Item : Les souliers de danse usés le samedi soir. Rencontre et contexte de mariage d’Olive Marche.C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille (inf.) (début)
Général
- Titre
- Les souliers de danse usés le samedi soir. Rencontre et contexte de mariage d’Olive Marche.C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille (inf.) (début)
- Description
Olive Marche raconte ses soirées du samedi soir après avoir travaillé toute la semaine : elle partait danser en soulier et revenait nus pieds tellement ses souliers étaient usés. Avec Stella Renouf, elles racontent qu'elles travaillaient la semaine pour payer les souliers du weekend, mais qu'il fallait les économiser. Elles détaillent leur travail.Olive Marche raconte le contexte de son mariage et de sa rencontre avec son mari et qui s’est mis à boire quelques jours après son mariage. Le mariage a eu lieu quelques jours après la naissance de son enfant, pas à l'église. Elle a élevé cinq enfants en plus de ses douze enfants naturels. Avec Stella Renouf, elles parlent de contes racontés le soir et d'un conte qui a été créé par Josie car Olive Marche était malade. Olive Marche commence à raconter le conte en question. Suite de l’item au MFLA_COR_0000_0005_017
Personnes
- Enquêteurs
- Mark Cormier
- Informateurs
- Olive Marche
- Stella Renouf
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- Cap Saint-Georges
- Langues
- Français de Terre-Neuve
- Contexte d'enregistrement
- Enquête chez l'informateur
Données d'archivage
- Cote
- MFLA_COR_0001_0005_016
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- C3244-03
- Remarques concernant les données d'archivage
- - Inventaire par Steeve Ferron.
Données techniques
- Durée estimée
- 00:26:30
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage, Conte ou récit légendaire
Texte/Paroles
- Incipit
C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille
- Paroles
C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille. […]. C’était un roi. Ils aviont une grande ferme. Et damme, elle dit, ils n’aviont pas d’enfants, et la nuit il la prenait de dessus […], elle disait toute sortes d’affaires. […] Lui était pas bon […] il était pas mal […]. Par une bonne journée, l’homme, il prend ses deux chevals et son carrosse et s’en va. Et puis sa femme travaillait.
Sa femme lui dit :
— […] Regarde pour que tu sois habillé dans les bois. Une grosse bête noire. Elle a quatre pattes
— Oui il avait quatre pattes, il en avait pas cinq. […]
— Quelle sorte de bête que c’était ?
— Personne, c’est un loupQuand il arrive, il se met debout de même sur ces deux pattes. […]
Ça fait, l’homme quand il le voit, il sent bien le loup. L’homme est un homme gras, un gros homme gras. Il arrive au loup, puis il dit :
— Bonjour monsieur
— Vous parlez ?
— Oui je parle
— My god, vous êtes maigre
— Oui, je ne suis pas beaucoup gras[…]
— Vous, vous êtes gras
L’homme dit au loup :
— Je pense, vous êtes en […] assiette. Je ne suis pas venu pour ça, vous êtes maigre
— Oh, peut-être, bien, j’ai jamais fait arranger