Item : Le moulin de mon grand-père (enq.)
Général
- Titre
- Le moulin de mon grand-père (enq.)
- Autre(s) titre(s)
- Le fuseau de grand-mère (ref.)
- Description
Urbaine Jounault chante une chanson populaire qui relate des souvenirs avec des grand-parents.
Personnes
- Enquêteurs
- Martine Roy
- Pierre Morin
- Dominique Bernard
- Informateurs
- Urbaine Jounault
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- La Guichardière (Poitou)
- Langues
- Français
- Contexte d'enregistrement
- Enquête chez l'informateur
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0006_0004_007
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC 00003b piste 1 fin - Item 8
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:44
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Chanson
Texte/Paroles
- Refrain
Ah ! le bon temps qui s'écoulait
Dans le moulin de mon grand-père
Pour la veillée qu'on s'assemblait
Près du fauteuil de ma grand-mère
Ce que grand-père racontait
Comme en silence on l'écoutait
Et comme alors gaiement trottait
Le vieux fuseau de ma grand-mère
Comme il trottait, comme il trottait
Oh ! quel bon temps, quel temps c'était
- Paroles
Grand-père était un vieux bonhomme,
Il avait bien près de cent ans.
Tout était vieux sous son vieux chaume,
Or les enfants de ses enfants.
Vieux vins dans de vieilles armoires,
Vieilles amitiés douces toujours,
Vieilles chansons, vieilles histoires,
Vieux souvenirs des anciens jours.Ah ! Le bon temps qui s’écoulait
Dans le moulin de mon grand-père.
Pour la veillée on s’assemblait
Près du fauteuil de ma grand-mère.
Ce que grand-père racontait,
Comme en silence on l’écoutait.
Et, comme alors gaiement trottait,
Le vieux fuseau de ma grand-mère.
Comme il trottait, comme il trottait,
Ah ! Quel bon temps, quel temps c’était.Grand-mère était la bonté même,
On la voyait toujours riant.
Depuis le jour de son baptême,
Elle riait en s’éveillant.
De sa maison riant ainsi,
Elle était l’âme aussi depuis
Que son fuseau reste immobile,
On ne rit plus dans le pays.Le vieux moulin de mon grand-père,
Tout comme lui s’est abattu.
Le vieux fuseau de ma grand-mère,
À la muraille est suspendu.
Et nous, couchés sur l’herbe épaisse,
Comme au vieux temps encore réunis,
Je crois nous voir quand le jour baisse
Et tout en larme je redis :