Personne : Patrouillot Maxime

Prénom
Maxime
Nom
Patrouillot
Civilité(s)
Alias

Rôles

Informateur

Naissance

Date de naissance
Lieu de naissance
Ouzilly, Châtellerault, Vienne, Nouvelle-Aquitaine, France métropolitaine, 86380, France

Décès

Date de décès
Lieu de décès
Biographie

Maxime Patrouillot est le mari de Mme Patrouillot. Il est également enquêté avec sa soeur.

URI

Contributions

Informateur

Item Description
Le chanvre : son exploitation, sa vente, son industrialisation Maxime Patrouillot se souvient de la culture du chanvre, depuis son semage jusqu'à son tressage pour en faire des cordes. Son épouse et sa sœur ponctuent de temps en temps le récit par des affirmations ou des détails complémentaires. Nous pouvons entendre des bruits de discussions ainsi que des babillements d'enfant en bruit de fond. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - (parle du système de séchage, dans l’usine à chanvre, du chanvre après avoir roui....) Alors i plaçait sa chanvre [...] (voulant dire qu’il pouvait placer le chanvre sans abîmer la tige) ; - C’était importé d’Italie, la grosse machine, le gros tuyau (parle ici du tuyau pour sécher le chanvre...) ; - On a encore les brês (broyeurs à chanvre) ; - La date proposée par le témoin est douteuse. On entend parler de : «...en 70... » ; « ... 1830... ».... Il s’agit certainement de 1930.... ; - Un petit cultivateur qui faisait valoir 3, 4, 5 hectares de terre, il attendait ça (la prime de l’état, et la somme gagnée par la vente de son chanvre à l’usine).
Un lieu pour danser dans la région d'Ouzilly Maxime Patrouillot se souvient, en répondant à l'enquêteur, d'un endroit où les gens se rassemblaient pour danser. Les anciens, en particulier, y dansaient la ronde.
La gigouillette (doc.) Maxime Patrouillot interprète la gavotte de gigouillette C'est la fille de la meunière, une première fois sur des tralalas puis avec des paroles. Il semble esquisser des pas de danse et frapper le rythme associé à la mélodie en même temps qu'il chante. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : (au bal, lorsqu’on avait le quadrille des lanciers, on dansait cette danse),...
La Gâtinelle (doc.) Maxime Patrouillot, son épouse et sa sœur, expliquent au groupe d'enquête la danse de la Gâtinelle. L'informateur et l'une des informatrice fredonnent l'air, d'abord sur des tralalas puis sur les paroles. Ils commentent ensuite les différentes étapes de la danse.
Paroles et air anciennement joué au carillon de l'église d'Ouzilly Maxime Patrouillot se souvient d'un air joué par les carillonneurs d'Ouzilly au moment des fêtes.
Travail dans les marais : les fossés, les sabots et les guêtres du pays Maxime Patrouillot parle du travail dans les marais de manière générale. Il parle des sabots et des guêtres mis par les travailleurs et travailleuses, de l'utilisation des perches et de la réglementation datant de Napoléon sur les canaux et fossés. L'enregistrement est fortement entrecoupé. Il est possible d'y entendre la voix de l'une des deux informatrice présentes sans savoir qui parle. À la fin de l'enregistrement, l'enquêteur dit : « C'était M. Patrouillot Maxime, à Ouzilly, près de Vendeuvre, le 17-2- 1974, groupe Pierre Morin stage de Vendeuvre. M. Patrouillot avait 82 ans. » Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin : - Les femmes portaient des sabots de bois à l'époque ; - [en parlant de la bêche] Sorte de picornu qui servait autant à labourer qu'à nettoyer ; - on se tient debout alors que là (on travaillait plié en deux) il fallait se mettre les reins (à l’épreuve).