Item : Les danses jeunesse
Général
- Titre
- Les danses jeunesse
- Traduction(s) titre(s)
- À propos des danses de sa jeunesse dont le Jean Brisquet et la limousine qu’il nous a montrés et que nous avons filmé (voir GDC 026c)
- Description
L'enquêteur interroge Victor Enjames sur les danses de sa connaissance. Celui-ci parle alors du brisquet qui aurait déjà fait l'objet d'un enregistrement. Il est précisé dans le document d'analyse de P. Morin :
- Nous sommes en fin de stage, Victor a été enquêté plusieurs fois depuis la veillée à la Gruge de Boussais de Vendeuvre. Il a été filmé également en train de danser le Jean Brisquet avec Eugénie Ouvrard, chez elle. Voir film GDC 026c ;
- Voir film GDC 026c. Là encore, avec Eugénie et des stagiaires, il danse la limousine apprise auprès de ces maçons.
Cet élément est très intéressant car il nous fixe le moment et comment se transmettaient des danses régionales d’autres lieux comme les bourrées.
Personnes
- Informateurs
- Victor Enjames
Indications géographiques et culturelles
Données d'archivage
- Cote
- UPOI_GDC_0016_0025_005
- Cote de l'item dans l'institution partenaire
- K7 00021 (XXI) GDC piste 1 – Item 004
- Remarques concernant les données d'archivage
- K7 00021 (XXI) GDC piste 1 – Item 004
Données techniques
- Durée estimée
- 00:01:39
Médias associés
Description
Genres
- Domaine(s)
- Témoignage
Texte/Paroles
- Paroles
Légende :
Italique : dit par l'enquêteur·trice(s) et/ou ajouts/commentaires de l'analyste
Normal : dit par l'informateur·trice(s)— Ah ben je l’ai dit déjà, à la demoiselle là. La polka, la mazurka, la scottish, les...
— La polka ?
— La polka, la scottish, les lancier, la mazurka, la valse il est pas la peine d’an parler puisqu’on la voit encore. Qu’est-ce qu’il y avait encore, le fameux machin, là, le brisquet. Je vous l’ai fait voir, là.
— Ah bon ! Y avait un brisquet ?
— Oui. On dansait le brisquet à quatre, six, huit, dix, ça dépendait. Je l’ai fait voir à la demoiselle l'autre jour, c’était comme ça.
— Y avait la limousine aussi ?
— Bê oui, c’est ce que je vous disais à tous, la limousine je l’ai vu dansée, à douze ans, treize ans par des maçons qui allaient passer trois ou quatre mois travailler en ville, du moins des chefs maçons. Ils restaient là plusieurs mois pi ils foutaient le camps dans l’hiver après chez eux. Et, ces gars-là, la première fois que je les ai vus danser avec un couble de jeunes filles du coin, ils me l’avait appris. Mais c’est exactement la même danse qu’aujourd’hui. Le talon pi tout. C’est comme ça, ça a très peu changé vous savez. Même à c't'heure vous les voyez les bretons, c'est la même danse, y a pas à dire. Ils dansaient pareil. Je crois que [?] mais eux faisaient pas ça.