Item : Les souliers de danse usés le samedi soir. Rencontre et contexte de mariage d’Olive Marche.C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille (inf.) (début)

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Général

Titre
Les souliers de danse usés le samedi soir. Rencontre et contexte de mariage d’Olive Marche.C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille (inf.) (début)
Enquête
Répertoires chantés et contés, et quelques témoignages de Olive Marche - Cap Saint Georges, Terre-neuve 1978 [CA]
Description

Olive Marche raconte ses soirées du samedi soir après avoir travaillé toute la semaine : elle partait danser en soulier et revenait nus pieds tellement ses souliers étaient usés. Avec Stella Renouf, elles racontent qu'elles travaillaient la semaine pour payer les souliers du weekend, mais qu'il fallait les économiser. Elles détaillent leur travail.Olive Marche raconte le contexte de son mariage et de sa rencontre avec son mari et qui s’est mis à boire quelques jours après son mariage. Le mariage a eu lieu quelques jours après la naissance de son enfant, pas à l'église. Elle a élevé cinq enfants en plus de ses douze enfants naturels. Avec Stella Renouf, elles parlent de contes racontés le soir et d'un conte qui a été créé par Josie car Olive Marche était malade. Olive Marche commence à raconter le conte en question. Suite de l’item au MFLA_COR_0000_0005_017

Personnes

Indications géographiques et culturelles

Lieux
Cap Saint-Georges
Langues
Français de Terre-Neuve
Contexte d'enregistrement
Enquête chez l'informateur

Données d'archivage

Cote
MFLA_COR_0001_0005_016
Cote de l'item dans l'institution partenaire
C3244-03
Remarques concernant les données d'archivage
- Inventaire par Steeve Ferron.

Données techniques

Durée estimée
00:26:30

Médias associés

Description

Genres

Domaine(s)
Témoignage, Conte ou récit légendaire

Texte/Paroles

Incipit

C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille

Paroles

C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille. […]. C’était un roi. Ils aviont une grande ferme. Et damme, elle dit, ils n’aviont pas d’enfants, et la nuit il la prenait de dessus […], elle disait toute sortes d’affaires. […] Lui était pas bon […] il était pas mal […]. Par une bonne journée, l’homme, il prend ses deux chevals et son carrosse et s’en va. Et puis sa femme travaillait.

Sa femme lui dit :

— […] Regarde pour que tu sois habillé dans les bois. Une grosse bête noire. Elle a quatre pattes
— Oui il avait quatre pattes, il en avait pas cinq. […]
— Quelle sorte de bête que c’était ?
— Personne, c’est un loup

Quand il arrive, il se met debout de même sur ces deux pattes. […]

Ça fait, l’homme quand il le voit, il sent bien le loup. L’homme est un homme gras, un gros homme gras. Il arrive au loup, puis il dit :

— Bonjour monsieur
— Vous parlez ?
— Oui je parle
My god, vous êtes maigre
— Oui, je ne suis pas beaucoup gras

[…]

— Vous, vous êtes gras

L’homme dit au loup :

— Je pense, vous êtes en […] assiette. Je ne suis pas venu pour ça, vous êtes maigre
— Oh, peut-être, bien, j’ai jamais fait arranger

Voix/Instruments