Personne : Félix Marie

Prénom
Marie
Nom
Félix
Civilité(s)
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance
L'Anse-à-Canards, Terre-Neuve, Terre-Neuve et Labrador, Canada

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Marie Félix a contribué à la création de l'association des français à l'Anse à Canards. Elle a 67 ans en 1990.
ses grands-parents sont français

Généalogie :
son grand-père paternel: en provenance de la France, Henri Benoît, mort quand Amédée Benoît avait 7 ans
sa grand-mère maternelle: en provenance de la France (famille Buisson), mariée avec Henri Benoît, son premier mariage. A la mort de Henri Benoît, elle s'est remariée avec Jean-Baptiste Letacanou (en provenance de la France)
son demi-grand-père : Letacanou Jean-Baptiste, il a eu deux filles, Aline (morte à 18 ans) et Louise, puis Lucienne
son père : Amédée Benoît
sa mère : Adéline Benoît (de Maisons d'Hiver)
son frère : Emile Benoit (demi_frère), Joachim et un troisième
sa sœur : Bernadette (mariée à Léo White) et trois autres soeurs
son mari : originaire des Maisons d'Hiver. Il a perdu sa mère vers cinq ans. Il s'est marié avec Marie Félix vers 24 ans après avoir été à St Jean
ses enfants : au nombre de sept. La première est morte à 1 mois et 6 jours. Puis six autres enfants, trois tous les deux ans et trois tous les ans.
ses petits-enfants : Michel
Date de naissance partielle : 1923

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Création de l’association des français de Terre-Neuve Marie Félix se présente et donne son âge. Elle est la présidente de l’association de L’Anse-à-Canards. Elle résume son expérience et les débuts dans l’association.
Développement de l’anglais Marie Félix évoque la forte présence de l’anglais dans la communauté : tout le monde était français avant, mais le fait de se marier avec des personnes étrangères a provoqué le développement de l’anglais. L’école était en anglais.
Le développement de l’association par Marie Felix Marie Félix raconte la manière dont s’est développé le cente depuis sa création : l’évolution du nombre de membres, le rapport aux anglophones qui ne comprenaient pas la démarche,… Elle parle des différents événements organisés ainsi que les conditions d’accès pour être membre.
Développement de l’apprentissage du français Il est possible d’apprendre le français. Le district aide pour faire apprendre le français. Marie Felix explique que pour continuer le développement, il faut une école française.
L’importance de la culture, du français et les jeunes Marie Felix évoque l’importance de la connaissance de leur culture par les plus jeunes. Elle explique qu’il faut l’apprendre dès l’école ainsi qu’à la maison, même si ils sont davantage attirés par la culture moderne. Elle parle du comité des jeunes et de l’espoir que cela apporte pour le maintien du français.
Le peu d’attrait de la région pour le travail des jeunes Marie Félix évoque le peu d’attrait de la région pour les jeunes : il n’y a pas de travail pour permettre aux jeunes de rester, et pour ceux qui le souhaiteraient, il faudrait s’occuper d’une ferme, d’animaux et pêcher.
Liens entre les associations, à la fédération, et développement local Marie Félix évoque les liens entre les différentes associations francophones de la péninsule, les projets touristiques et d’agrandissement du centre. Elle aborde les relations avec la Fédération sui ne leur permet pas d’avoir ni d’école, ni de musée. Elle parle également des différents comités de l’Ansé à Canard. Suite de la discussion à l’item MFLA_MAG_0002_0002_008
Télévision communautaire et inter-communauté Marie Félix évoque la télévision communautaire de la Grand’Terre et le peu de liens entre les deux communautés. Elle parle du projet de route entre le Cap et La Grand’Terre. Suite de l’item MFLA_MAG_0002_0002_007
Éléments biographiques de Marie Felix Marie Félix indique où elle est née et le nom de son père.
Conséquences de l’urbanisation et de la construction de routes Marie Félix évoque les conséquences de l’urbanisation, et notamment de la construction des routes ou du déplacement de villages sur l’agriculture et l’élevage : il a fallu mettre les animaux dans un parc plus loin des maisons sans surveillance et ils ont été négligés.
Délocalisation des populations Marie Félix évoque le déplacement des habitants de La Barre sur dédommagement du gouvernement et ses conséquences. Elle pense que le plus gros changement est l’arrivée de l’électricité et de la télévision, mais que la mentalité des gens n’a pas vraiment changée.
Sentiment d’appartenance Marie Félix parle de son sentiment d’appartenance à Terre-Neuve et au Canada, ainsi que de son identité de francophone.
Introduction de l’anglais sur la péninsule Marie Félix raconte qu’avant l’arrivée des écoles, tout le monde parlait français. L’anglais est arrivé par l’école avec l’interdiction de parler français et des châtiments corporels. Des familles ont fait le choix de continuer à parler français à la maison et d’autre non.
Identité et langue des franco-terre-neuviens Marie Félix évoque l’appartenance, la définition du franco-terre-neuvien et les différences de langue entre le français de Terre-Neuve et celui du Québec.
Déclin de la langue française Marie Félix évoque le déclin du français liée à plusieurs types de facteurs au fil du temps : la guerre de 1939 et l’école imposée en anglais, les mariages mixtes dans les années 1950-60, ainsi que l’arrivée de la base militaire anglophone de Stephenville, là où il n’y avait que des fermiers.
Histoire du mari de Marie Félix Marie Félix raconte l’histoire de son mari et de leur rencontre.
Conditions pour être membre de l’association Marie Félix évoque la manière de devenir membre de l’association.