Item : C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille (inf.) (suite)
Général
- Titre
- C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille (inf.) (suite)
- Description
suite du conte où l'homme rencontre le loup. Il arrange le loup et rentre chez lui pas bien. Le lendemain, sa femme y va à sa place et rencontre le loup. Suite du conte commencé à l’item MFLA_COR_0000_0005_017Le conte continue à l’item MFLA_COR_0000_0005_018
Personnes
- Enquêteurs
- Mark Cormier
- Informateurs
- Olive Marche
- Stella Renouf
Indications géographiques et culturelles
- Lieux
- Cap Saint-Georges
- Langues
- Français de Terre-Neuve
- Contexte d'enregistrement
- Enquête chez l'informateur
Données d'archivage
- Cote
- MFLA_COR_0001_0005_017
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- C3244-04
- Remarques concernant les données d'archivage
- - Document déposé au Centre scolaire et communautaire Sainte La Grand Terre, octobre 2010 par Ronald Labelle.- Inventaire par Steeve Ferron.
Données techniques
- Durée estimée
- 00:09:45
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Conte ou récit légendaire
Texte/Paroles
- Incipit
C’est une fois un homme et une femme, ils n’aviont pas de famille
- Paroles
L’homme, assis, regarde le loup et il dit :
— Vous avez jamais été arrangé ?
— Non. C’est pour ça que vous êtes humain. Je cours après […]. Je vais vous arranger. Vous allez devenir gros et gras ça va être trop mignon
— Si vous voulez[…]
Ça fait dont, il traverse fourche, et puis lui met là.
— Mais c’est pas là qu’il […]
Là l’homme, il prend le loup […]
— My God, il dit, ça fait du mal
— Oh, ça va pas faire mal longtemps
— […]Il criait que ça faisait mal, que ça faisait mail. […]
L’homme prend ses deux chevals et puis […] puis s’en va. Quand il arrive chez eux, il était […]. Sa femme trouve ça curieux qu’il était […]. Elle dit :
— Quoi tu fais ça ? Tous les autres jours tu viens dans l’ bois quand tu rentres […]. Et aujourd’hui tu n’es pas bien.
— Non je ne suis pas bienLe loup lui avait dit […] le lendemain. […]
La journée se passe, le soir, il va se coucher et puis il est pas bien. Il dit à sa femme :
— Je crois bien je pourrais pas aller sur […] demain. Je ne suis pas bien. Peut-être bien, si je ne suis pas bien, tu pourrais peut-être bien y aller toi
— Oui, je peux prendre ta placeLe lendemain matin, [...]. Elle prend les habits de son homme, prend son cheval. […] Après, elle part pour travailler, elle regarde quoi qui sort dans les bois, une grosse bête noire, c’est pas rare. Elle dit,
— Tu es toute noire comme du charbon […]
— J’en viens
— Quoi qu’il arrive […]Il croyait que c’était l’homme. Elle était habillée des habits […]
Il dit :
— Comment est ce que tu me trouve ?
— Je te trouve en gras
— Oui, hier, j’étais maigre, aujourd’hui, je suis gras
— OuiMais elle ne voyait pas la différence, l’homme ne lui avait pas dit.
Il dit :
— Hier tu m’as arrangé, mais aujourd’hui, c’est à moi de t’arranger. Qu’il dit à la femme
L’a venue dans son idée. Quoique s’en avait attrapé, il avait pas vu que c’était la femme. […]
— Si vous voulez m’arranger, tu vas m’arranger. Tout de suite
Elle descend de dessus son cheval, puis elle retire sa harde, elle sont tout nue. Et puis elle se couche le ventre en l’air. […]
Il regarde, oh thanck god, qu’il dit,
— Vous avons vous mal arrangé. Vous vous coupez un pouce trop bas.
[…] elle avait coupé un pouce trop bas, l’autre, mal arrangé […]
— Quoi ce qui arrive, dit elle enfin
— Regardes, il dit, mon p’tit lapin, il arrange cet homme-là. Et puis c’est mal arrangé il avons coupé un pouce trop bas. Il dit […] met ta patte dessus la crète. Mets ta patte dessus la crète et puis allons dans le bois pour mettre de la gomme pour la coller. […] ça colle mieuxUne fois qu’elle a vu qu’il était disparu, elle a rien fait. Elle pète assez fort, les brins de foin ont bougé. Elle garoche le p’tit lapin là-bas. […]. Elle a sauté sur ses hardes. Elle tire la porte, elle saute sur ses hardes, met sa culotte […] saut sur son cheval. Là sa femme arrive chez eux.
Elle riait pas. […] c’est curieux. Degreyer son cheval, remonte sur son cheval, puis elle rentre.
[…]
Puis elle dit :
— Mon mari, j’ai de quoi te dire aujourd’hui.
— Quoi donc ce que c’est ?
— Ya un loup qui est venu pour m’arranger.
— Quoi ce que tu lui as dit ?
— J’ai fait comme qu’il m’a dit, j’en avais peur, je croyais qu’il m’en avait me manger. Ça fait, j’ai tout retiré mes hardes, je me coucha le ventre à l’air et puis il m’a mis une fourche frisée, dix mètres en dedans. Il m’a visité la […] comme je t’ai mal arrangé, je t’ai coupé un pouce trop bas. Tu parles par d’une p’tite […]
— Oui quand il arrivait à moi, il s’est piqué debout […] il m’a demandé comment que je le trouvais. Moi je ne savais pas, je l’avais jamais vu. Il m’a demandé « comment que tu me trouves ? » […]. Une grosse bête. Tu sais la différence, mais tu veux pas me dire. Dis-moi quoice qu’est la différence de cette bête là ?
— Je m’en vais te dire. Hier, l’a venu en haut […] il était si maigre. Je lui ai dit pour moi l’arranger, je t’arrangerons aujourd’hui et puis demain, tu vas venir m’en faire autant. […]
— Je savais pas la différence, tu aurais du me dire. […] je manquais de mourir de peur.