Item : Zone géographique de vente des briques et des tuiles
Général
- Titre
- Zone géographique de vente des briques et des tuiles
- Traduction(s) titre(s)
- A propos de la zone géographique où étaient vendues les tuiles, de la vente de la chaux au boisseau sur les marchés (enq.)
- Description
Eugène Albert explique à quoi servaient les tuiles et les briques fabriquées dans les fours à chaux et dans quelle zone géographique elles étaient vendues. Sa femme Cécile Albert donne également quelques informations.
Personnes
- Enquêteurs
- Martine Roy
- Dominique Bernard
- Informateurs
- Eugène Albert
- Cécile Albert
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- Les Chauleries
- Langues
- Français du Poitou
- Contexte d'enregistrement
- Enquête chez l'informateur
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0027_005
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC K7 00006 (VI) piste 2 - Item 13
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:06
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Y a pas si longtemps que ça, je vous parle au début du siècle, même avant, beaucoup de gens (du village) avaient un four à chaux.
— Presque dans chaque maison ?
— Ah ! Beaucoup, beaucoup !... (les gens faisaient que ça) Dans les maisons (fermes), quand vous avez des bas-fonds, c’est un ancien four à chaux.
— Mais après, ces tuiles et ces briques, ou est-ce qu’on allait les vendre ?
— Pour les constructions dans la région, par ici
— Dans le coin, ça restait juste dans le coin ?
— Tous les bâtiments étaient couverts comme ça, il en fallait… Dans le coin, c’est-à-dire Mirebeau Loudun… Faut pouvoir les emmener avec des chevaux. Nous, dans la région : Lencloitre, Ouzilly, Vendeuvre, St Gervais pi après, nous le camion, on allait jusqu’à Chinon ; en 1930.
— Ah vous alliez sur les marchés les vendre comme ça… Même les pierres à chaux ?
— Ça se vendait au boisseau. Oui, au boisseau de 10 litres, de 20 litres, c’était des pierres pi après pour les dépôts chez les maçons. Pi on en emmenait deux charrettes à Lencloitre ou à Loudun.
— Et ça se vendait combien ?
— Ah je ne peux vous dire… Y avait les livres à ton père,…
— Vous l’avez fait brûler ?
— Moi je ne sais plus au juste, c’était peut-être 300 le boisseau, je ne sais pas au juste… C’était pas facile à araser, c’était des pierres. On faisait à peu près, quoi… Pas très clair tout à la fin…