Item : Terre pour la fabrication des tuiles et malaxage
Général
- Titre
- Terre pour la fabrication des tuiles et malaxage
- Traduction(s) titre(s)
- A propos des lieux où on extrayait la pierre et l’argile, de leur transport A propos de l’argile, de sa qualité, de son malaxage. (enq.)
- Description
Eugène Albert explique où était extraite la terre pour la fabrication des briques et des tuiles dans les fours à chaux. Il explique également le travail de malaxage de la terre.
Parfois Mme Cécile Albert ajoute quelques mots.
Personnes
- Enquêteurs
- Martine Roy
- Dominique Bernard
- Informateurs
- Eugène Albert
- Cécile Albert
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- Les Chauleries
- Langues
- Français du Poitou
- Contexte d'enregistrement
- Enquête chez l'informateur
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0004_0027_002
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- GDC K7 00006 (VI) piste 2 - Item 10
Données techniques
- Durée estimée
- 00:02:01
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice— On la prenait (la pierre à chaux) à la grand route (route Poitiers-Loudun), à la Chaussée aussi…
Avec des chevaux… La terre (argile) on la prenait à la Chaussée également…, l’argile…— Y avait pas d’argile dans le coin alors ?
— Y en a eu autrefois parce que y a des trous partout. Les anciens en ont ramassé, pi on a cherché tout le tour mais on n’a pas trouvé la bonne.
— I z’ ont continué à aller en chercher aussi loin pour alimenter les fours ?
— Oui ! …Avec des chevaux… J’ai acheté un terrain là-bas que j’ai encore d’ailleurs. Et puis on l’a exploitée toute. D’un bout elle est bonne et de l’autre bout, elle est pas si bonne, dans la même parcelle. Y a des œufs de pison (ou pigeon) on l’appelle, des coups de pierre dedans, alors la pierre dans la tuile en cuisant, ça fait un trou. Maintenant, y a des malaxeurs malgré tout, c’est plus moderne, alors ça broie la pierre.
— Quand on allait chercher cet argile là-bas, on le travaillait tout de suite ou y fallait… ?
— Oui on l’amenait là, on le faisait tremper dans un bassin, une nuit… dans l’eau bien comme i faut, une nuit, et le lendemain matin, on la malaxait avec le cheval.
— Comment c’était ?
— Ça existe encore d’ailleurs… La bassin est là, c’est pavé en dessous. On mettait la terre là ; le tourniquet était là, quoi… C’était comme une grosse barrique debout… Alors le soir,…
— C’était en bois, en pierre ?
— En fonte,… Y avait un couteau dedans qui tournait qui brassait, ça sortait à l’autre bout comme une demi livre de beurre.
— Et c’était un cheval qui ?
— Un cheval qui tournait… Une heure tous les matins à peu près. Ça remplaçait une journée de brassage à deux hommes à la main.