, musique) (rééd. Niort, Clouzot, 1864-1865)-Bujeaud (Jérôme) (Laffitte Reprints, Marseille-1975), page : t.I, p.153, 1tn, 8 vers. Bien que non référencée selon la classification Coirault, cette chanson fait partie de la rubrique 73 Rondes à baisers et à mariages fictifs.
Le gros Pierre (inf.) ; Air au violon Charles Aubrière joue « Le gros Pierre » au violon, mais dit qu’il ne s’en rappelle plus. Il joue un autre air sur un mouvement de marche. Le carnet d'enquête de Mlle Boudreau précise "ronde de noces" pour "Le gros Pierre". Autre version présente dans : Chants et chansons populaires des Provinces de l'Ouest, Bujeaud Jérôme, page : t.I, p.153, 1tn, 8 vers.
La Matchiche (inf.) au violon Charles Aubrière joue La Matachiche, et précise : « c’est nouveau, ça date de 1903, par là ».
Le gros Pierre (inf.) au violon Charles Aubrière joue « Le gros Pierre » au violon et décrit le déroulement chorégraphique. Il reprend l’air en le transposant dans l’aigu. Présent dans : Chants et chansons populaires des Provinces de l'Ouest. (2 vol., in-4°, musique) (rééd. Niort, Clouzot, 1864-1865)-Bujeaud (Jérôme) (Laffitte Reprints, Marseille-1975), page : t.I, p.153, 1tn, 8 vers.
La Sauce aux lumats; La Fille de la Meunière; Une marche (inf.) M. Aubrière joue la fin de "La Sauce aux lumats" (d'après le carnet de répertoire des Déjhouqués), puis enchaîne sur "La fille de la meunière" (nommée "Polka piquée" sur le carnet d'enquête de Mlle Bourreau), puis sur "une marche" (cf. items 15 et 16). Il précise à l'item suivant que la marche de noces est tirée de la deuxième figure de quadrille. Il rejoue la même à l'item 28 de l'enquête. "La fille de la meunière" est nommée "La Gigue" dans le carnet de répertoire des Déjhouqués.
Marche (inf.) au violon Témoignage sur l'utilisation en marche de noces de la deuxième figure de quadrille, puis interprétation d'une marche (Cf. items 2 et 14 de cette enquête)
Marche (inf.) au violon Interprétation d'une marche (Cf. items 2 et 13 de cette enquête)
La Sauce aux lumas (enq.) au violon Charles Aubrière joue en lisant une partition de Gilbert Bourassé (d'après Mlle Bourreau) ou Bourassé (d'après Mlle Pichonnet-Andral). Il indique que la tonalité n'est pas adaptée au violon. Mention d'un groupe folklorique (Les Déjhouqués ?). (Cf. item 12 et 16)
La Sauce aux lumas (enq.) au violon Charles Aubrière joue le même air d'après la partition de G. Bourassé en le transposant dans une tonalité plus naturelle au violon. (Cf. item 12 et 15)
Polka piquée ; Première figure de quadrille : Le Polichinelle (enq.) au violon Charles Aubrière ne jouait jamais cette polka piquée. Il la déchiffre sur partition. La figure de quadrille est jouée entièrement à l'item suivant.
Première figure de quadrille : Le Polichinelle (enq.) au violon Charles Aubrière joue à la lecture de la partition. Cet air fait partie du carnet de répertoire du groupe folklorique oléronnais "Les Déjhouqués".
Deuxième figure de quadrille : Le Polichinelle (enq.) au violon Charles Aubrière joue à la lecture de la partition. M. Aubrière ajoute : "J'ai eu, attention... trente airs de quadrille". Cet air fait partie du carnet de répertoire du groupe folklorique oléronnais "Les Déjhouqués".
Achat de partitions, du violon, composition des musiciens de bals Charles Aubrière évoque l'achat des partitions, du violon, et sur la pratique des bals. M. Aubrière évoque également avoir fait partie de plusieurs ensembles musicaux.
Acquisition du violon et métier de musicien Témoignage de Charles Aubrière à propos de son apprentissage du violon et des instruments dont il a joué.
Fabrication de sifflets en frêne Mme Aubrière témoigne de la fabrication de sifflets en tiges.
Pratiques de Charles Aubrière, évolution des danses, Trianon de Marennes Mme Aubrière évoque de nouveau la fabrication des sifflets. M. Aubrière témoigne à propos de son apprentissage du violon, des danses d’aujourd’hui et d’hier, des salles de bal et chante . L'air est nommé "Mazurka" par les enquêtrices. (il reprend l'air chanté au violon à l'item suivant)
Air à danser et "Mon Paris" au violon ; Les bals au café M. Aubrière joue au violon des airs qu'il jouait entre 1926 et 1946. Le premier air est intitulé "Mazurka" par les enquêtrices. (chanté à l'item précédent)
Mon Paris (extrait) M. Aubrière chante. (air joué au violon à l'item précédent)
Mon Paris, air de chanson jouée au violon M. Aubrière joue au violon. (air chanté et joué au violon aux items précédents)
Valencia, chanson jouée au violon et chantée M. Aubrière joue au violon et chante.
Une marche (inf.) ; Marche nuptiale (enq.) ; Valse (extrait) au violon M. Aubrière joue au violon une marche pendant que C. Marcel-Dubois filme. Puis un extrait de la valse jouée à l'item 3. (jouée à l'item 12 de l'enquête)
Coutumes de la nouvelle année et du Mardi-gras M. Charles Aubrière évoque les coutumes réalisées lors de la nouvelle année.
Coutumes du mardi-gras ; C'était le soir du Mardi-gras (premier couplet) (enq.) Témoignage de Charles Aubrière sur le Mardi-gras et chanson interprétée par Marie-Henriette Ricou Seulement le premier couplet