Personne : Informateurs·rices en 1971-04 rassemblement à Cherves

Prénom
en 1971-04 rassemblement à Cherves
Nom
Informateurs·rices
Civilité(s)
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Groupe d'informateurs et d'informatrices réunis à Cherves en avril 1971.
Ce groupe est en partie constitué des personnes suivantes : Germaine Roullier, Camille Ayrault, Germain Barcq, Marie Pain, Informatrice 01, en 1971-04 rassemblement à Cherves, Informatrice 02, en 1971-04 rassemblement à Cherves.
Cette liste n'est pas exhaustive.

URI

Contributions

Informateur

Item Description
L’appel à boire (Coi.) Mme Marot entame la chanson à boire À boère, à boère, à boère. Elle est rejointe par un autre informateur, Germain Barcq, puis par l'assemblée. Cette chanson se présente sous forme de refrain à boire, se répétant à l'envie. Après une coupure dans l'enregistrement : nous pouvons entendre la voix d'Alice Recoupé s'adressant à quelqu'un pour lui demander de chanter. Mme Marot s'adresse à un prénommé Olivier en lui demandant si il ne connaîtrait pas des chansons. Il lui répond ne se souvenir que de chansons à boire mais pas de «chansons anciennes». Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore.
En revenant des noces ou À la claire fontaine (Coi.) / À la claire fontaine (Laf.) Les informateurs échangent et plaisantent sur la mémoire de Mme Marot. Mme Marot tente de retrouver l'air de la chanson En m'y rendant des noces sous fond de brouhaha sonore. Cette chanson raconte l'histoire d'une jeune femme délaissée par son amant, se baignant à la fontaine, s'essuyant à la feuille d'un chêne et dialoguant avec le rossignol. Son chant est doublé par l'assemblée voire soutenu lorsque sa mémoire lui fait défaut. Après cela elle est interrompue. Germain Barcq lui dit de recommencer et qu'il faudrait s'exercer un petit peu. Elle reprend mais très vite elle est coupée. Après avoir chanté, Germain Barcq précise sur la chanson : elle est comme elle est, parce que nous on a fait des petits arrangements. Mme Marot précise qu'ils ont fait comme ils pouvaient avec leurs souvenirs.
J'ai tant d'enfants à marier (Coi./Laf.) Les discussions des personnes présentes forment une ambiance sonore. - George Meunier dit : Ils veulent retrouver des vieilles chansons, c'est entendu mais c'est pas toujours facile à se rappeler. - L'informatrice interprète ensuite un fragment de la chanson J'ai trente-cinq filles à marier. Après une coupure dans l'enregistrement, l'informatrice dit : Oh je m'en souviens pas. C'est vieux… Je l'ai entendu chanter moi.
Le galant mangé par les rats (Coi.) / Le galant oublié dans l’armoire (Laf.) Il semblerait que les informatrices soient à la recherche de la suite de la chanson J'ai trente-cinq filles à marier. Une des femmes présentes déclame : Ses jambes aviont servi de chandelier pi son crâne de bénitier. - L'informatrice lui répond : Non, non, o doit pas être la même. A l'aviont fourri dans un coffre pi les rats l'aviont mangé! Ensuite, elle débute la chanson. Elle est rejointe par l'assemblée sur le refrain Diguedon ma dondaine. - Elle termine en riant et en disant " Ah vous savez, je ne croyais pas me souvenir de ça !" Cette chanson présente l'histoire de Perrine, servante du curé, à qui son amant vient rendre visite. Le curé revenant, elle cache son ami dans un coffre puis l'y oublie pendant plusieurs semaines. Il finit dévoré par les rats sauf son bonnet.